Purée Maison nous emmène au club Menstru Vacances. Jubilatoire.
Vous avez aimé Le Grand Bain de Gilles Lelouch ? Les Bronzés font du ski de Patrice Leconte ? Vous adorerez ce spot signé Purée Maison pour l'UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes). Un film de losers magnifiques destiné à illustrer la demande d'inscription du congé menstruel dans la loi. Par ici la bonne com pour les bonnes raisons !
C’est une pépite. De celles dont on entend parler par les potes, qui l’ont vue sur Instagram parce que l’agence, elle, ne connait pas les RP… Sous entendu, Purée Maison créée en 2015 ne court pas après les RP, et compte sur sa spécialité, le buzz qu’elle parvient à créer grâce à ses idées de génie…
Alors, on se régale en écoutant ce G.O qui soumet à ces cinq femmes inscrites au programme de « Menstru Vacances« , un séjour où des vous et moi allons découvrir les activités proposées par un coach pas ordinaire et excellent comédien, pour les vacances d’hiver.
Bouillottes en bandoulière, ces filles, « pardon, ces dames« , se rattrape le bonhomme, découvrent ainsi l’atelier crampes abdo, MDT (maux de tête), les deux heures de SPA… smes, puis la pause déjeuner, nausées et vomissements à volonté…
« La piscine n’étant pas au programme, évidemment« , complète-t-il, pour conclure, par ensuite « on chie, on chie, on fait caca, c’est là-bas, une cabine par personne« .
L’UNSA et Purée Maison ne lésinent ni sur la créativité, ni sur l’humour, ni sur la loose, grâce au jeu des comédiens désarmants de naturel sur ce sujet, disons-le difficilement traitable.
L’indice UNSA du moral des salariés de décembre 2025 prouve l’urgence de poursuivre le mouvement et de signer la pétitionici.
Car 65 % des femmes considèrent que la prise en compte de la santé féminine dans leur entreprise ou organisation n’est pas satisfaisante. Que la mise en place d’un congé menstruel, si elle est majoritaire (52 % des répondants y sont favorables), met cependant en lumière des clivages de genre ou d’âge.
L’UNSA demande l’inscription dans la loi d’un arrêt de travail spécifique, pris en charge et sans jour de carence, un congé menstruel rémunéré et confidentiel.
En effet, des divergences plus fortes encore se manifestent d’un point de vue générationnel : les congés menstruels sont plébiscités parmi les 18-24 ans (85%) tandis qu’ils sont majoritairement rejetés chez les 50-64 ans (59%). Enfin, 56% des femmes se prononcent en faveur de la mise en place des congés menstruels, contre seulement 47% des hommes.
L’UNSA demande l’inscription dans la loi d’un arrêt de travail spécifique, pris en charge et sans jour de carence, un congé menstruel rémunéré et confidentiel. Nul doute que cet ovni publicitaire ne plaide en faveur de cet arrêt déjà adopté en Espagne…