8 janvier 2020

Temps de lecture : 2 min

Une battle de cellules de crise de 10h

Soixante participants issus d’une promotion Master I, et une nuit pour gérer une crise majeure de réputation. Bienvenus en pédagogie immersive avec la 4ème édition de La Nuit de la Communication de Crise de Sup de Pub Bordeaux.

Soixante participants issus d’une promotion Master I, et une nuit pour gérer une crise majeure de réputation. Bienvenus en pédagogie immersive avec la 4ème édition de La Nuit de la Communication de Crise de Sup de Pub Bordeaux.

Le concept ? 1 équipe de journalistes affronte le temps d’une nuit 1 équipe s’immisçant dans la peau d’un comité de Direction d’une entreprise, jouant chacun un rôle bien précis (CEO, DG, DirCom, …). Pour le déroulé, les journalistes commencent par attaquer avec des scénarii de crises crédibles, et le comité doit défendre son entreprise exposée aux médias et à l’opinion publique. A 3h du matin, inversion des rôles, les journalistes se transforment en CODIR et l’ex entreprise en journalistes.

L’objectif ? Mettre en condition les étudiants face à de potentielles situations qu’ils rencontreront dans leur futur professionnel. Armés d’un cours dispensé au préalable par une intervenante spécialisée, les jeunes communicants sont soumis à l’intensité d’une épreuve qui se démarque par son originalité de format et ses conditions horaires atypiques (22h/6h).

Si l’exercice est fictif, stress, suspens et excitation sont eux bien réels pour les élèves de Master I Stratégie des Marques et Communication Globale qui prennent leurs nouvelles responsabilités éphémères très au sérieux tant dans l’attitude, la tenue que dans les échanges écrits et verbaux.

L’attaque du groupe de journaliste est libre. Les étudiants choisissent les supports, les médias, ou tous moyens qu’ils estiment crédibles pour s’exprimer. Dépêches AFP, articles en PQR, interview et reportages dans des journaux télévisés… chaque groupe rivalise d’originalité pour déstabiliser l’entreprise qui leur fait face.

Côté comité de direction, branle-bas de combat et chacun à son poste ! Il faut sauver coute que coute l’image de l’entreprise et protéger ses dirigeants face au déchainement de l’opinion. Organisation de conférences de presse, réponses aux médias à travers les voix des communicants de l’entreprise, c’est à ce moment précis que s’exprime le fruit de l’enseignement dans la pertinence des réponses appropriées aux situations.

Pour rajouter de la tension, les deux équipes ne sont pas initialement amenées à se rencontrer. Chacune est « enfermée » dans sa cellule de crise/presse et les deux intervenantes, Guillemette, spécialiste en communication de crise, et Hélène journaliste, font la liaison. Chaque coup porté à la porte annonce donc l’arrivée d’un message du camp d’en face créant de ce fait l’émulation chez nos participants.

Une grande conférence de presse vient clôturer l’événement où les deux groupes se retrouvent face à face pour échanger publiquement sur l’ensemble de l’affaire. Entre dernières tentatives de déstabilisations journalistiques et aplomb inébranlable des communicants, chacun est libre de se proclamer victorieux, l’exercice n’ayant pas une finalité de classement.

Il est 6h du matin, et après une nuit intense d’attaques, contre-attaques et rebondissements en tout genre, nos 60 étudiants en Stratégie des Marques peuvent rentrer chez eux dormir, sourires aux lèvres et souvenirs plein la tête.

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