29 avril 2024

Temps de lecture : 5 min

GRDF et Rosa Paris nous offrent une comédie hilarante avec Jamel Debbouze pour promouvoir le gaz vert!

Qui mieux que Jamel Debbouze pour nous convaincre d’utiliser le gaz vert désormais disponible ? Rosa Paris et son client GRDF n’hésitent pas à nous offrir un grand et spectaculaire film humoristique signé Traktor et représenté ici par Stink Films dont l’objectif, est d’accélérer la décarbonation de la France en attirant l’attention sur le gaz vert. Un pari de taille comme nous l’expliquent Delphine Drutel, Vice Présidente de Rosa Paris et Jérôme Chambin, directeur de la communication et du marketing de GRDF. 

INfluencia : le ton de l’humour choisi pour communiquer sur le gaz vert une figure imposée ?

Jérôme Chambin : cela fait 7 ans que nous collaborons avec Rosa Paris sur ces questions de gaz vert,  la première phase consistait à faire émerger la production de ce gaz vert auprès des agriculteurs. Nous avons toujours choisi la voie d’une tonalité très décalée pour interpeller désormais le grand public.

À un moment où les fournisseurs d’énergie communiquent beaucoup et tout le temps, nous nous sommes dit qu’il fallait réussir à attirer l’attention. L’humour est ce qui marche le mieux pour parler de choses sérieuses sans se prendre au sérieux. Le scénario proposé par Rosa Paris,  la participation de Jamel Debbouze nous ont convaincus, la magie on l’a vécue, elle s’est s’opérée  pendant le tournage…

Delphine Drutel : depuis toutes ces années, nous avons appris avec notre client tout le potentiel que représente le gaz vert pour l’avenir de la transition énergétique…  Il y a assez peu de place pour le discours sur le gaz vert alors que c’est une énergie absolument incroyable qui est fabriquée à partir de déchets agricoles et organiques. Il a 1000 vertus au-delà d’être une énergie verte locale renouvelable, car elle crée de l’emploi, complète les revenus des agriculteurs, alimente aussi les collectivités. Mais le choix a été fait de l’électrique… Donc nous devons nous battre, nous imposer.

IN. : et puis le gaz est associé à des mauvais souvenirs…

D.Dr. : c’est vrai, le gaz naturel est encore très associé à l’importation du gaz de Russie, aux accidents domestiques, à la gazinière de tes grands-parents, au terme de l’explosion… Cette prise de parole est d’autant plus importante car il s’agit d’émerger.

IN. : c’est un film spectaculaire, très drôle, et à la fois pédagogique, pourquoi ce choix ?

D. Dr. : le cœur du brief était de gagner la bataille de l’attention. Nous avons donc dès le début pensé en termes d’advertaiment avec un ambassadeur fort. Or, il se trouve qu’aujourd’hui ceux qui inspirent le plus les Français ce sont les humoristes. Ce qui est assez logique aux vues de l’anxiété palpable. Jamel Debbouze est un très grand pro, très exigeant, qui participe, s’est renseigné  sur ce que c’était le gaz vert avant de dire oui. Gros bosseur, il passait trois heures après la journée avec Gilles (Fichteberg) pour améliorer les répliques, trouver les meilleures vannes… Donc pour nous, il était primordial de jouer la superproduction, avec un grand comédien humoriste et un grand réalisateur Traktor.

IN. : qui d’autre que Jamel…

D.Dr. : sa patte est unique, il fait l’unanimité auprès de toutes les générations, c’est un homme très humain, il s’est avéré être très concerné et partant pour proposer des punchlines, faire des propositions de jeu. Je pense que l’on ressent cet alignement, cet état de grâce qui a été au cœur du tournage…

IN. : donc vous le faites sauter en parachute…

D.Dr. : oui, l’idée est de dire aux Français, « faites le grand saut », comme le fait Jamel. Il y a urgence pour le climat, le gaz vert est une option très intéressante, d’ailleurs son réalisateur dans le film « Fais-le pour la nation ». Une manière de dire aux Français que la décarbonation n’est pas une option, mais une priorité sans pour autant angoisser le public… L’humour du spot, le charisme de Jamel, son style inimitable adoré des Français…

