4 octobre 2021

Temps de lecture : 1 min

Le do it yourself pour consommer autrement

Pour sa onzième tendance, S4M choisit d’évoquer l’envie de faire soi-même, accentué par la crise sanitaire. Le do it yourself (DIY) s’inscrit dans le désir de redevenir acteur de sa consommation en fabriquant soi-même ses produits. Plus globalement, il correspond à une quête croissante d’autonomie et répond aux différentes incertitudes.

DIY

La crise sanitaire a renforcé certains comportements des consommateurs. Confinés, les Français se sont découvert une véritable passion pour les travaux manuels : 96% ont ainsi eu recours au do it yourself en 2020*.

On constate un réflexe presque viscéral de reprise en main qui se traduit par un recentrage sur le territoire proche et la volonté de transformer le lieu de vie en une unité autonome rassemblant toutes les dimensions du quotidien : famille, (télé-) travail, loisirs et même production.

Cette crise a également fait naître dans les aspirations un fantasme de l’autosuffisance. Cette tendance, fortement portée par les millennials, bénéficie d’une image qualitative. Les consommateurs jugent ces produits plus sains, plus naturels, et disposant d’un meilleur rapport qualité/prix.

Boom du bricolage et pénurie de machines à coudre

Cet engouement pour le DIY explique les bons résultats par exemple des enseignes de bricolage pendant les confinements. Et il a même causé une pénurie mondiale… de machines à coudre ! Les spécialistes du marché mondial du DIY concernant l’amélioration de la maison prévoient également une très forte hausse des activités de cet ordre dans les prochaines années, et les enseignes développent des offres et services qui tiennent compte de ces nouvelles attentes et habitudes.

Plus que jamais la cuisine est l’attrait préféré du « fait maison », et cela devrait aller en grandissant avec le développement des recettes audio, chez Audible par exemple.

Le marché de la livraison de kits de repas et de boxes à cuisiner en ligne, qui font écho à ces nouvelles pratiques, a vu se multiplier ses acteurs. Dans les rayons, également, certains produits jouent sur le DIY, comme Danone par exemple qui propose des ferments pour confectionner soi-même ses yaourts. La crise a de même créé ou renforcé l’envie de fabriquer ses soins beauté, et les ventes de cosmétiques DIY, notamment chez Monoprix, ont connu une croissance à deux chiffres. Derrière ces deux secteurs, le même désir de revenir à la simplicité et au naturel.

 

 

*Sondage Toluna/I Make.

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