12 octobre 2021

Temps de lecture : 2 min

Kalart propose des ventes aux enchères de NFT … en euros !

Lancée la semaine dernière, Kalart, nouvelle plateforme de uTip, se met au défi de démocratiser les NFT. Plutôt que de vendre des oeuvres d’art numériques en passant par la case  cryptomonnaie, la start up, préfère la simplicité. Permettre aux artistes d’être payés en euros ou dollars pour payer leurs loyers, et aux acheteurs d’éviter les bitcoins.

Comment faire du neuf avec du vieux? En lançant  Kalart, Stanislas Mako parie sur un retour à la vraie vie… Une plateforme consacrée à la vente d’oeuvres d’art numériques, -les NFT-,  … en euros et dollars.

Les NFT (non fongible tokens), ces jetons cryptographiques uniques collectionnables stockés sur la blockchain, ont fait une entrée fracassante dans le paysage médiatique et le monde de l’art .

 

Après l’œuvre Everydays: The First 5 000 Days de l’artiste Beeple,  récemment vendue 69 millions de dollars aux enchères, puis le premier tweet de l’histoire envoyé par le fondateur de Twitter vendu 2,9 millions de dollars en mars 2021,  l’entrée dans la valse des ventes 100% numériques des  célèbres maisons, Christie’s et Sotheby’s, et enfin, l’arrivée tonitruante en septembre dernier de Sorare, plateforme française fondée en 2018 permettant d’acheter et de vendre des cartes numériques de joueurs de football sur une blockchain EthereumStanislas Mako CEO de uTip a décidé quant à lui de changer les règles du jeu.

nouvelles règles du jeu pour Kalart

« La plateforme de financement de contenu que nous avons mise en place en 2017 permet déjà de soutenir 50.000 créateurs, souligne-t-il. Mais ces artistes ne peuvent pas percevoir autre chose que des dons, organiser des ventes dans leur shop ou participer à des opérations sponsorisées. En somme, ils ne peuvent pas être rémunérés comme les artistes d’oeuvres physiques…Ce qui nous intéresse sur notre nouvelle plateforme, c’est de mettre les NFT et les oeuvres d’art bien réelles au même niveau. L’éclosion de ces jetons au printemps dernier nous a fait réaliser qu’il était peut-être temps de nous développer sur ce marché,  sans faire appel à la cryptomonnaie, trop complexe à développer auprès du grand public». 

Puisque les artistes n’ont pas, (on les comprend), très envie d’être payés en Bitcoin ou en Etherum, qu’ils ont des échéances concrètes à régler, des loyers à payer, etc. «Nous avons décidé de mettre leurs  œuvres à la vente en euros et en dollars », résume Stanislas Mako

un début et une fin de vente défini à l’avance comme le fait eBay

Les quelques cent contenus proposés sur Kalart lors de la semaine de son lancement ont tous été mis aux enchères avec un début et une fin de vente défini à l’avance comme le fait eBay depuis de très nombreuses années. Des oeuvres proposées par des Instagrameurs et des  Youtubeurs . « J’en ai contacté plusieurs afin de connaitre leur opinion sur cette nouvelle donne. Ils sont demandeurs et enthousiastes,  se réjouit le CEO de uTip. Je pense que les enchères les plus hautes se feront sur des contenus publiés par des YouTubeurs qui ont des communautés comprises entre 100.000 et 2 millions de followers. Ces fans savent pertinemment que ces derniers ont besoin de vivre de leur art,  l’instar des vidéastes qui  eux, sont rémunérés », poursuit de businessman qui ne perd pas le nord en misant sur la générosité et l’implication des fans... Nous allons toutefois tenter d’en convaincre certains de mettre des contenus sur notre plateforme afin d’organiser aussi des ventes  au profit d’associations caritatives ».

Une version en anglais pour bientôt

Bien décidé à s’internationaliser dans les délais les plus courts, Kalart devrait proposer une version de son site en anglais dans les  semaines à venir. « Notre objectif est de proposer plusieurs millions d’enchères par an, prédit Stanislas Mako. Des milliers d’heures de contenus sont postés sur YouTube chaque minute et il n’y a aucune raison pour que le marché de l’art numérique ne soit pas aussi actif que l’art classique ». Les paris sont ouverts. 

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