1 juillet 2019

Temps de lecture : 2 min

L’AACC plus que jamais pour et avec ses adhérents

Jamais l’AACC n’aura joué un rôle aussi important auprès de ses membres, 180 entreprises de toutes tailles, qui y trouvent ses diverses initiatives, une meilleure façon de marcher entre trous d’air et turbulences en tout genre. La parole à Marie-Pierre Bordet, Vice-présidente déléguée générale de l’association.

Jamais l’AACC n’aura joué un rôle aussi important auprès de ses membres, 180 entreprises de toutes tailles, qui y trouvent via ses diverses initiatives, une meilleure façon de marcher entre trous d’air et turbulences en tout genre. La parole à Marie-Pierre Bordet, Vice-présidente déléguée générale de l’association.

IN : pouvez-vous (pour les plus jeunes) rappeler brièvement l’historique de l’AACC ?

Marie-Pierre Bordet : l’AACC est une organisation professionnelle loi 1895, ce qui signifie obligations et champs d’action aussi variés que la prévoyance, les salaires, la pénibilité, les accords sur le formation professionnelle, un travail de fond que nous effectuons aux côtés de la direction générale du travail. En effet, nous regroupons environ 180 sociétés dont certaines structures sont très petites, nous veillons à ne pas les mettre en danger.

IN : les Français ne sont pas très « club », l’AACC parvient à regrouper des métiers et à les fédérer. Comment ?

M-P. B. : c’est vrai que la culture de l’appartenance est moins forte qu’en Grande-Bretagne, donc pour créer l’attachement des membres on doit créer beaucoup de serviciel. Avoir une vraie utilité et c’est pourquoi nous produisons des études, créons des événements, – Le French Camp à Cannes a été lancé il y a 5 ans -, et est parvenu à rassembler tous les métiers pendant ces six jours de représentation, mais aussi de tables rondes, d’annonces, en donnant la parole à tous les métiers. Par ailleurs, il est important de noter que nous devons montrer au reste du monde que la communication est un fleuron et porte haut ses couleurs.

IN : la mutation que traverse le secteur a dû redonner du sens à cette organisation que vous gérez depuis 14 ans…

M-P. B. : oui, le monde de la communication a besoin de se rassembler, de bénéficier d’un espace de parole et d’échange. Tous ces hommes et ces femmes font ce métier avec passion, et les conditions sont extrêmement difficiles aujourd’hui. Alors pour prendre l’exemple du French Camp, symboliquement il se bat à armes égales avec des Gafas chaque fois plus présents. Vous aurez noté que très peu de groupes de communication français, sauf Havas,  ont leur « lieu de rassemblement»…

IN : plus concrètement ?

M-P. B. : oui tout cela a bien évolué. Nous sommes passés du rôle d’institution politique à celui de partenaire engagé auprès de nos membres. Aujourd’hui nous nous sentons bien plus légitimes et utiles. Nos interlocuteurs sont des DRH, des directeurs du développement, des directeurs financiers. Nous proposons des formations aux agences pour être au point sur les nouvelles technologies.

IN : Laurent Habib vient d’être renouvelé pour deux ans à la tête de l’AACC. Quel est son programme ?

M-P. B. : l’objectif de Laurent est d’organiser une réflexion collective sur comment construire notre avenir commun. Un vaste chantier passionnant qui demande beaucoup d’énergie et d’implication.

IN. : quel est le montant des adhésions à l’AACC ?

M-P. B. : la cotisation annuelle est fonction de la marge brute réalisée par les agences. Ce n’est que justice.

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