« Grâce à l’intégration de ces droits, les utilisateurs pourront bénéficier de nouvelles fonctionnalités permettant un accès à la carte à une diversité d’œuvres et de contenus de haute qualité, disponibles en contrepartie d’un micropaiement », c’est-à-dire le paiement d’une petite somme, a indiqué TF1 dans un communiqué.
L’accord ouvre cette possibilité mais le dispositif n’est pas encore disponible sur TF1+. Lancée début 2024 et priorité stratégique du groupe, la plateforme est gratuite et propose une offre payante sans publicité, TF1+ Premium (5,99 euros par mois).
L’achat à la carte « nous permettra d’avoir une offre payante plus large et plus en phase avec ce que recherchent les Français qui consultent TF1+ », a déclaré le PDG du groupe, Rodolphe Belmer, au journal Les Echos.
Selon lui, cet accord est un « nouveau pas significatif » en raison du développement de cette « offre inédite par le micropaiement ».
Selon les termes de l’accord, cela pourra concerner les « œuvres financées par le groupe TF1 de manière substantielle ».
L’accord a été signé avec six syndicats de la production audiovisuelle (AnimFrance, SATEV, SPECT, SPI, USPA, SEDPA) et deux sociétés d’auteurs (SACD et Scam). Il se substitue à un précédent signé en décembre 2022.
Plus largement que la seule question de l’achat de contenus à la carte, cet accord « pérennise jusqu’à fin 2028 les engagements pris par le groupe TF1 » en termes d’investissement dans les fictions, les documentaires ou les dessins animés, a précisé ce dernier.
L’accord offre à TF1 « un accès à l’ensemble des droits » pour la télé classique et le streaming « sur une durée de 48 mois, pour l’ensemble des œuvres indépendantes qu’il finance à un niveau substantiel ».
Parmi les points de l’accord, « le Groupe TF1 amplifie son engagement en faveur de la création d’œuvres patrimoniales à hauteur de 12,57% de son chiffre d’affaires (contre 12,50% précédemment) ».