7 mai 2015

Temps de lecture : 2 min

Ligue des Champions : un événement lucratif pour les villes

Si la Ligue des Champions offre aux clubs de football un rayonnement médiatique et économique sans égal, d’autres acteurs profitent de l’aubaine. Dans son sillon, la reine des compétitions profite largement à l’industrie du tourisme et des transports, comme le montre une infographie réalisée par GoEuro et Onefootball.

Si la Ligue des Champions offre aux clubs de football un rayonnement médiatique et économique sans égal, d’autres acteurs profitent de l’aubaine. Dans son sillon, la reine des compétitions profite largement à l’industrie du tourisme et des transports, comme le montre une infographie réalisée par GoEuro et Onefootball.

Du premier tour à la finale, la Ligue des Champions représente 215 matchs et génère 778 700 voyages. De l’Italie à l’Espagne en passant par l’Allemagne, le gratin du football s’affronte un peu partout en Europe et le tourisme et le transport se frottent les mains. Pour vous donner une idée, la compétition génère 237 millions d’euros de revenus et l’aubaine pour les villes est considérable. Des phases de poules jusqu’aux demi-finales, les sommes perçues par l’industrie touristique peuvent atteindre jusqu’à 5 637 000 d’euros. Pour information, le Bayer Munich, le Real Madrid et le FC Barcelone ont atteint 5 fois le dernier carré des 6 éditions précédentes. Un joli coup de pouce.

Gros potentiel en Angleterre

Coup dur cette année pour les clubs anglais avec les éliminations précoces de Chelsea, Arsenal et Manchester City. Avec aucun représentant à partir des quarts de finale, Londres et Manchester se privent de revenus supplémentaires : 1 879 000 d’euros pour chaque équipe qui aurait continué après les huitièmes de finale. Mais que l’industrie du tourisme et du transport se rassurent. City et United pour Manchester, et Arsenal et Chelsea (voire Tottenham) pour Londres devraient être présents dans le dernier carré dans les décennies à venir.

Revers de la médaille, quand deux clubs d’une même ville s’affrontent, comme ce fut le cas cette année avec l’Atlético Madrid et le Real Madrid en quart de finale, le manque à gagner n’est pas négligeable : 1 797 800 euros. Si le tirage au sort avait été différent et que la Juventus de Turin, l’AS Monaco ou encore le PSG avaient affronté l’un des deux clubs de la capitale, les revenus lliés au transport/tourisme à Madrid auraient été les suivants : 852 300 euros, 828 600 euros et 593 000 euros.

Finale = jackpot

La finale, qui aura lieu à Berlin le 6 juin prochain, devrait rapporter un peu plus de 36 millions d’euros à la ville, à partager entre le logement, les transports publics locaux, les souvenirs et extras… Et force est de constater que disputer une finale dans son propre stade n’est pas toujours une bonne chose. En 2012, le Bayer Munich et Chelsea s’affrontaient à l’Allianz-Arena… de Munich. En plus de se priver de recettes supplémentaires pour la ville, l’équipe de Franck Ribéry avait échoué lors de la séance des tirs au but. Si les plus grands clubs cherchent à générer davantage de nouveaux revenus, il y a peut-être quelque chose à faire dans le tourisme et le transport…

Infograhie réalisée par GoEuro et Onefootball

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