Imaginée par un ex-designer de chez Meta, l’app repose sur Nano Banana, un modèle artificiel d’images intégré à Gemini.
L’expérience est pensée comme un photomaton : on prend une photo, l’IA génère aussitôt une série de mises en scène exotiques — dîner sur une plage, promenade en ville européenne, coucher de soleil californien — et le tour est joué.
« Je l’ai essayée pendant que j’étais en vacances, et mes fausses vacances ont l’air bien meilleures », s’est même amusée une internaute sur X.
La version gratuite se limite à six images, avant de basculer sur des forfaits payants (3,99 $ pour 30 images, jusqu’à 34,99 $ pour 300).
« J’ai créé cette petite appli photomaton pour les moments de burn-out, quand on a besoin de manifester la vie douce qu’on mérite — avec de fausses photos de vacances de soi », explique Laurent Del Rey, son concepteur sur X.
Ce qui est intéressant :
Ici, l’image n’accompagne plus l’expérience : elle la précède… et même la remplace. L’inversion logique – quoi que dystopique… – interroge la valeur du contenu, à l’heure où la quête d’authenticité reste centrale.
Notre insight :
Pour les communicants, la ligne est fine entre opportunité créative et risque d’érosion de confiance. À terme, les marques devront choisir : jouer avec la fiction assumée, ou redoubler de transparence pour ne pas brouiller définitivement la frontière entre réel et simulé.