6 février 2024

Temps de lecture : 4 min

Romance lance brillamment le recrutement de 4000 jeunes pour grossir les rangs de l’armée de l’Air et de l’Espace

Comment attirer la Gen Z dans l’Armée de l’Air et de l’Espace? Ces jeunes que l’on dit « difficiles à séduire », exigeants, et pour lesquels le travail doit avoir un sens? C’est la question ardue à laquelle l’agence Romance a répondu avec une campagne intelligente, engageante, mais surtout pleine d’humanité et d’humour. De quoi faire craquer les 16-29 ans pour l’un des 50 métiers que l’Armée de l’Air et de l’Espace propose…

« Et si c’était pour vous? » est la question que pose l’armée de l’Air et de l’Espace aux jeunes, dans cette grande campagne de recrutement qui démarrera le 7 février prochain. Une formule qui correspond à la nécessité désormais d’éviter les injonctions, et de communiquer sur le sens du travail, de sa (vraie) vie. Qu’on se le dise, la génération Z, souvent auto-proclamée « génération sacrifiée » à travers les crises successives, n’est pas prête à tirer une croix sur sa vie en faisant un travail qui ne lui plaît pas. Ainsi, 46% des 18-29 ans estiment que la réussite professionnelle c’est effectuer un travail qui leur plaît et leur angoisse principale provient de l’idée de s’ennuyer au travail (37%), juste après le fait de ne pas être bien rémunéré (46%). Alors, oui, cette question fondamentale « Et si c’était pour vous? » prend tout son sens… en se mettant, d’une certaine manière du côté de ces jeunes qui cherchent leur juste place.

« obtiens un diplôme, ensuite tu feras ce que tu veux ».

Important aussi de souligner que cette question met en perspective la réalité.  Les jeunes lycéens éprouvent la contrainte de devoir choisir une voie par défaut, souvent pour rassurer leurs aînés, et remplir en quelque sorte un contrat tacite synonyme de… « obtiens un diplôme, ensuite tu feras ce que tu veux« . Une perte de temps, bien souvent. « Une « vie volée » qui peut aller jusqu’à 5 ans, c’est beaucoup », commente le psychologue Maurice Trojman, « surtout lorsqu’il s’agit d’étudier non pour soi, mais pour rassurer les parents ». De leur côté, les jeunes actifs expérimentent la vie professionnelle et se rendent déjà compte qu’ils ne se sentent pas à leur place avec des métiers qui n’ont pas de sens selon eux. Cela a conduit à la fameuse « grande démission », à « la démission silencieuse » ou encore au « bore-out », comme les médias l’ont si bien relayé depuis la première pandémie.

« Il était important pour comprendre l’ampleur de notre tâche, de nous mettre à la place des jeunes. La grande tendance du moment est de répéter à tout va qu’ils ne veulent plus travailler, qu’ils sont désengagés… En réalité, comme l’explique  Christophe Lichtenstein, président de l’agence Romance, « cette soi disant fainéantise, révèle surtout le rejet de l’ennui, le manque de concret et le sentiment d’inutilité au travail. Ainsi, ce n’est pas qu’ils ne souhaitent pas travailler, mais plutôt qu’ils ne veulent pas d’un travail qui ne les anime pas. »

Du côté de l’armée de l’Air et de l’Espace, le besoin de recruter est impérieux. « Il est clé pour le maintien des opérations en cours, pour assurer ses missions mais aussi pour préparer l’avenir. En effet, l’institution doit mettre le renouvellement de ses effectifs au cœur de ses priorités », poursuit Manuel Alvarez, Général de Corps Aérien, Directeur des Ressources Humaines de l’armée de l’Air et de l’Espace (DRHAAE) en direct du salon de l’Étudiant où se déroulait la conférence de presse de lancement de l’opération.

En 2024, ce sont plus de 4000 postes qui sont à pourvoir.

Rêve d’Icare ou du care ?

