22 novembre 2023

Temps de lecture : 4 min

Artefact 3000 the place to be pour Anh Dao Lépinaux et Jean-Christophe Royer !

Deux grands créatifs qui choisissent de rejoindre Artefact 3000, cela dit quelque chose du métier… En effet, au moment où chacun s’interroge sur son modèle, ses compétences, ses rythmes de travail, sa manière de collaborer, apprendre qu’Anh-Dao Lépinaux et Jean-Christophe Royer arrivent ici est révélateur. D’un côté, avec Anh Dao, l’agence renforce son pôle social media et contenus, de l’autre, Jean-Christophe, multi-primé et dont les faits d’armes ont envahi nos TV et nos bouquins de créa, vient apporter son expertise créative sur les sujets publicitaires et storytelling de l’agence. ​Interview croisée.

INfluencia : peut-être pour commencer Anh Dao , et Jean-Christophe racontez-nous vos parcours et vos liens à la com.

Anh Dao Lépinaux : mon parcours effectué à l’université en lettres modernes ne me destinait pas spécialement à la pub, je n’ai pas fait d’école dédiée à la communication. J’aime les mots, raconter des histoires, le storytelling. Je suis venue au social media parce que c’était la manière la plus complète et créative d’exprimer ce que les gens ont à dire, ou ressentent. Donc d’une certaine manière c’est un peu un hasard.

Jean-Christophe Royer : pour moi passionné de mots, d’histoires, et adorant faire rire les copains, également, la pub est devenue très vite le seul endroit où je pouvais m’exprimer le plus directement et exploiter ma passion pour les bonnes histoires. Et pour le coup, il n’y avait pas d’école pour apprendre cela. Donc ma passion, mes particularités sont devenues mon métier.

IN. : vous ne seriez pas là si le social media n’existait pas, Anh Dao?

A.D.L. : c’est vrai, d’une certaine manière le social media m’a permis de travailler sur les thèmes que j’aime. Alors certes, il y a de très belles pubs, mais comme je ne regarde pas la télé et que je n’écoute pas la radio, mon appétence, s’est tout naturellement portée sur tous les touchpoints que j’utilise.

IN. : tous deux vous arrivez chez Artefact 3000 aujourd’hui, qu’est-ce qui vous a attiré tous les deux au sein de cette agence ?

A.D.L. : j’ai passé quatre années chez Marcel, où j’étais Community Manager pour Contrex, Granola, Meetic (global) ou Banque Populaire, ensuite j’ai été nommée Social Strategist Lead pour l’ensemble des marques de l’agence, puis je suis devenue freelance… et travaillé pour Havas, VLMY&R, MediaMonks, Babel, Rosa Paris… sur des marques comme FDJ, Samsung, Monoprix, Air France, DS Automobiles, ou encore AXA. Aujourd’hui, c’est une grande décision que je prends, en revenant en full time dans une agence. Une décision pesée.

Il est quand même beaucoup plus facile pour quelqu’un venu de la pub à l’ancienne comme moi d’expliquer, à tous ces jeunes « réseaucialistes », ce qu’est la pub.

IN. : chacun à votre tour, qu’est-ce qui vous a attiré chez artefact ?

J-C.R. : alors moi effectivement comme tu le dis, j’ai écumé les agences. Des grosses aux petites, des moyennes, des Anglaises, des Françaises, des Américaines. Je ne considère pas avoir fait le tour de tout ce qui existe comme agence de pub, mais pas loin… Donc je connais tous les cas de figure. Quand je suis parti de chez Publicis, j’ai recroisé François Brogi que je connais bien et avec lequel j’avais travaillé chez BETC sur de belles campagnes notamment pour Canal. Donc je dirais que cette nouvelle aventure avec Artefact 3000 est une histoire de personnes, une histoire pleine d’humanité aux antipodes de celles que j’ai vécues récemment. Concernant la Data, les nouvelles technologies et us et coutumes, je compte sur des gens comme Anh Dao qui vont me permettre d’être un peu moins vieux que ne je le suis, et ce mélange des genres est plutôt heureux. Il est quand même beaucoup plus facile pour quelqu’un venu de la pub à l’ancienne comme moi d’expliquer, à tous ces jeunes « réseaucialistes », ce qu’est la pub. Et vice et versa.

