8 décembre 2025

Temps de lecture : 6 min

Intermarché et Romance nous servent un conte de Noël aux petits oignons 100% français

Un Loup, ça n’a pas d’amis. Normal. Il mange ses copains, les animaux de la forêt... Heureusement un hérisson piquant lui montre comment, en mieux mangeant, il peut de nouveau se faire aimer. Cet irrésistible conte de Noël est signé Romance pour Intermarché. Agence et annonceur au parloir !

Un an de travail a été nécessaire pour réaliser ce conte de Noël, dont l’animation a été confiée à Illogic Studios.  La comédie live action est signée Nadège Loiseau, qui a signé les longs métrages Le petit locataire, et Trois fois rien.

C’est sur la chanson de Claude François, Le mal aimé, que se déroule ce conte où un gentil loup accède « Au mieux manger » d’Intermarché.

Nous soulevons le voile de cette jolie campagne avec de gauche à droite, Anne Guirbac’h, directrice de la marque et de la communication d’Intermarché, Perrine Vignon, adhérente Intermarché ci-dessous :

Et ci-dessous, de gauche à droite, Julien Bon, directeur artistique de l’agence Romance et Victor Chevalier, concepteur rédacteur chez Romance :

INfluencia : Cette campagne est différente des autres tout en conservant l’humanité, l’émotion et l’objectif premier d’Intermarché : le mieux manger. Comment s’est décidé cette nouvelle forme ?

Anne Guirvac’h : En fait, nous utilisons le même film de Noël depuis huit ans, il a très bien fait son travail, mais nous désirions nous renouveler. Et puis c’est vrai qu’en parallèle nous observions chez Orange et d’autres marques de très belles copies de Noël.

Alors nous nous sommes dit que c’était le moment, cette année, de jouer à 200% la carte de l’émotion, par ces temps difficiles. Offrir un film comme un cocon, aujourd’hui plus que jamais pour les citoyens consommateurs.

Après c’est le talent de l’agence qui a fait émerger cette copie que nous avons adorée et acheté immédiatement. C’était il y a un an pile, et ça s’est décidé très vite. Nous nous sommes dit que c’était le moment de l’année où l’on pouvait jouer à 200% la carte de l’émotion, par ces temps difficiles pour les citoyens consommateurs.

Le spot 2025 :

Versus le spot lancé en 2017 qui a fait son travail pendant huit ans :

IN. : Vous avez choisi une histoire qui démarre « comme » dans un film Intermarché, puis vous nous plongez dans un conte de Noël animé. Pourquoi ?

A.Gr. : Oui le film démarre sur une scène de vie filmée, puis effectivement, le petit garçon se met à rêver de ce loup qui peu à peu comprendrait comment se faire des amis…

La magie du dessin vient embellir le réel.

IN. : Que signifie aujourd’hui travailler pendant un an sur un film, quand d’autres préfèrent se doter d’une campagne produite grâce à l’IA, ce que vous pourriez avoir choisi…

A.Gr. : Non, jamais la question de l’IA ne s’est posée. Mais nous étions prêts pour de nouvelles aventures de Noël ! L’idée de l’animation nous a séduite d’emblée d’autant qu’elle était extrêmement légitime. Nous n’avions pas de doute sur l’attribution à Intermarché, même sous cette nouvelle forme. Notre patte globale est conservée.

Le film d’animation se déroule dans la tête d’un petit garçon bien réel qui s’ennuie pendant un repas de Noël d’adultes. Son oncle lui offre un loup en peluche, et, alors que le petit est effrayé, ce dernier décide de lui raconter l’histoire de ce loup qui vit dans la forêt et qui décide de se faire des amis en cessant de les manger grâce à un hérisson qui le coache, qui le guide.

Le mieux manger, c’est de cesser de manger des animaux pour cuisiner les légumes, les baies, les épices qu’il découvre autour de lui. Toute cette partie se déroule dans la tête de l’enfant… pour revenir à la fin dans la comédie réalisée par Nadège Loiseau.