IN. : comment inciter les gens à utiliser le gaz vert alors que tous ne parlent que d’énergie verte, d’éoliennes, et de panneaux solaires…

J.Ch. : le gaz vert a 10 à 15 ans de retard sur l’électricité verte. Pour ce qui est du gaz, il a plutôt une bonne image, même s’il s’agit d’une énergie fossile. Au-delà, il faut absolument que le gaz devienne vert, pour ne pas émettre de CO2. La volonté est aujourd’hui de s’imposer. Nous avons installé en France 700 méthaniseurs, soit la puissance de deux centrales nucléaires.

Ce travail fait avec Rosa Paris depuis ces six dernières années consiste à insister sur notre capacité à produire ce gaz vert, dont il est temps de parler au grand public et de lui affirmer haut et fort que cela existe, et est accessible. Nous faisons le grand saut comme… Jamel… (rires).

IN. : vous évoquez aussi l’espoir qu’apporte cette campagne…

D.Dr. : cette notion d’espoir est essentielle. Notre métier de publicitaire est décrié. Faire comprendre aux gens qu’il y a de l’espoir, que le gaz vert peut créer des emplois, que cela peut créer de la richesse. Donc ce film, a vraiment pour vocation de susciter la curiosité et le passage à l’acte.

IN. : comment fait un client lambda qui se chauffe au gaz, pour se fournir en gaz vert.

J.Ch. : c’est très simple, il n’y a pas à changer de chaudière. Tous les fournisseurs de gaz ont des offres de gaz vert… après ils communiquent plus ou moins. Une chose est sûre, chacun peut bénéficier d’une part de gaz vert en la demandant à son fournisseur, ce dernier ne nécessite aucun changement, il cohabite avec le gaz, c’est la même molécule. En revanche, si c’est légèrement plus cher, c’est aussi entièrement propre. Ce spot et le reste du dispositif c’est une manière forte de parler aux professionnels aussi afin qu’ils aient ce réflexe « gaz vert », qui aujourd’hui n’existe que très peu….

IN. : la pédagogie est donc de rigueur malgré le ton humoristique…

J.Ch.: oui, absolument. Nous nous devions d’être pédagogiques sans abandonner notre humour. Le 3 minutes, la version pour les réseaux sociaux, est destinée à buzzer… Un 45 secondes de 45 secondes est également au programme, ainsi que des 30, 20, et des pastilles de 15 secondes. Il est certain qu’aujourd’hui, ceux qui demandent à utiliser ces solutions sans risque pour la planète, sont encore trop peu nombreux. À nous de les embarquer car si les consommateurs d’aujourd’hui le font par engagement, ensuite ce sera une question de responsabilité. Une obligation pour ainsi dire…

IN. :  que représente aujourd‘hui la consommation de gaz vert ?

J.Ch. : la route est longue. 5 % de la consommation du gaz en France se faisait en gaz vert en 2020. Nous serons à 20 % en 2030. Cela peut paraître très loin 2030, mais pour des énergéticiens, c’est vraiment très rapide. Aujourd’hui, la date clé c’est 2050. L’ambition est d’avoir des énergies neutres en carbone en 2050, et nous savons  que c’est parfaitement possible de fournir 100 % de nos besoins de gaz, en gaz vert.A nous de créer l’engouement chez les gens. Nous avons beaucoup investi dans ce film. Nous y croyons beaucoup, et espérons qu’il aura le succès qu’il mérite.

D.Dr. : une chose est claire, nous vivons ce partenariat comme une mission, ce contenu est là pour une cause soutenue par la filière gaz vert. Voilà, ce qu’il est important de comprendre avec cette campagne.

 

 

 

 

Un 45 secondes également a été prévu dans le dispositif. Efficace.

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