10 octobre 2016

Temps de lecture : 3 min

A partir du 1er novembre, la France arrête de fumer

Vous êtes fumeurs et vos nombreuses tentatives pour arrêter vous font perdre espoir ? Stoppez tout et prenez quelques minutes pour lire cet article. A partir du 1er novembre, Santé Publique France et DDB°Paris lancent l’opération le « Moi(s) sans tabac ». Et comme le proclamait si bien Aimé Jacquet, ancien sélectionneur de l’Equipe de Foot de France : « Cette victoire, on va aller la chercher tous ensemble ».

Vous êtes fumeurs et vos nombreuses tentatives d’arrêter vous font perdre espoir ? Stoppez tout et prenez quelques minutes pour lire cet article. A partir du 1er novembre, Santé Publique France et DDB°Paris lancent l’opération le « Moi(s) sans tabac ». Et comme le proclamait si bien Aimé Jacquet, ancien sélectionneur de l’Equipe de Foot de France : « Cette victoire, on va aller la chercher tous ensemble ».

En buvant un café, à la fin d’un repas, posé en terrasse, après une réunion… Au cours d’une journée, les occasions de griller une cigarette sont nombreuses et chers lecteurs sachez-le, vous faites peut-être partie des 13 millions de fumeurs quotidien en France. Etonnant quand on sait que la clope est la première cause de mortalité évitable dans notre pays avec 73 000 victimes chaque année.

Alors pourquoi ne pas arrêter ? « J’en suis à ma dixième tentative »; « La dernière fois que j’ai essayé d’arrêter, j’ai pris 8 kilos »; « Il faut se couper du monde pour réussir »… L’arrêt du tabac met les nerfs à rude épreuve mais il se pourrait bien qu’une opération de la Santé Publique, avec le concours de l’agence DDB°Paris, change la donne. L’idée ? Lancer la 1ère édition du « Moi(s) sans tabac » à partir du 1er novembre et donner un bon coup de pouce à 60% d’accros à la nicotine qui souhaitent arrêter.

« Ensemble nous sommes invincibles »

Une campagne nationale sur fond de défi collectif qui doit permettre d’engager la « communauté » des fumeurs, surmonter les épreuves à plusieurs et se sentir moins seul. En Angleterre, une chanson résume bien l’état d’esprit de cette campagne et des ambitions des pouvoirs publics : « You will never walk alone », chantée par les fans du club de football de Liverpool. Pour Anna Mercier, chargée de communication tabac, direction de la prévention, promotion et santé à l’INPES, la solidarité est un des enjeux majeurs de cette initiative et l’inspiration est venue tout droit… d’outre-Manche : « Moi(s) sans tabac » s’inspire de « Stoptober », une campagne mise en place par Public Health England depuis 2012 et qui s’appuie sur des valeurs positives de défi collectif. L’objectif est de proposer à tous les Anglais fumeurs d’essayer d’arrêter de fumer en même temps, pendant 28 jours. Outre les résultats spectaculaires, une augmentation de 50% des tentatives d’arrêt du tabac dès la première année, on a vraiment été séduit par ce positionnement aux valeurs positives, loin des standards habituels ».

En effet, un mois sans tabac multiplie par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement, et passer le cap des 30 jours est peut-être l’épreuve la plus difficile à surmonter. Un dispositif en forme de renaissance, avec le « moi sans tabac », qui doit faire prendre conscience aux fumeurs de la nouvelle vie qui s’offre à eux et les avantages à en tirer : santé, bien-être, économie financière… « Quand on décide d’arrêter de fumer, on repousse toujours à demain. Avec cette campagne qui démarre ce 10 octobre, le rendez vous des bonnes résolutions est donné pour le 1er novembre. « Demain » ne pourra plus être une excuse. Et pour y arriver, le fumeur a besoin d’être soutenu et de sentir une certaine émulation autour de lui, d’être supporté par ses proches ou son environnement. On cherche vraiment à dédramatiser et à montrer qu’arrêter est un plus dans sa vie, et non un fardeau », souligne Nicolas Kabassakakis, directeur commercial de l’agence DDB°Paris.

Pour se mettre en jambe et se préparer psychologiquement, le « moi(s) sans tabac » commence donc dès aujourd’hui avec le lancement de spots télé mettant en scène plusieurs personnages arrêtant de fumer : prise de décision, soutien des proches, doutes, fierté d’arriver aux 30 jours… Elle sera relayée par une campagne d’affichage « En novembre, on arrête ensemble », des spots radios, un dispositif numérique et par une animation événementielle dans les plus grandes villes de France.

Rendez-vous l’année prochaine

Pour prendre pleinement part à cette opération commando, vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire via le site tabac-info-service.fr ou sur l’application mobile Tabac info service, qui a fait peau neuve pour l’occasion, pour recueillir des conseils pratiques ou des séances de coaching personnalisées. Un kit de « survie » est également disponible et si vous avez besoin d’un soutien téléphonique, des tabacologues vous répondent au 3989. Enfin, ce « moi(s) sans tabac » s’associera du 17 octobre au 30 novembre à l’une des séries les plus populaires du petit écran : « Plus belle la vie ». Les personnages vivront ainsi en temps réel ce que les Français endurent pendant ces 30 jours.

Ce premier événement pose les bases d’une initiative appelée à se répéter dans le temps : « Cette campagne a vocation à être pérenne et doit nous permettre de faire évoluer le dispositif si besoin. De plus, le mois de novembre va nous permettre de communiquer à une période où l’attention par rapport à ce type de problématique est faible », déclare Anna Mercier. Et petit plus pour les hommes qui pourront également en profiter pour laisser pousser leur moustache à l’occasion de movember, qui œuvre pour la santé masculine.

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