A.D.L. : en ce qui me concerne, c’est Fabienne Fiorucci qui m’a contactée pour savoir si nous pouvions échanger… Je pensais qu’elle cherchait un freelance. Pendant notre échange, je dois avouer que j’ai eu un coup de cœur professionnel, pour cette personne, parce que dans mon milieu, le Social Media, -qui veut tout et ne rien dire et où chacun a une vision bien différente de ce qu’est ce terme fourre-tout, Social Media-, pour la première fois, en dehors de mes compagnons chez Marcel, où j’ai été formée, je me suis reconnue dans ce qu’elle disait. Nous parlons le même langage.

Il était très important pour moi de ne pas faire de bullshit, ni de stunts gratuits…

IN. : quelle est donc cette vision ?

A.D.L. : s’appuyer sur de la vraie data, c’est très important, et à 3000, nous nous appuyons sur de vraies données tangibles. Il était très important pour moi de ne pas faire de bullshit, ni de stunts gratuits… Mon sujet est de répondre à de vraies questions, et comportements. Notre objectif est de créer des activations qui parlent aux gens. Il est très intéressant de mêler l’émotionnel à la tech, c’est très avant-gardiste et novateur. Chez Marcel, il y a une vraie culture du hacking, qui permet d’avoir un coup d’avance sur les concurrents, chez Artefact 3000 aussi.

J-C.R. : la manière de faire de la création, de travailler ici est intelligente. Nous ne sommes pas dans des bulles qui ne communiquent pas, comme souvent, mais dans le dialogue avec pour objectif la solution la plus pertinente…

IN. : vous étiez freelance, ce statut est mal considéré, dites-vous Anh Dao ?

A.D.L. : quand vous êtes freelance, vous êtes juste une ressource que l’on utilise souvent au dernier moment, parce que l’agence s’aperçoit soudain qu’il n’y a pas assez de ressources internes à dispostion. Ce côté roue de secours, était un peu frustrant au bout du compte. Être chez Artefact 3000, c’est entrer dans un process, dans un collectif qui nous englobe tous, de la direction au jeune stagiaire. On se soucie beaucoup de comment vivent les gens, de ce qu’ils ont à apporter. Et le profil petite agence (70 personnes), j’aime beaucoup.

IN. : vous voulez dire qu’il y a beaucoup de blabla, et qu’ici l’humain est une réalité ?

J-C.R.: je crois que cela passe par les trois boss, Fabienne Fiorucci DC, très humaine et motivante, François Brogi, impressionnant et très créatif, Jean Allary, Partner & Directeur du Planning Stratégique qui forment un trio exceptionnel. Une association que l’on a envie de suivre.

IN. : diriez-vous que l’on travaille toujours mieux encore aujourd’hui pour ceux que nous admirons ?

J-C.R. : moi j’ai besoin d’admirer mes boss, même en tant que senior. C’est un peu la base et cela a toujours été un moteur. Nous avions l’impression que cela, c’était un peu fini, notamment pendant la covid, mais en fait, je crois, qu’il y a un moment donné où tu travailles bien pour quelqu’un dont tu respectes les valeurs, le talent, ou la grandeur. Et puis il y a toujours ce petit côté gamin, de vouloir épater le mec que tu admires, et qui te motive. Ce n’est pas si courant d’éprouver ce sentiment dans ce métier.

A.D.L : cela m’a « choquée » au début de constater à quel point tous sont impliqués, je n’avais pas l’habitude… ici, on fait clairement de la co-création. Tout le monde est là pour l’autre et c’est hyper motivant.

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