1 septembre 2022

Temps de lecture : 1 min

Les acteurs de l’économie sociale et solidaire énoncent les « 10 commandements de la sobriété »

Invitée à s’exprimer devant le patronat lundi dernier, la Première ministre Elisabeth Borne a exhorté les entreprises à réduire rapidement leur consommation d’énergie de manière à éviter des mesures de « rationnement ». Un moyen dévoyé pour le gouvernement Macron d’échapper à ses propres responsabilités ?

« Si chacun ne prend pas sa part, des coupures brutales de gaz pourraient avoir lieu, du jour au lendemain, avec de graves conséquences économiques et sociales », alertait ce lundi Elisabeth Borne depuis l’Université d’été du Medef. La Première ministre appelle ainsi les entreprises à établir en septembre des « plans de sobriété » énergétique pour « arrêter dès maintenant toutes les consommations d’énergie qui ne sont pas indispensables ». Vous l’aurez compris, dans un contexte d’inflation des prix de l’énergie et de transition énergétique encore balbutiante, c’est avant tout aux entreprises de se serrer la ceinture.

Message reçu par les acteurs de l’économie social et solidaire… sans pour autant laisser l’Etat échapper à ses responsabilités. Bien au contraire, lors des UEED – Universités d’Été de l’Économie de Demain –, les adhérents du Mouvement Impact France ont ainsi défendu « 20 propositions pour l’économie de la sobriété », parmi lesquelles figurent « les 10 commandements », toutes à destination de l’État pour « construire, à partir de la sobriété, une nouvelle prospérité ». « La sobriété ce n’est pas seulement pour passer l’hiver mais c’est intégrer autrement les limites des planétaires », lance ainsi Caroline Neyron, directrice générale du Mouvement Impact France. C’est toujours bon de le rappeler. On citera pêlemêle un appel à « décarboner les entreprises », en rendant notamment le bilan carbone obligatoire pour les entreprises de 50 salariés et plus, l’interdiction de la publicité sur les produits les plus émetteurs de CO2 ou encore un barème de l’impôt sur les sociétés assis sur la part « durable » de leur chiffre d’affaires. On ne peut pas combattre toute l’inflation du monde… mais chacun doit y jouer sa part.

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