IN. : Julien Bon et Victor Chevalier : donc vous, très sûrs, vous arrivez au rendez-vous avec Anne Guibrac’h prêts à défendre ce choix artistique ?

Julien Bon (DA), Victor Chevalier (Rédac) : oui tout à fait, tout à fait. On n’aurait jamais fait un film d’animation si cela n’avait pas été légitime.

IN. : Vous avez tout de suite pensé à l’animation en 3D, à l’ancienne j’allais dire…

Julien Bon (DA), Victor Chevalier ( Rédac) : Vous répondez un peu à la question d’une certaine manière, l’IA n’a jamais été un débat. Nous sommes dans l’émotion brute, et nous ne sommes pas sûrs que l’IA aujourd’hui puisse créer cela.

On peut faire des trucs rigolos, c’est hyper impressionnant. Mais là, nous tenions l’histoire, nous voulions entrer dans l’imagination de ce petit garçon avec un style d’animation unique, qui serait le nôtre et celui d’Intermarché.

IN. : D’un point de vue technique, cela signifie quoi?

J.B. et V.Ch. : Nous sommes tenus d’avoir une « couleur » qui est celle de l’enseigne. Nous sommes donc partis à la recherche des meilleurs pros. Nous avons fait le tour des studios d’animation en France, avant d’interroger ceux qui nous intéressaient, puis nous avons organisé un appel d’offre.

Illogic qui est implantée à Montpellier l’a remporté grâce notamment à une note d’intention faite de superbes visuels qui a fait l’unanimité. Puis nous avons travaillé avec eux au long cours.

IN. : Aujourd’hui les clients sont pressés, pensent que la solution c’est l’IA, que c’est moins cher… Un an c’est beaucoup, non?

J.B. et V.Ch. : Cela nécessite d’avoir un bon client qui achète un bon script, des studios qui sont compétents, des gens talentueux et un an de boulot, en effet… C’est un gros pari.

Quand nous avons présenté le script à Anne et à Perrine il y a un an elles l’ont trouvé chouette. Elles l’ont adoré directement.

Le style de l’animation par exemple c’est un mois et demi de recherche et de développement à l’interne, au studio pour créer cette texture un petit peu peinte sur de la 3D afin que le style soit unique.  

Et soyons clairs, pour créer un loup qui corresponde à cette tranche d’âge, ce n’est pas aisé, il doit vraiment ressembler à quelque chose de très humain, et se traduire en film d’animation 3D. Tout -les expressions, la gestuelle, les différents états par lequel passent le loup, le hérisson- devait être impeccables.

IN. : Cela demande une sacrée confiance…

A. Gr. : Nous connaissons notre agence, ses engagements, leur amour pour ces films d’émotion qui font partie de notre histoire commune. Nous n’avions pas de doute, et beaucoup de confiance en eux.

Perrine Vignon : Je suis adhérente Intermarché et je travaille en binôme avec Anne. Il y a un point essentiel aussi, parce qu’on parle beaucoup d’émotions, mais moi je voudrais aussi dire que l’on a acheté ce film parce qu’il y a avait beaucoup d’appétence et de gourmandise.

Car au bout du compte, il ne faut pas l’oublier, nous vendons quand même dans nos magasins des produits alimentaires il était donc très important que dans ce film de Noël on retrouve cette notion.

Avoir une table festive avec des plats qui donnent envie, avec la gourmandise, l’IA ne l’aurait pas fait. C’est un point essentiel de le réaliser à un moment donné.

Après, pour en revenir aux étapes de validation, c’était quelque chose d’inédit chez Inter. Alors voilà, on a tellement confiance dans l’agence qu’on savait que l’on ne serait absolument pas déçues du résultat final. Notre collaboration est basée sur une confiance qui s’est consolidée au fil du temps. Nous n’aurions pas pu faire ce film plus tôt.

