14 septembre 2022

Temps de lecture : 3 min

« Nous faisons aujourd’hui partie d’un réseau de plus de 9 000 talents Media.Monks dans 32 pays », Wale Gbadamosi Oyekanmi

L’annonce de la nouvelle identité de Dare.Win qui devient Media.Monks Paris est tombée hier. Son ton conquérant laisse déjà présager des moyens importants mis à disposition de Wale Gbadamosi Oyekanmi qui, impossible de l’ignorer pour ses concurrents, est désormais très bien placé pour remporter des budgets qu’il pourra accompagner de A à Z. L’interview du principal intéressé, c’est par là !

 

INfluencia: cela fait deux ans que la fusion a été actée. Aujourd’hui vous annoncez en grande pompe le changement de nom, d’identité, de locaux. Pourquoi ce délai ?

Wale Gbadamosi Oyekanmi : effectivement, cela fait deux ans, mais, il fallait, vous l’imaginez bien, préparer le futur, organiser, accompagner les équipes, faire en sorte que l’ensemble des membres aient intégré cette mutation. Alors oui, le moment est venu pour Dare.Win de laisser sa place à Media.Monks Paris, qui affiche +50% de croissance de ses effectifs (près de 200 talents à ce jour avec les équipes de Mighty Hive) et de son business depuis la fusion. C’est un signe fort que nous envoyons au marché. Le signe qu’après avoir travaillé à faire de Dare.Win, l’une des agences créatives les plus innovantes en matière de social media, nous prenons une nouvelle dimension qui est de réinventer le marketing de nos clients et de les accompagner dans leur transformation grâce à une offre digital-first intégrée qui combine contenu créatif, technologie, performance via la data et l’achat média. Je suis très fier d’être à la tête de cette équipe exceptionnellement moderne, qui prouve chaque jour que diversité, inclusion, sont des facteurs de succès.

IN. : pas de pincement au cœur d’abandonner un si beau nom ?

W G. O. : Dare.Win est un beau nom, mais j’ai le sentiment de clore un chapitre de 11 ans, le temps qu’il a fallu pour en arriver là aujourd’hui. En devenant Media.Monks Paris nous gagnons aussi des collègues, puisque nous faisons aujourd’hui partie d’un réseau de plus de 9 000 talents Media.Monks dans 32 pays. C’est le début d’une nouvelle aventure, la suite s’annonce très belle.

IN. : les entreprises sont aujourd’hui dans une situation complexe, et la communication est confrontée à des mutations que personne ne maîtrise vraiment. Comment s’annonce pour vous cette séquence ?

W G. O. : nous sommes une entreprise digitale native, et les annonceurs vont avoir besoin d’aller à l’essentiel, à l’efficacité. Du fait de notre nature même, nous avons l’avantage de ne pas avoir à gérer notre propre transformation, comme bien des acteurs, nés avant. Donc toute notre énergie est déployée vers les clients pour les aider à grandir et les accompagner dans leur transformation digitale.

IN. : c’est une théorie ? Ou une réalité ?

W G. O. : nous sentons par les demandes que les annonceurs sont séduits car pour eux, simplifier le process sur le local, le national, l’international est primordial.

IN. : quels sont vos concurrents directs ?

W G. O. : il y a une nouvelle génération de groupes qui se sont d’ailleurs récemment rebrandés, comme Brandtech, Accenture Song.

IN. : BETC, Publicis, Havas sont-ils des concurrents ?

W G.O. : oui bien sûr ils restent des concurrents et sont forts sur leurs marchés. Ensuite, si nos clients sont pour 50% des acteurs liés à l’adtech, tels que Netflix, Google, YouTube ou PlayStation, nous comptons désormais parmi nos clients des marques internationales comme L’Oréal, BMW, MINI…. Ce n’est pas anodin.

IN. : diriez-vous être nés au bon moment, du bon côté ?

W G.O. : d’une certaine manière, oui, puisque nous avons pleinement évolué dans le digital et sommes à même de conseiller nos clients de la meilleure façon possible.

IN. : les clients eux, sont-ils bien éduqués à l’adtech ?

W G.O. : ce sont généralement des acteurs qui ont compris l’importance du digital, -une compréhension qui a été accélérée par la covid-, sans pour autant avoir complètement adopté les nouveaux outils. C’est là que nous intervenons, en leur proposant des recommandations complètes et intégrées aussi bien sur le content que sur la data, achat média digital et technologie.

IN. : et côté consommateurs, n’y-a-t-il pas un besoin d’humain, de prise en compte de ce qu’ils sont, de leurs évolutions aussi ?

W G.O.: nous n’oublions pas le consommateur. Une idée, un projet, une marque locale, peuvent avec le digital, étendre et défendre leurs expériences. Ces outils permettent de créer le lien. Les artistes digitaux, musicaux, sociaux etc peuvent remplir des stades, susciter l’intérêt… Là où certains mettaient 5 ans à se créer une notoriété, à faire exister une idée, à lever des fonds, il est aujourd’hui possible de monétiser, d’amplifier le lien physique en étant fort et pertinent. Un lien qui reste fondamental d’ailleurs, pour la bonne santé mentale qui elle aussi a été mise à mal pendant la covid.

Après une crise sanitaire qui a eu tendance à nous isoler, c’était important pour nous d’avoir un lieu où se retrouver et échanger, tout en conservant jusqu’à 40% de télétravail.

IN. : à l’heure où toutes les entreprises réduisent la voilure en termes de locaux qui sont désormais « différents », quelle est votre politique dans ce domaine et quid du télétravail ?

W G.O. : nous avons désormais la chance d’occuper de nouveaux locaux de 1200 m2 dans le 10eme arrondissement de Paris, qui est un espace conçu pour accueillir tous nos talents Media.Monks Paris, mais aussi tous collègues Media.Monks du monde entier. Après une crise sanitaire qui a eu tendance à nous isoler, c’était important pour nous d’avoir un lieu où se retrouver et échanger, tout en conservant jusqu’à 40% de télétravail.

 

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