4 avril 2024

Temps de lecture : 1 min

Prada Galleria : Scarlett Johansson filmée par Jonathan Glazer devient une héroïne hitchcockienne

Lorsque Jonathan Glazer filme Scarlett Johansson pour Prada Galleria, l’étrangeté, la beauté, le drame, ne sont jamais très loin. Enfin une oeuvre « publicitaire » digne du secteur du luxe, souvent en panne d’idées créatives. Cheers.

Afin de présenter le  sac à main Prada Galleria, Prada poursuit son partenariat avec l’actrice Scarlett Johansson. Un film réalisé par Jonathan Glazer dans lequel la comédienne interprète sur tous les registres une seule et même réplique pour montrer à quel point il y a dans cet art, une technique, de multiples jeux, et un travail intérieur profond qui fait passer l’acteur par des états non dénués d’émotion, bouleversants. Ainsi, la comédienne répète, s’immerge et Jonathan Glaser qui l’avait dirigée dans Under the skin en 2013, mène la danse, capte son travail comme une épreuve à la fois psychologique et technique. Il s’agit d’une ode au mécanisme du jeu, moteur du cinéma. Ces images étonnantes, fascinantes ont été réalisées à New York. Abstrait, irréel, et puis, après ces scènes tournées en noir et blanc, nous quittons le studio pour accompagner Sacarlett dans la rue, qui hèle un taxi, s’enfuit, pour ainsi dire,  telle une héroïne Hitchcokienne, pour se délester de cette épreuve, de cette performance intime.

Une fois n’est pas coutume, « un accessoire », ce sac Prada Galleria devient bien plus qu’un produit, ou qu’un objet, par la grâce de l’acting, de l’intention créative. Une manière de retourner dans le réel, le quotidien.

 

 

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