11 septembre 2016

Temps de lecture : 2 min

Lutter contre la pollution ne peut être que bénéfique pour les agences et les annonceurs

La moitié de la population mondiale, 3,5 milliards de personnes, respire au quotidien de l'air pollué, selon le Yale Environmental Performance Index sorti en janvier 2016. Comme face aux mutations digitales de nos économies, l'innovation constitue la meilleure réponse pour l'Homme. INfluencia se penche sur les dernières.

La moitié de la population mondiale, 3,5 milliards de personnes, respire au quotidien de l’air pollué, selon le Yale Environmental Performance Index sorti en janvier 2016. Comme face aux mutations digitales de nos économies, l’innovation constitue la meilleure réponse pour l’Homme. INfluencia se penche sur les dernières.

Depuis le début de la crise financière et économique, les prophètes de l’innovation se frottent les mains : ils peuvent répéter à qui mieux-mieux que face à la chienlit industrielle, le chômage, la mondialisation, la mutation digitale et les défis de l’uberisation, l’innovation est la seule et unique réponse. Sans elle point de salut. Le Darwinisme social qui se dessine à l’horizon ne récompensera que les novateurs audacieux, clament-ils à raison. L’innovation est également la meilleure arme pour sortir de l’ornière environnementale creusée par nos égoïsmes aveugles. Quand il s’agit de lutter contre la pollution atmosphérique, la technologie créative apporte des réponses.

Deux chiffres dressent avec gravité l’ampleur des enjeux et de l’urgence. Primo, la pollution atmosphérique est responsable d’un décès sur dix dans le monde, six fois plus que le paludisme. Selon la Banque mondiale ce fléau sanitaire entraîne 199 milliards d’euros de pertes de revenus par an pour l’économie mondiale. Secundo, l’Organisation Mondiale de la Santé estimait, en 2014, que 7 millions de personnes étaient mortes prématurément en 2012 à cause de la pollution de l’air. Pour l’Homme et Dame nature, la nécessité d’actions relève de la survie. INfluencia passe en revue les dernières innovations censées apporter des réponses.

En plein milieu de l’été, le designer new-yorkais, Nikolas Bentel, dévoilait un tee-shirt connecté d’un nouveau genre. Le modèle intitulé Aerochromics possède des capteurs détectant le niveau de pollution atmosphérique et change de couleur quand l’index de qualité de l’air défini par l’Agence nord-américaine de la protection environnementale atteint le niveau 60. « Quand je commence à travailler sur un sujet, je dresse un scénario futuriste pour imaginer où en sera notre monde si nous continuons d’ignorer la pollution, et comment les objets qui nous entourent seront contraints de changer « , commente Nikolas Bentel sur son site.

Recycler l’air pollué en des objets utiles, le défi aussi des agences?

Plusieurs mois avant, l’artiste chinois Nut Brother avait paradé plusieurs semaines dans les rues de Pékin en tenant une brique qu’il avait conçu lui même en aspirant pendant 100 jours les particules des brouillards de pollution de la capitale chinoise. Tandis qu’avec son Smoke Free Project, l’artiste néerlandais, Daan Roosergaarde, annonçait la construction prochaine à Rotterdam d’une tour modulaire purificatrice d’air capable de transformer la pollution en des bijoux.

De son côté, la start-up indienne Gravity Labs recycle en encre, les particules mortelles que nous respirons dans toutes les grandes métropoles développées. A noter aussi qu’en utilisant la technologie inventée par Fluid Interfaces Group, qui fait partie du Media Lab du MIT, le stylo Air-Ink peut fonctionner pendant 30 à 50 minutes en utilisant uniquement la pollution atmosphérique des pots d’échappement. C’est une première mondiale. Tout comme pour l’invention de la start-up de San Francisco Calysta qui transforme du méthane en nourriture pour poisson.

Ces innovations ne permettront pas encore de réduire les 300 000 crises d’asthme déclenchées dans le monde chaque année par la suie présente dans l’air. Mais c’est déjà un début. Surtout elles peuvent donner des idées aux agences et marques en quête de valeur servicielle. En juin dernier, INfluencia rappelait que donner du sens à une marque et rendre l’ensemble tangible au yeux de ses clients constituait les deux rôles d’un prototype en communication. Et si cet objet non finalisé devenu incontournable et ouvrant de nouveaux horizons dans la relation entre agences et annonceurs devenait un outil pratique de lutte contre la pollution de l’air ?

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