4 décembre 2019

Temps de lecture : 2 min

Play hard … work hard

Ils sont 8 à entrer dans l’amphi bondé. Devant eux, leurs camarades de promo qui se sont déjà – ou pas encore- prêtés à l’exercice, et un jury de professeurs et de publicitaires en exercice.

Ils sont 8 à entrer dans l’amphi bondé. Devant eux, leurs camarades de promo qui se sont déjà – ou pas encore- prêtés à l’exercice,  et un jury de professeurs et de publicitaires en exercice.

Le langage, très différent de celui qu’ils utilisent au quotidien, sonne juste. Les costumes, chargés de les remettre dans le contexte de leur prestation, démontrent quelques petits accommodements avec la réalité historique. Les références culturelles qui jalonnent leur propos révèlent un vrai travail de fond. Et leurs talents d’acteurs inattendus mais réels surlignent, devant un public hilare, cette nécessaire capacité d’éloquence liée à leur futur métier de communiquant.

De quoi s’agit-il ? du seminaire Revival auquel participe tout nouvel entrant à Sup de Pub. En guise d’initiation, pendant deux semaines ils recréent, à travers une pièce de théâtre, la vie d’une agence de publicité des années 40, 50, 60, 70 ou 80 ! Ils revisitent un temps qu’ils n’ont pas connu à travers les vêtements, les objets du quotidien, l’actualité, ou encore les expressions de l’époque. Tout est passé au crible, « à la manière de ».

Après avoir choisi une année en particulier et une marque de l’époque qui existe toujours aujourd’hui, chaque groupe d’étudiants doit écrire et interpréter 3 scènes. Chacun doit avoir un rôle à jouer, le fond doit être informatif et le ton humoristique. La première scène retrace un brainstorming de l’agence après réception d’un brief de la marque, la deuxième met en scène l’annonceur qui n’est pas satisfait du travail fourni par l’agence, et, enfin, la dernière révèle un annonceur (enfin) ravi de la publicité présentée par l’agence. Voilà pour les contraintes, premier élément à apprivoiser dans les métiers de la communication.

Ce que les étudiants apprécient dans l’exercice ? L’aspect ludique du séminaire, notamment à travers le choix des costumes et des accessoires. Mais ce séminaire, construit sous forme de challenge, avec une échéance courte, révèle d’autres atouts pédagogiques. Pour réinterprèter une époque qu’ils connaissent mal ou peu, ils doivent fouiller. Et qu’il s’agisse des archives de l’INA ou du grenier de leurs-parents, cela leur permet de nourrir, de façon impliquante, une culture générale indispensable. Pendant toute la durée du séminaire, les étudiants bénéficient d’une grande autonomie, chacun a un rôle, annonceur, créatif, assistant, chef de projet, … Ils sont libres d’organiser leur temps comme ils le souhaitent, tout en écrivant une histoire. Celle de la pièce mais aussi, et surtout, celle de leur publicité. Tout au long de ce processus, ils sont coachés, accompagnés, pour faire éclore leurs idées, les aider à élaborer une publicité de l’époque, sans anachronisme. Une initiation ludique et formatrice à la vie de communiquant.

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