A.Gr. : Je pense que nous n’avons jamais eu autant d’instances de validation absolument impératives sur ce film parce que l’on ne pouvait pas faire marche arrière. Sans oublier qu’à chaque fois, nous devions embarquer notre président avec nous !

Notre direction générale sur toutes les étapes ! Donc, non tu ne fais pas un tel film comme ça ! Nous avons eu des points d’étapes bimensuels, mensuels et nous on refaisait la même chose avec Perrine au niveau du monde. Un sacré travail !

J.B. et V.Ch. : Sans oublier, les moments où tu montres des esquisses, des formes géométriques, des patates et que tu demandes à ton client de se projeter. C’était chaud…

A.Gr. : … Ils nous montraient une table vide, nous devions l’imaginer gourmande et festive. (rires)

IN. : Après huit ans à diffuser le même film de Noël, comment vous avez réussi à convaincre votre président d’en changer ?

A.Gr. : Ce film a très bien fonctionné pendant huit ans, mais il est sain à un moment donné de se renouveler, celui-là nous allons l’amortir pendant des années.

Et puis aussi, la création de ce film n’aurait jamais été faisable avant. Le fait que nous travaillions ensemble depuis neuf ans a permis de se faire confiance, sans inquiétude sur l’artistique, et les besoins de la marque.

J.B. et V.Ch. : Oui parce qu’il a fallu qu’ Intermarché nous croit sur parole sur beaucoup d’étapes. Nous sommes arrivés à une relation mature.

IN. : Le mal aimé de Claude François, une chouette idée là aussi. Une évidence ?

J.B. et V.Ch. : Une évidence. Ça s’est fait très rapidement et très naturellement. La musique est un personnage au sein de l’histoire, il nous fallait donc une chanson française qui nous aide à la soutenir et en fait Le mal aimé s’est imposé assez facilement et je pense que chez vous aussi, Anne cela a été assez évident.

A.Gr. : Oui, un vrai coup de cœur !  Il n’y a pas eu d’hésitation sur la chanson dès le début. On sent que le loup a vraiment la vie dure et en même temps, il est de bonne volonté et il s’en sort bien, sans pathos.

IN. : Quid du plan media?

A.Gr. : Ce film est sorti samedi juste avant la diffusion de Miss France. Entre 6 et 9 millions de téléspectateurs sont au rendez-vous sur TF1. Le plan va se dérouler ensuite sur toutes les chaînes bien entendu. Et nous allons être associé au film ZOOTOPIE 2 à partir du 10 décembre au cinéma. Nous sommes ravis !

Une comédie live action signée Nadège Loiseau, une animation signée Illogic.

En résumé

CRÉDITS ANNONCEUR

Président : Christophe Chineau
Vice-président : Etienne Jouzel
Directeur Général:GwennVanOoteghem
Adhérents Marketing et Communication : Perrine Vignon, Geoffroy Goury , Frédéric Chastel
Directrice Marque et Communication : Anne Guivarc’h

Cost Control : François Ruggieri

CRÉDITS AGENCE

Président : Christophe Lichtenstein
Directeur de la Création : Alexandre Hervé Concepteur Rédacteur : Victor Chevalier
Directeur Artistique : Julien Bon
Responsable service TV production : Emilie Talpaert Assistante TV Production : Léna Pitaud/Marius Even

CRÉDITS PRODUCTION ANIMATION

Production : WIZZ @QUAD group
Réalisateurs:Illogic (VictorCaire,LucasNavarro,ThéophileDufresne) Productrice : Amanda Stubbs (WIZZ)
Chargée de production : Lauren Philip (WIZZ)

CG Supervisor : Gabriel Grapperon

Hervé Ribaud-Shinberg

Chef de projetmedia: Eliott Decronumbourg

Cheffe de groupe communication : Céline Guérin

CRÉDITS SON

Production Son : Schmooze Bruiteur : Daniel Gries
Montage son/Mixage :
Jean-Luc Verschelde / Sylvain Rety Réalisateur son : Matthieu Sibony

