13 janvier 2021

Temps de lecture : 2 min

INCLUSION

La publicité est un métier exigeant, jugé frivole la plupart du temps. Mais, à le penser trop léger, nous pouvons en négliger son pouvoir, et donc nos responsabilités de communicants. Prenons-nous le temps suffisant pour questionner les messages que nous envoyons ? Pour estimer l’impact sur les personnes qui les reçoivent, et sur notre société ? Ce sont des sujets que nous avons explorés avec les étudiants de Sup de Pub du premier cycle

Ces derniers réclament que les marques, en tant qu’actrices influentes, portent leurs responsabilités et notamment en matière d’inclusion et d’égalité. « Il est primordial que chacun puisse se sentir représenté », exprime Héloïse Giannechini. « Nous sommes les communicants de demain et il nous est inconcevable d’imaginer autrement notre métier ! » Héloïse et les autres, nous invitent à partager leurs réflexions sur le sujet, avec un épisode de la web-série #Marqueurs dédié au thème de l’inclusion et avec d’autres créations réalisées par les étudiants, qu’elles soient sous forme de texte ou visuelles.

« Représentez-nous » est une création de Yeva Prieto, 20 ans, étudiante à Sup de Pub, dont l’objectif est d’ inviter les marques à une représentation plus authentique et plus inclusive.

« INCLUSION » est le 7ème épisode de la web-série #Marqueurs, dans lequel les étudiants partagent abordent ce qu’ils attendent des marques pour représenter chacun et nous unir :

Lila Delafosse, étudiante à Sup de Pub. Image : Nicolas Basset et Jérôme Krumenacker

Retour en septembre 2019.
RIHANNA À NEW YORK. ET MOI À PARIS, par Lila Delafosse (21 ans), étudiante

C’est elle qui ouvre les festivités, arborant les pièces de sa collection de lingerie SavagexFenty. Le ton est donné : performance musicale et scénique, ballet de corps de toutes les formes, toutes les couleurs. Quelle claque de modernité positive !

Après des décennies de défilés de mannequins en majorité caucasiens, la question se pose enfin : pourquoi est-il urgent de changer tout cela ? Parce que contrairement à ce qu’Ed Razek – chef Marketing de L Brand (groupe auquel appartient Victoria’s Secret) – peut penser, la beauté n’est pas l’apanage d’un genre. A la question qui lui avait été posée d’inclure des mannequins transgenres dans son show, il avait répondu : « Non je ne pense pas, ce show est un fantasme ». Tout était dit. N’en déplaise à Ed, la société bouge et la représentation de la beauté avec. Des mannequins plus size comme Ashley Graham ou comme Winnie Harlow atteinte de vitiligo se sont imposées parmi les pionnières du mouvement de « Body Positivity ». Rihanna aussi démocratise une idée plurielle de la beauté. Ses produits cosmétiques sont adaptés à toutes les carnations et sa lingerie à toutes les morphologies. Elle donne plus de voix et de force aux communautés qui ne se sentent pas suffisamment représentées. Elle pense à nous et mieux encore, elle nous unit.

Une création d’Amanda Lemoine, 20 ans, étudiante
Société et Représentation

Un témoignage de l’étudiante Djelissa Correia, 21 ans, qui invite les médias et les marques à questionner la représentation de chacun : « Lorsque j’étais plus jeune, la femme noire était très peu représentée, que ce soit dans les médias, la mode ou même à travers les jouets. Je n’avais pas de modèle à qui m’identifier. J’ai commencé à me sentir différente, pas à ma place. Et à envier mes amies parce qu’elles correspondaient aux injonctions de la société. » N’oublions pas que la communication est un levier d’influence. Nos messages doivent être pesés, questionnés, avant d’être diffusés. Assurons-nous qu’ils sont en phase avec qui nous sommes et avec la manière dont nous voulons prendre part à la société.

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