« Appartenir à la communauté des aviateurs, c’est être en lien avec son époque, partager la passion de l’aéronautique, et accéder au rêve d’Icare ! » s’enthousiasme Manuel Alvarez , l’institution a de réelles perspectives à offrir à la jeunesse en matière d’emploi, à l’instar des grandes entreprises françaises du monde civil. Ce quelle prouve au travers de ses capacités de formation continue et de la stabilité professionnelle qu’elle propose ». En effet, l’armée de l’Air et de l’Espace offre tous les métiers nécessaires à l’accomplissement des missions qui lui sont dévolues. Qu’un jeune s’engage sans le BAC (militaire du rang), entre BAC et BAC+2 (sous-officier) ou au-delà (officier), il est aujourd’hui toujours possible pour une jeune recrue d’obtenir un premier contrat militaire. Et si elle le souhaite, de faire carrière par le biais de la formation et de la promotion interne.

Et c’est ainsi que cette année, et jusqu’en 2027, l’armée de l’Air et de l’Espace va ouvrir près de 4000 postes par an dans plus de 50 métiers différents et faire bénéficier tous ceux qui la rejoindront de formations qualifiantes et valorisées, répondant tant à leurs aspirations personnelles et professionnelles qu’aux besoins de l’institution et à la réalité du marché de l’emploi.

Parmi ces cinquante métiers, agence et annonceur ont choisi de montrer dans leurs trois spots, des métiers inhabituels de manière habile et drôle, « et surtout visant à montrer que les métiers sont aussi variés que dans le civil », ajoute Alvarez.

Déjouer les idées reçues grâce à trois spots où les malentendus sont vite dissipés

Ainsi, un jeune maître-chien rencontre une jeune femme lors d’un premier dating. Celle-ci l’interroge sur la photo du chien qui lui sert de fond d’écran Iphone. Le jeune homme répond qu’il s’appelle Neiko, pour finalement lui expliquer que ce que préfère son animal de compagnie dans le métier, c’est l’hélico… Cette dernière tique « l’hé…? « . La scène suivante permet d’éclairer le spectateur sur la réalité du métier.

Dans le deuxième film, c’est une jeune personne qui arrive chez la mère de son pote de lycée devenu mécanicien…  Elle aussi, « est mécano » répond-elle à la maman, tout en expliquant que le métier est difficile mais « quand tu vois l’avion décoller tu es fière… » la dame ne saisit clairement pas et part d’un «  »l’avion, oui »… Et là une scène de terrain explique au spectateur la réalité de son métier.

La troisième saynète évoque selon le même principe, la méprise… Celui qui travaille depuis six mois dans l’armée de l’air et de l’espace est informaticien… L’adulte informé, lui répond: « moi tu vois, je ne sais pas si je pourrais travailler dans un bureau ». Le jeune lui répond le sourire aux lèvres: « moi non plus « . Rebelote. Une scène d’action où le professionnel résout visiblement une problématique urgente sur une piste d’aviation en pleine nuit vient dissiper le malentendu.

Teaser: un dispositif événementiel anonyme et engageant

Pour lancer la nouvelle plateforme de communication, un dispositif événementiel était déployé à l’occasion du Salon du Lycéen et de l’Étudiant. Perspectives de carrière, égalité salariale, formation rémunérée, emploi à la clé… Le dispositif mettait en scène les principaux avantages de l’emploi au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace.

L’originalité de l’opération? Une campagne diffusée de manière anonyme (observer ci-dessous) Sous l’accroche, la signature « Et si c’était pour vous ? », un QR code qui invite à échanger avec les aviateurs sur le stand événementiel développé au Salon du Lycéen et de l’Étudiant et sur devenir-aviateur.fr. par la suite.

En savoir plus

-Contrairement à ce que l’on peut penser, 92% des effectifs ne sont pas des pilotes. L’armée de l’Air et de l’Espace, c’est plus de 50 métiers dans plus de 13 domaines différents, comme la mécanique, l’informatique, le BTP, la cybersécurité, la logistique, les ressources humaines, la communication, la sécurité/ protection, la formation, le sport…

-Égalité salariale hommes-femmes : à poste égal, salaire égal. Peu importe le genre, il n’y pas de différence de salaires.

-Une formation rémunérée et un emploi à la clé: chaque « aviateur » et « aviatrice » a accès à une formation rémunérée qui lui ouvre la voie vers un emploi stable assuré.

-Avantages : une aide au logement de 75% de réduction à la SNCF et de 9 semaines de congés.

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