1 octobre 2022

Temps de lecture : 2 min

Bits & Pretzels : un savant melange de culture et de tech

La 9ème édition du salon allemand de la tech et des scaleups, Bits & Pretzels, mettait en valeur cette année la French Tech. Après deux ans de meetings virtuels (Covid oblige…), cette conférence, qui se tient toujours à Munich durant la Fête de la Bière et qui n’accepte pas plus de 5000 participants, continue de se développer au grand regret de DMEXCO à Cologne. C’est que Bitz & Pretzels sait que l’humain prime avant tout!

Un litre de bière et un croissant, bitte… La 9ème édition du salon allemand de la tech et des scaleups, Bits & Pretzels, a dû faire rougir de plaisir Emmanuel Macron. Pour la toute première fois, la France a en effet été mise à l’honneur. Un « French Corner » de 600m2 hébergé par La French Tech Munich a mis plusieurs fleurons de la nouvelle économie hexagonale sous les feux de la rampe durant cet événement qui s’est tenu du 25 au 27 septembre au Centre des congrès et des expositions de la capitale bavaroise (ICM). « Ce salon est une occasion exceptionnelle de mettre en avant la tech française à l’étranger et de renforcer le partenariat franco-allemand pour une tech européenne souveraine » s’est félicitéKarine Fouque, présidente de La French Tech Munich.

Des licornes en veux-tu, en voilà…

Sur la scène dédiée et lors de tables rondes et de keynotes, plusieurs intervenants ont pu expliquer comment le couple franco-allemand pourrait renforcer la « Vieille Europe » afin de lutter contre la concurrence asiatique et américaine. Parmi les « guest-stars » françaises invitées figuraient Alexandre Prot, le co-fondateur et CEO de la licorne Qonto, qui a récemment fait l’acquisition de son concurrent allemand Penta et Vincent Huguet, le CEO de la marketplace des freelances Malt. Plusieurs autres fleurons de la French Tech avaient fait le déplacement à Munich dont PayFit, Younited, Spendesk, PlayPlay et Lemonway.

Les 5000 tickets mis en vente se sont arrachés

En moins d’une décennie et malgré deux années de pandémie qui les ont contraints à proposer des éditions virtuelles, les organisateurs de Bits & Pretzels sont parvenus à transformer leur événement en un rendez-vous incontournable de la scène européenne des start-ups. Cette année, les 5000 tickets proposés ont tous été vendus cinq semaines avant les trois journées de rencontres qui coïncident toujours avec la Fête de la Bière, le rendez-vous annuel de la blonde servie au litre mais aussi du business en Bavière. Près de 4000 personnes avaient même inscrit leur nom sur une liste d’attente pour prendre la place d’éventuels congressistes absents ou… positifs au Covid.

Une guest list impressionnante

Pour cette 9ème édition, 300 exposants, 800 investisseurs et plus de 500 intervenants ont fait le déplacement à Munich. On est loin des 80 participants invités la première année en 2014… La « grande vedette » invitée cette année était Arnold Schwarzenegger. Dans le passé, Barack Obama, l’actrice Jessica Alba, l’entrepreneur britannique et fondateur de Virgin Richard Branson, l’ancien champion du monde de F1 Nico Rosberg et l’ex PDG de Google Eric Schmidt étaient montés sur scène pour débattre de l’avenir de la tech entre deux visites à l’Oktoberfest.

Boire et réseauter, il ne faut pas choisir

Ce salon parvient, année après année, à faire de l’ombre à DMEXCO. Le plus grand congrès pour l’industrie numérique en Europe s’est tenu, les 20 et 21 septembre, à Cologne. Avec près de 40.000 visiteurs originaires de 91 pays et 770 « speakers » dont le patron de Google Europe, ses organisateurs se disent satisfaits de cette édition après deux années de rencontres virtuelles. Aucun très gros « poids lourd » de la planète digitale n’avait pourtant fait le déplacement dans la cité connue pour son admirable cathédrale gothique. Bits & Pretzels joue davantage la carte du « réseautage » en triant sur le volet le nombre de participants. Son modèle semble aujourd’hui plus adapté aux besoins des professionnels qui ne veulent plus se déplacer et dépenser de l’argent dans un salon s’ils ne sont pas assurés de tirer réellement profit de leurs efforts. Et puis allier l’utile et les rencontres BtoB à l’agréable en buvant une bière ou deux dans une tente remplie de 5000 fêtards en costume traditionnel ne manque pas d’attrait… Garder son identité, sa culture, n’empêche en aucun cas la modernité et l’avant-gardisme. Savant alliage dont il faut s’inspirer…

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