15 mai 2017

Temps de lecture : 2 min

La Chinerie Festival, le premier festival 100% collaboratif créé via Internet

Les Chineurs, c’est une communauté Facebook qui dépasse les 100 000 personnes en France et au-delà, un amour collectif de la musique actuelle de pointe, une plate-forme de social digging destinée à découvrir et partager du son via les réseaux sociaux… Et désormais un dessein ambitieux : la Chinerie Festival, un festival entièrement collaboratif, élaboré à distance via Internet, dans une philosophie de bénévolat et d’éco-responsabilité.

Les Chineurs, c’est une communauté Facebook qui dépasse les 100 000 personnes en France et au-delà, un amour collectif de la musique actuelle de pointe, une plateforme de social digging destinée à découvrir et partager du son via les réseaux sociaux… Et désormais un dessein ambitieux : la Chinerie Festival, un festival entièrement collaboratif, élaboré à distance via Internet, dans une philosophie de bénévolat et d’éco-responsabilité.

A Paris, Lille, Montpellier ou Marseille, les chineurs s’activent. Se définissant comme des défricheurs de musique, ils ont élaboré il y a plus de 2 ans et demi plusieurs plateforme de social digging : Chineurs de House, Chineurs de Techno, Chineurs de Rap, Chineur des Origines… Le but ? Redonner vie aux musiques égarées dans les bas fonds de YouTube et Soundcloud. Le tout dans un esprit communautaire et participatif qui viendrait désarçonner les tenants d’une technologie qui sépare les individus plus qu’elle ne les rapproche.

Forts d’une communauté solide et passionnée, ces aficionados se sont fixés un objectif immense : créer de A à Z un festival in-té-gra-le-ment collaboratif, via Internet, pour promouvoir des artistes non plébiscités par la scène mainstream. Et ça a payé : le 5 Mai, à la clôture d’une campagne Kiss Kiss Bank Bank houleuse, les chineurs ont récolté plus de 63 000€ sur les 50 000 escomptés. De quoi se donner les moyens à la hauteur de leurs ambitions. Parmi les artistes pressentis rien que pour la scène House, on notera Mall Grab, Francis Inferno Orchestra ou encore Chaos in the CBD. Des pointures dans leur domaine qui témoigne de la notoriété déjà naissante du festival.

Un festival fruit de l’économie collaborative

Rien n’aurait été possible sans la réticularité d’internet. Tablant leur succès d’une part sur la participation de passionnés qui ne se connaissent pour certains ni d’Eve ni d’Adam, d’autre part sur une répartition du travail horizontale et participative, la communauté de diggers a su tirer d’Internet ses meilleurs avantages. Jusqu’à espérer un festival sur deux jours, en région parisienne, dans un lieu capable d’accueillir entre 4000 et 10 000 personnes.

Mais pour que cette belle idée prenne vie, les chineurs bossent d’arrachepied. A distance certes, mais toujours de manière soudée. Par l’intermédiaire de Facebook et Basecamp, des centaines de personnes continuent à échanger leurs idées et leurs ambitions pour un festival qui leur appartient pleinement. Car c’est là toute la force de la Chinerie Festival : mutualiser les forces de travail et créer de la valeur en commun. C’est en un sens l’un des phénomènes de société apporté par la nouvelle génération : accepter de ne rien posséder personnellement pour s’unir dans un engagement collectif qui fait sens. La communauté des chineurs nous montre le chemin à suivre : casser l’individualisme et mettre à profit le meilleur de la technologie au profit d’une quête commune et passionnante.

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