12 décembre 2023

Temps de lecture : 1 min

Bond des dépenses pour des contenus culturels et sportifs en ligne

Films, musique, séries... La dépense moyenne pour la consommation de contenus culturels et sportifs dématérialisés a connu une forte hausse en 2023 en France, passant de 32 à 38 euros par mois, selon une étude du régulateur des médias, l'Arcom, publiée mardi.

Cette augmentation, chez les consommateurs payants, est notamment due à ceux dont les dépenses sont les plus élevées: 11% y consacrent de 50 à 99 euros (+2 points), 6% plus de 100 euros mensuels (+2 points), d’après ce baromètre réalisé avec l’Ifop.

Cette élévation du panier moyen peut s’expliquer en partie par le contexte inflationniste, y compris dans le secteur culturel, mais elle montre que les dépenses pour ces contenus n’ont pas été sacrifiées, souligne-t-on à l’Arcom.

En incluant les consommateurs de contenus gratuits, le panier moyen atteint 25 euros, contre 21 euros l’an dernier.

Quelque 45 millions de Français ont consommé un contenu culturel dématérialisé en 2023, un chiffre à la hausse depuis dix ans. Et quelque 61% d’entre eux, soit 27,5 millions, ont déjà payé pour un tel contenu.

Les films sont le contenu le plus consommé en ligne de 15 à 59 ans, tandis que la presse domine pour les 60 ans et plus. Outre les films, figurent en bonne place la musique et les séries TV dans toutes les tranches d’âge, devant photos, jeux vidéo et encore documentaires et retransmissions sportives.

Les trois quarts des internautes ont accès à au moins une offre payante (+2 points par rapport à 2022), via un abonnement au sein de leur foyer ou les codes d’une personne extérieure, dans un secteur où les offres se multiplient, avec ou sans publicité, mono ou multi-écrans.

La vidéo à la demande est la plus répandue (68% des internautes), bien devant l’offre de musique (40%) et de télévision payante (35%).

Environ 64% des internautes consomment de manière légale des contenus culturels en ligne – en constante augmentation – tandis que le taux de non-consommateurs régresse (12%).

La part de ceux qui ont recours au piratage atteint de son côté 24%, après des années de recul notamment du fait de mesures de lutte prises par l’Arcom. Plus de la moitié d’entre eux le font de manière régulière et le profil type du pirate reste inchangé: homme de moins de 40 ans, francilien, catégorie socio-professionnelle supérieure.

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