25 juin 2025

Temps de lecture : 1 min

Enjeux : structurer l’engagement environnemental du e-commerce

Dans le 3e épisode du podcast Better, Faster Stronger, produit par One to One B.Better et hébergé par The Good, Hugo Jublan, de la FEVAD, et Marie Guillemot, responsable de la RSE de La Redoute, reviennent sur le lancement et les bénéfices de la charte de l’e-commerce responsable. Une initiative de la FEVAD qui vise à créer une impulsion au sein du secteur illustrée par les engagements de La Redoute, l’un de ses premiers signataires.

La charte de l’e-commerce responsable, portée par la FEVAD, est saluée comme une avancée majeure pour les consommateurs et les entreprises. Elle pose un cadre commun sur des pratiques hétérogènes. Objectif : embarquer tout le secteur (y compris les petites structures), avec une vision claire et partagée des objectifs durables.

4 axes structurants de la charte

  1. Information consommateur : Mieux informer sur les impacts, promouvoir les produits locaux, éco-conçus, de seconde main…
  2. Gestion des retours : Réduire la masse des retours (enjeu environnemental et économique).
  3. Emballages : Mesure du taux de vide (actuellement autour de 40 %) ; inciter au réemploi et à la réduction des plastiques.
  4. Livraisons et logistique : Encourager les modes de transport bas carbone (référence à un outil de l’ADEME sur l’impact des livraisons).

Pilotage & gouvernance

La charte n’impose pas les mêmes objectifs à tous, mais pousse à l’amélioration continue, avec des indicateurs de reporting obligatoires. Elle rapproche la RSE d’un pilotage business, moins politique et plus orientée sur les indicateurs. Tout le monde ne part pas du même niveau et ne va pas au même endroit mais l’important est de montrer que chacun fait des efforts à son niveau. La FEVAD joue un rôle de facilitateur : partage des bonnes pratiques, montée en compétence des 800 membres et incitation à rejoindre la charte.

Cas La Redoute : pragmatisme et réduction

La Redoute fait partie des 33 signataires de la charte, qui comptent parmi les acteurs les plus avancés en termes de RSE. L’entreprises porte notamment une forte ambition sur les emballages : 90 % de plastique en moins d’ici 2030, via des tests concrets (à l’exemple des ficelles remplaçant le plastique), et d’autres matières moins impactantes. Les défis portent par ailleurs sur le recyclage et la réutilisation, ainsi que sur le dernier kilomètre, qui nécessitent de travailler avec des partenaires tiers. Parmi les réussites : l’affichage environnemental des produits textiles, une victoire française sur la méthode de calcul face à l’approche européenne.

Conclusion

Le secteur avance par étapes, mais les enjeux économiques et écologiques convergent, notamment autour des retours produits et des emballages. La transformation passe par une démarche collective, du bon sens et l’envie d’embarquer.

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