22 novembre 2017

Temps de lecture : 1 min

OK Google, est-ce que tu vas m’aider au quotidien dans mon boulot ?

C’est la malédiction du professionnel d’aujourd’hui. Toujours courir derrière le temps, derrière son agenda professionnel comme personnel, derrière le comex de jeudi ou le pitch de la semaine prochaine. Derrière la dernière tendance, derrière l’insight qui tue ou la big idea.

C’est la malédiction du  professionnel d’aujourd’hui. Toujours courir derrière le temps, derrière son agenda professionnel comme personnel, derrière le comex de jeudi ou le pitch de la semaine prochaine. Derrière la dernière tendance, derrière l’insight qui tue ou la big idea.

Il faut se faire une raison, nous vivons dans une modernité liquide. Peut-être que la méditation, la pleine conscience, ou votre lettre de démission sont une solution. Mais alors qu’on entend continuellement parler de la façon dont les technologies ont et vont révolutionner notre quotidien, pourquoi ne parvient-on toujours pas à retrouver le sens du slow time, de la prise de hauteur, de l’anticipation.

Dans la vie de tous les jours pourtant, nombre sont les actions qui se sont vues considérablement simplifiées et optimisées grâce aux nouvelles technologies et le passage à l’ère de l’assistance. L’accès à l’information est gratuit, les barrières à la communication sont quasi nulles, et il est aussi facile de commander un taxi que d’acheter un billet d’avion ou de prendre une photo de qualité professionnelle. Et ce en parlant à un cylindre gris et blanc, ou en chattant avec un robot.

Mais dans le monde du travail, peu d’actions du quotidien ont vraiment été simplifiées depuis la naissance de la barre de recherche de Google il y a une vingtaine d’année (eh oui, déjà…), ou d’Excel 10 ans plus tôt. C’est même plutôt l’inverse : le nombre d’outils a explosé, le nombre de sources d’information aussi (parfois contradictoires), et le temps et les ressources pour s’y former et les analyser s’est réduit. Et quand vous augmentez le nombre d’outils en réduisant le temps pour les exploiter, c’est la fameuse bande passante qui en pâtit – comme en témoignent pour partie les dernières études de l’OMS sur le stress au travail, en constante augmentation depuis 10 ans.

Peut-être faut-il tout simplement remettre le collaborateur au centre de la réflexion. De la même manière que les fabricants de smartphones et les concepteurs d’applications mobiles ont réussi avec brio le virage du user-centric, il est plus que jamais urgent d’avoir une approche outils qui mette l’utilisateur au centre. L’intelligence artificielle et la data certes, mais au profit de l’intelligence humaine. Et cela porte un nom : l’intelligence étendue.

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