29 mai 2017

Temps de lecture : 3 min

Digital : pas besoin d’attendre la majorité pour entreprendre

Réservé aux 13/17 ans, Start-up toi-même est un concours d’idées digitales lancé par BiiG. Pour y prétendre, il suffit de présenter la sienne : appli, site ou réseau social. 4 jeunes fonceurs sur 2000 concurrents ont relevé le défi face à des pros. Rien de mieux pour miser sur l’avenir du made in France.

Réservé aux 13/17 ans, Start-up toi-même est un concours d’idées digitales lancé par BiiG. Pour y prétendre, il suffit de présenter la sienne : appli, site ou réseau social. 4 jeunes fonceurs sur 2000 concurrents ont relevé le défi face à des pros. Rien de mieux pour miser sur l’avenir du made in France.

En plus d’être inconnus, mais peut être plus pour longtemps, Angelo Pinto, Mathis Weber, Théo Leforestier et Eva Rouger, ont plusieurs autres points communs. Comme leur âge entre 15 et 17 ans, leur participation comme 2000 autres de leurs congénères, à Startup toi-même, la première édition du concours d’idées digitales organisé par BiiG, spécialisée en stratégie digitale (*). Et enfin leur victoire après avoir été opposés à 11 finalistes pendant tout un week-end et challengés par un jury de professionnels au fil de différents ateliers (brainstorming, communication, business model, « démineur », tech, storytelling). Objectif : développer son idée en la confrontant avec les réalités du marché. Et de l’aplomb, il y en a eu autant que du bon concept, comme relayé sur les comptes Instagram, Facebook et Snapchat du concours.

Repartir avec un prototype de son projet

Ainsi Angelo Pinto (15 ans) a proposé une application dédiée aux résultats de e-sport, permettant aux joueurs de suivre en temps réel tous les scores des compétitions de jeux vidéo en ligne ainsi que les rediffusions. Mathis Weber (15 ans), de son côté, a imaginé une application permettant aux jeunes à partir de 14 ans d’accéder à des offres de stage pré-Bac, postées par les entreprises intéressées par cette cible. Quant à Théo Leforestier et Eva Rouger (17 ans), ils ont travaillé en binôme sur une application destinée à déployer et simplifier les relations des centres de don du sang avec leur audience. En cas de besoin important en produits sanguins, les centres pourront envoyer aux donateurs qui l’auront souhaité une alerte pour la collecte de sang, directement via l’application.

Des jeunes fonceurs qui défient les cadres dans lesquels on veut les ranger

A la clef une remise de prix en septembre et surtout une semaine d’immersion au sein de BiiG au cours de l’été prochain où accompagnés de leur tuteur et guidés par un consulting manager, un delivery manager, une équipe de développeurs et de créa, ils pourront donner forme à leur projet et repartir avec un prototype qui pourrait bien marcher tant leurs idées sont non seulement pertinentes, mais aussi empreintes de générosité.

Quoiqu’il en soit leur performance et leur énergie démontrent encore une fois que ces jeunes baptisés « Z » et rassemblés comme leurs aînés dits « Y » sous la bannière opportune des millennials que tous les marketers tentent de décrypter, n’entrent dans aucune case prédéfinie. Ils sont juste frais avec des envies, brûlent d’entreprendre et n’attendent pas qu’on leur donne l’autorisation de…, ni d’être en âge de… ou d’avoir le bagage pour… ils y vont. C’est réjouissant, car c’est la preuve qu’ils sont concernés par leur époque, leur société et les nouveaux besoins au coeur desquels ils sont. Les adolescents d’aujourd’hui sont en effet au coeur du monde digital et savent quoi en faire. Une observation entérinée par les dirigeants de Biig qui précisent :  » Impliquée dans la formation, l’entreprise a très rapidement décidé de recruter des étudiants en alternance. Depuis deux ans les apprentis représentent 20% de l’effectif. Le concours s’inscrit dans cette volonté d’être présent auprès des jeunes. ils représentent l’avenir et l’entreprise l’a bien compris. D’où la volonté de les écouter et de les mettre sur le devant de la scène (…) pour balayer les préjugés et montrer que leurs idées sont les solutions du monde de demain « . C’est dire si les institutions pédagogiques et leurs dirigeants ont intérêt à réviser leur base et bousculer leurs vieux réflexes… déjà quelques-uns sortent du cadre. Tant mieux car c’est un des plus sûrs moyens pour épauler cette  » génération montante  » et faire rayonner le made in France à l’instar de Drivy et Navya, récemment distinguées comme des marques qui compteront demain aux côtés de 38 autres issues des 4 coins du monde par l’étude Breakthrough Brands d’Interbrand.

(*) avec le soutien de la Communauté d’Agglomération du Niortais, Domino’s Pizza, La Cantine, CGR Cinéma

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