2 décembre 2022

Temps de lecture : 1 min

Sauvons la pub

Ce n’est pas si courant que la France puisse pousser un cocorico strident.  Et l’inscription des savoir-faire artisanaux et de la culture de la baguette mercredi dernier au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco est une bonne raison de le faire.

Edito

Et en ces temps froids, gris, plombés par la crise politique et économique, cette reconnaissance ne mange pas de pain – si, si, j’ai osé écrire ce jeu de mots facile mais je n’ai pu y résister –

Et puis, en allant voir sur le site de l’Unesco qui étaient les autres lauréats – par exemple la harissa tunisienne, le savoir-faire des maîtres du rhum léger de Cuba ou la culture apicole en Slovénie – j’ai découvert une autre catégorie, celle du : « patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente ». Et je me suis immédiatement dit qu’un autre emblème de notre pays pourrait y concourir. 48 % des Français ont une opinion négative de la publicité (et seulement 17% une opinion positive), selon une récente enquête Kantar Insights France, réalisée en partenariat avec l’Association Française du Marketing.

Alors, à quand le dépôt d’une demande officielle ? Sauvons la pub française, avant qu’il ne soit trop tard. Elle en vaut la peine.

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