MUSIQUE TITRE

« Le Mal Aimé » de Claude François (Daydreamer)

Adaptation d’Eddy Marnay de l’œuvre originale de Terry Dempsey Interprété par Claude François © 1974 by Angela Music for the world (p) 1974 Sony Music Entertainment France SAS Avec l’autorisation de Sony Music Entertainment France

« Goose in love »
Composer : Sam Hammi
Editeur: 4TVmusicpublishing

Edition: Jérôme Lavillat

Planneuse stratégique : Johanna Tannous

Directrices Générales Adjointes :

Marie-Laure Dangeon & Maïté Orcasberro

Cheffe de Groupe : Meryl Conrad
Cheffe de publicité : Flora Lambey

CRÉDITS PRODUCTION LIVE

Production : DIVINE
Réalisatrice : Nadège Loiseau Productrice : Capucine Charbonnier Directrice de prod : Juliette Gaignault Assistant de prod : Dounia Issa
Cher Opérateur : Eric Dumont

CRÉDITS POST-PRODUCTION IMAGE

Post-prod image : WIZZ @QUAD group Directrice de post-prod : Nataly Aveillan Chef monteur : Nicolas Larrouquère Étalonneur : Mathieu Caplanne Assistant de post-prod : Victor Rabier

Voix-off
Le loup : Fred Testot,  Hérisson : Nader Boussandel

MUSIQUE SECONDAIRES

« The Christmas I Remember » Composer : Craig Gildner Editeur : Hatton Road Music (BMI)

« Scary Fox »
Composer : Sid Sonic, Ryan Gold Editeur : 4TVmusic publishing Edition

Storyboard : Benoit Bargeton, Joscha van Deijk
Script Consultant : Jean Marc Bouzigues
Key Character Designer : Wiebke Rauers
Character Designers : Aleksey Baydakov, Kian Kiani KeyConceptArtist :MartinZahradnik
Concept Artists : Miguel Membreño, Juliette Michel, Tiago Hoisel,

 

e Character Artist Supervisor : Alexandre Mougenot

Character Artists : Maximilien Bougeois, Tristan Ganidel Rigging Supervisor : Guillaume Ferrachat
Rigging : Flavie Bellin, Elodie Renault
Grooming Supervisor : Boris Watrin

Grooming Artists : Laura Munos, Zoé Guillet

Main Modeling Artist : Swann Valenza
Modeling Artist : Lucas Cros
3G Generalists : Sandrine Gimenez, Julia Monti, Abigaïl Rosa
Environment Artists : Mathis Alexandre, Thomas Goubard, Guilhem Bergon Layout Artists : Cécilia Mérot, Michael Raux, Florian Babikian
Animation Director : Benoit Bargeton, Francesca Casareggio, Yohan Thireau,

Cécilia Mérot, Florian Babikian, Thomas Bozovic
CFX Artists : Julien Lefebvre, Marie Herrera
FX Artists : Thomas Courtois, Quentin Costagliola, Quentin Dorne 2D FX Artist : Gabriel Allouch
Lighting Supervisor : Anouk Nedellec
Lighting Artists : Thomas Goubard, Ines Martin

Technical Director Consultant : Alexandre Lerouge Technical Director internship : Cyrian Jalabert Developer : Maxime Beldjilali

CRÉDITS MÉDIA

Business Lead Zenith : Galienne de Tournemire Directeur Conseil chez Zenith: Vincent Clech

Comp & Tools development : Benjamin Mourgues

Compositing Artist : Florian Ojeda Diop
Matte Painting Bold Brush : Nils Firas, Théo Ribaucour, Lucie Jumel, Pierre Gaux, Nicolas Knoll, Aurélien Ronceray
Matte Painting Artist : Miguel Membreño
Production Coordinator : Sacha Dupeyron.

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