5 février 2025

Temps de lecture : 2 min

Publicis, premier groupe de publicité au monde en 2024 grâce à un très bon 4e trimestre

Le groupe de communication a présenté mardi 4 février ses résultats annuels. Il a fait état d'un exercice 2024 avec un bénéfice de 1 660 millions d’euros en 2024, en progression de +26,5% par rapport à 1 312 millions d’euros en 2023. Malgré les difficultés macroéconomiques, le Groupe est confiant dans sa capacité à continuer à surperformer l'industrie l’an prochain. Il vise une croissance organique comprise entre +4 % et +5 % en 2025.

Le groupe publicitaire a annoncé des résultats annuels records en 2024 avec un bénéfice net de 1,66 milliard d’euros en progression de +26,5% par rapport à 1,31 milliard d’euros en 2023. Un bénéfice par action est de 6,62 euros en 2024, en hausse de 26,6 % comparé à 5,23 euros en 2023. Et une marge opérationnelle en augmentation de 6,6%, passant de 2,3 milliards d’euros en 2023 à 2,52 milliards d’euros en 2024.

Un revenu net de 14 milliards d’euros en 2024

Quant au revenu net du groupe (équivalent du chiffre d’affaires), il a enregistré une hausse de 6,6 % l’an dernier, pour atteindre un niveau record de 14 milliards d’euros. En données organiques, à périmètre et taux de change constants, cet indicateur a progressé de 5,8 % en 2024 et de 6,3 % sur le seul quatrième trimestre 2024.

Un quatrième trimestre 2024 qui affiche des résultats en progression avec un revenu net en hausse de +8,9 %, avec 3 854 millions d’euros contre 3 540 millions d’euros au quatrième trimestre 2023. « Les variations de taux de change ont eu un effet positif de 13 millions d’euros. Les acquisitions, nettes de cessions, ont eu un impact positif de 76 millions d’euros. La croissance organique est de +6,3 % », indique le communiqué de presse de Publicis Groupe.

« Grâce à une très bonne fin d’année, Publicis est devenu le premier groupe de publicité au monde en 2024. Nous finissons l’année à la première place et dans tous les domaines, en progressant trois fois plus vite que les autres holdings du secteur et cinq fois plus rapidement que les groupes de conseil. Nous avons affiché les ratios financiers les plus hauts de notre industrie tout en accélérant nos investissements dans l’IA et dans le recrutement de talents, et une fois encore, nous avons pris la tête des classements en termes de new business », déclare Arthur Sadoun, Président-Directeur Général de Publicis Groupe qui compte aujourd’hui 25 000 ingénieurs.

Des performances qui sont le résultat d’une stratégie de croissance organique et une croissance externe avec plusieurs acquisitions en 2024 : Aka Asia (agence de communication intégrée de Singapour), Spinnaker SCA (société de services spécialisée dans la supply chain), Downtown Paris (« creative and production house » spécialisée dans l’univers du luxe et de la beauté), Influential (première entreprise et plateforme marketing d’influence au monde), Mars United Commerce (entreprise indépendante de marketing commercial et Wibilong (plateforme SaaS de création de communautés clients) en décembre dernier. En 2025, le groupe prévoit de poursuivre sa politique d’acquisitions notamment dans les secteurs des données, de la technologie, des médias numériques, avec une enveloppe de 800 à 900 millions d’euros.

Perspectives positives pour 2025

Le groupe est confiant dans sa capacité à continuer à surperformer l’industrie en termes de croissance organique et d’indicateurs financiers l’an prochain. Il vise une croissance organique comprise entre +4 % et +5 % pour l’année 2025. Elle pourrait atteindre le haut de fourchette à +5 % « dans l’hypothèse d’une amélioration de la conjoncture mondiale, qui se traduirait par moins de réductions de dépenses de publicité traditionnelle, ainsi qu’une reprise des projets de transformation numérique chez les clients », indique Publicis Groupe.

Et, ce n’est pas la fusion annoncée entre les deux groupes américains Omnicom et IPG qui inquiète le PDG du groupe leader mondial de la publicité. Ce dernier y voit « de nombreuses opportunités », a-t-il confié dans une interview accordée aux Echos (publiée le 4 février).

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