En début d’année, personne n’aurait pu prédire que le monde changerait aussi radicalement.  La pandémie  de  Covid-19  nous  a  frappé  de plein fouet, et aucune industrie n’est à l’abri. L’une des principales  conséquences  de  cette  crise  est  l’explosion  du  recours  au  digital  qui  est  devenu,  en quelques  mois,  la  seule  option  pour  assurer  la  continuité  des  activités.  Si  la  crise  a  généralisé  letélétravail, elle a aussi obligé les entreprises à repenser leur façon de communiquer avec leurs clients. 
Qu’il s’agisse d’entreprises B2B, B2C ou encore B2B2C, toutes ont dû faire face aux mêmes défis, revoir leurs stratégies marketing, réévaluer leurs canaux de communication et surtout faire preuve de créativité et d’innovation. Preuve que cette période est sans précédent, une étude Gartner révèle que 61% des CMO interrogés affirment avoir adapté leur communication et 44% d’entre eux ont annulé un projet marketing. Enfin, ils sont 57% à espérer un retour à la normale d’ici 18 à 24 mois ! Rien que ça… Être agile et oser. Il y a encore quelques mois, 6 mois pouvaient s’écouler entre une idée de projet et son implémentation. Suite  à  la  pandémie  et  dans  un  contexte  évoluant  régulièrement  (et  différemment  par  marché),  les bonnes idées doivent devenir réelles très vite ! L’ampleur et l’impact du confinement sur le business ont forcé les organisations à s’adapter rapidement.
La nécessité de tenter de nouvelles expériences
Pour les marketers cela s’est traduit par la nécessité de tenter de nouvelles expériences, d’expérimenter de nouveaux formats et/ou plateformes pour mieux cibler les audiences. Et si certains essais sont des échecs, ils ne doivent en aucun cas devenir un frein mais servir de leçon pour plus tard. Chez  Zendesk,  nous  avons  par  exemple  lancé  une  émission  matinale -Zendesk  Morning  Show-diffusée deux fois par semaine et qui a duré 14 épisodes. En proposant des formats courts (allant de 2 à une vingtaine de minutes) nous avons su nous adapter au contexte.
L’objectif n’est pas d’être parfait…
Là encore, il est important de rappeler que l’objectif n’est pas d’être parfait, mais de démontrer sa capacité à agir, d’être créatif et surtout d’essayer, à chaque fois. Proposer des contenus accessibles. Suite  à  la  crise  du  Covid-19,  certains  contenus  marketing  (rapports,  les  études…)  n’étaient  pas accessibles librement. Et beaucoup de personnes ne souhaitent pas devoir s’inscrire pour visionner ou lire du contenu de qualité. Et ce d’autant plus qu’ils peuvent avoir accès à une multitude d’informations plus simplement. Désormais, les consommateurs veulent savoir si une marque véhicule leurs valeurs et leurs attentes dans  leur  communication.  Les  marketers  doivent  donc  oublier leur  mentalité de  “vendeurs” et se concentrer  davantage  sur  les  besoins  de  leur  audience.  Il  ne  s’agit  pas  uniquement  de  rendre  les contenus disponibles, encore faut-il donner le choix aux clients de pouvoir passer un thème, regarder les  passages  qui  les  intéressent,  etc.  Ainsi,  autant  ils  apprécient  Netflix,  autant  ils  veulent  pouvoir visionner des contenus à la demande, quand ils veulent et ce sur n’importe quelle plateforme. Cela est encore plus vrai aujourd’hui qu’avec le télétravail, les frontières entre vie privée et vie professionnelle s’estompent.
Stop au trop plein d’informations
Depuis  quelques  semaines  et  notamment à  cause  de  la  crise,  on  observe  que  les  marques communiquent  beaucoup  et  parfois,  beaucoup  trop.  Résultat,  les  consommateurs  sont  submergés d’informations, entraînant ainsi une lassitude.La solution ? Commencer d’abord par regrouper par tous les contenus (vidéos, blog posts, études, webinaires…) par thème afin qu’on puisse les retrouver plus facilement. De plus, nul besoin d’en développer de nouveaux, il est parfois plus pertinent d’exploiter ceux existants en les présentant sous différents formats. Cela oblige à innover et repenser ses activités marketing. Par exemple, cette année, notre conférence annuelle Zendesk Roadshow France est devenue virtuelle, et n’a duré que 2 heures. Nous avons proposé différents formats afin notamment que les participants puissent interagir entre eux et avec nous.
Proposer des campagnes et des contenus pertinents.
La  Covid-19  a  rappelé  aux  marketers  que  la  pertinence  est  la  clé  de  la  réussite  et  que  leur  objectif principal consiste à communiquer sur les produits et solutions de leur entreprise pour intéresser leur public. Le tout, bien entendu, en adaptant les messages en fonction des tendances ou du marché. Cette  année  encore  plus,  les  campagnes  marketing  et  les  contenus  diffusés  doivent  être  pertinents pour l’audience ciblée. Le tout en étant créatif et en partageant des actions positives afin d’établir un lien avec le public et humaniser la marque. C’est le cas notamment des entreprises qui ont ouvert leur espace de restauration au personnel de santé durant le confinement. Ou encore les profs de fitness ou de yoga qui ont proposé des cours virtuels durant la quarantaine. Qui l’eut cru ! Repenser son marketing-mix Tandis  que  nous  sortons  peu  à  peu  de  la  pandémie,  établir  de  nouvelles  méthodes  de  travail  est primordial.  Certains  processus  mis  en  place  durant  la  crise  du  Covid-19,  notamment  au  sein  des équipes marketing, vont devenir la norme à long terme.
La  stratégie  de  publipostage  va  aussi  changer.
Si certaines stratégies marketing offline d’avant la crise perdureront, le recours au digital ne faiblira pas. Ainsi,  les  évènements  rassembleront  plutôt  des  petits  groupes  de  discussion,  loin  des  grands rassemblements  à  gros  budgets.  La  stratégie  de  publipostage  va  aussi  changer.  Avec  plus  de collaborateurs en télétravail, ils auront la possibilité d’indiquer l’adresse à laquelle ils souhaiteront recevoir   leurs   courriers.   Une   nouvelle   opportunité   pour   les   entreprises   de   personnaliser   leur communication. Bien entendu, tous ces changements ne seront pas uniformes dans tous les marchés ou pays. Certains clients seront plus enclins à rester devant leurs ordinateurs pour des réunions virtuelles de 2 à 3 heures. D’autres préféreront les face à face ou opteront pour des formats plus courts. Il n’existe donc pas de solution unique, aux marketers de réévaluer leurs plans à long terme et les adapter à la ‘nouvelle réalité’ et à un public, une audience en constante évolution.