19 mars 2024

Temps de lecture : 1 min

JO-2024: pour les athlètes aussi, des écrans à consommer avec modération

Cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux, sommeil perturbé, anxiété: l’exposition excessive aux écrans constitue un risque que les organisateurs des JO de Paris ont pris en compte, prévoyant d’accompagner les athlètes en leur délivrant notamment un guide de bonnes pratiques, ont-ils expliqué mardi.

« La population d’athlètes n’est pas épargnée par l’usage des réseaux sociaux, bien au contraire, on a une population qui est plutôt jeune, et des fois même, qui est née avec les réseaux sociaux, avec les écrans », rappelle Laurent Dalard, coordinateur premiers secours et risques sanitaires du comité d’organisation des JO de Paris.

Pour autant, les athlètes de tous les pays ne sont pas tous au même niveau de connaissance des risques liés à une sur-exposition aux écrans comme l’anxiété, le sommeil perturbé ou encore le cyber-harcèlement.

« Les athlètes de haut niveau sont plus susceptibles d’être soumis à des situations de type troubles anxieux ou dépressifs, du fait du contexte particulièrement compliqué et de la pression forte qu’ils subissent. Un usage excessif des écrans peut avoir pour conséquence d’accentuer ces phénomène-là », explique Laurent Dalard.

La médiatisation de certains athlètes les rend également plus « exposés au cyber-harcèlement », estime-t-il: « On a des impacts sur tout ce qui est sommeil », ce qui peut perturber « la performance sportive ».

Pour certains athlètes, « des commentaires sexistes, racistes, liés à leur taille, leur poids », peuvent revenir de façon récurrente et avoir des effets sur leur « santé mentale », explique-t-il aussi.

« La problématique c’est la consommation qu’on en fait. Donc en fait, on prône une utilisation pertinente, adaptée des écrans, mais pas un retrait total. Et puis de toute façon, ça sera un message qui ne sera pas audible », reconnait Laurent Dalard.

Des exercices de prévention vont être organisés au sein de la polyclinique du village olympique, avec également des distributions de flyers ainsi que la diffusion pendant les JO mais aussi en amont d’un guide de bonnes pratiques à destination des athlètes.

« De la même façon qu’il ne viendra à l’esprit de aucun athlète de se gaver de burgers et de bonbons la veille d’une compétition de la même façon, il n’est pas bon de se gaver de vidéos sur les réseaux sociaux ou de faire du +binge watching+ sur Tik Tok ou Instagram », résume Laurent Dalard.

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