Les Relocalisateurs élargissent le cercle et les ambitions en année 2

« On a commencé il y a un an à quatre en faisant le pari un peu fou de relocaliser les investissements publicitaires, pas seulement dans une optique publicitaire mais aussi autour d’un enjeu économique et de société. En trois mois, nous sommes passés de quatre à neuf et, aujourd’hui, quatre nouveaux membres nous rejoignent. L’objectif est d’arriver à 15 membres », a assuré Florian Grill, président de l’association Les Relocalisateurs et de CoSpirit Groupe, à l’occasion du bilan de la première année, jeudi 30 mars 2023. Dans les nouveaux membres qui rejoignent le collectif figurent la régie CMI Media, qui compte 9 bureaux en région, 366, présente dès le départ sur le projet mais qui avait choisi de différer un peu son entrée effective dans l’association pour se concentrer sur son association avec Digiteka et sur le lancement de Diverto, Mediapost, qui se positionne comme un acteur de la proximité avec des actions print et digitales, et le groupe de communication dentsu, qui élargit le spectre des agences médias et dispose d’une équipe de médiaplanneurs dédiée aux local. Dans sa configuration actuelle, presque tous les médias sont représentés, qu’ils soient digitaux, radio, TV ou écrits.

Lors de cette première année d’activité, l’association a multiplié les initiatives avec 10 webinars (Local Marketing, Quelle dynamique pour la France et ses territoires, Communication de proximité, Attention publicitaire, Ciblage et mesure…), le lancement d’une newsletter, la participation à des événements organisés par l’interprofession ou en région, la création de différents comités thématiques…

Des études et baromètres à venir ?

Les projets pour la deuxième année ne manquent pas. Les Relocalisateurs veulent continuer à élargir cercle : « On veut s’ouvrir à de nouveaux membres mais aussi aller vers d’autres types d’acteurs, notamment les annonceurs et les acteurs publics, les écoles et les chambres de commerce et de l’industrie. Il sera intéressant d’associer les médiaplanneurs à la réflexion sur le local pour maintenir une mixité médias, notamment chez les jeunes très imprégnés du digital et très portés sur les Gamam. Les baromètres et les études sont extrêmement importantes car il y a un gros enjeu de chiffrage », a par exemple indiqué Alexis Goujon, directeur général de l’association. Pour mener à bien ces actions, l’association pourra s’appuyer en année 2 sur un budget de 300 000 €, calculé sur la base de 12 membres, chaque adhésion étant fixée à 25 000 €.