10 mai 2016

Temps de lecture : 2 min

Bienvenue dans l’ère post-digitale

L’électricité, une technologie et une civilisation à la fois. Le digital, qui en est issu, hérite de la même richesse d’usages : simple technologie et berceau d’une nouvelle civilisation...

L’électricité, une technologie et une civilisation à la fois. Le digital, qui en est issu, hérite de la même richesse d’usages : simple technologie et berceau d’une nouvelle civilisation…

Et c’est un moteur de recherche qui parle de nouvelle civilisation. Et c’est un constructeur de voitures qui nous emmène dans l’Espace. Et c’est un réseau social qui réveille nos peurs. C’est la fin des silos. Et vous ? Et nous ? Et nous, tous ensemble ?

La fin des silos marque le début d’une civilisation post-digitale

« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » Antonio Gramsci. Cet inter-règne n’a jamais été aussi riche de symboles, de nouveaux sens. Les personnes qui oeuvrent dans le sens, dans les messages, dans la communication, dans l’utile doivent prendre à bras le corps, à la mesure de leurs moyens, la gestation d’une nouvelle civilisation. Après tout, le Monde reste la plus belle marque que nous ayons tous ensemble.

La fin des silos marque le début des cultures transformatives

« I am a hacker, and this is my manifesto. You may stop this individual, but you can’t stop us all… after all, we’re all alike » The Mentor. Le DIY, le hacking, les blockchains, les fablabs… de nouvelles cultures transformatives émergent des frictions intercommunautaires, interculturelles, mais toutes avec la même envie d’agir, de changer le monde. Les marques aussi cherchent à faire leur mutation culturelle pour perdurer, en audience comme en histoire.

La fin des silos marque le début des métiers personnalisés

« 60 percent of the best jobs in the next 10 years have not even been invented yet » Thomas Frey. L’automatisation et l’intelligence artificielle. La distinction de plus en plus nette du travail et de l’emploi – et donc les fondements et les missions mêmes de la retraite comme de l’école sont à réécrire. Les marques aussi doivent se structurer pour accueillir ces nouveaux publics, pour pouvoir voyager et grandir de l’intérieur.

La fin des silos marque le début d’une famille plurielle

« Store design is not just about designing coffee shops, but our mission to create a ‘Third Place’ in which people can live out everyday moments of their lives » Ad De Hond. Les tiers-lieux ne sont que les symptômes des familles plurielles que nous conjuguons au quotidien : amis, collègues, femmes, hommes, enfants, connaissances, sportifs, artistes, photographes, conducteurs… Nous sommes tout cela à la fois et plus encore. Les marques réalisent que, souvent, les publics internes et externes sont les mêmes et que les vérités ciblées ne sont plus crédibles. Et c’est la fin des silos qui nous amène à repenser modèles, communication et marques, pour qu’ils résonnent en projets de civilisation, en projets de culture, de métiers, de publics. Nous, tous ensemble.

Photo de Une : Kien Do

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