Shein au BHV, poupées d’enfants sexualisés : polémiques XXL sur les réseaux, avant même la première vente

L’installation de Shein au BHV Marais, qui s'est déroulée hier, n’aura certainement pas apaisé le tollé en ligne qui l’a précédée. Entre rejet de la fast fashion et indignation morale, la marque chinoise cristallise l’un des bad buzz les plus viraux de l’année.

Depuis septembre 2025, Visibrain a recensé près de 230 000 publications en français autour de Shein, soit deux fois plus que la moyenne habituelle.

Deux pics d’activité émergent : début octobre, lors de l’annonce de son arrivée au BHV, et le 4 novembre, après la mise en vente de poupées représentant des enfants sexualisés. Ces figurines, jugées à caractère pédopornographique, ont provoqué 25 000 publications en 24 heures et des milliers d’appels au boycott.

Instagram concentre l’essentiel du débat : 34 % des messages sont en français, devant l’anglais (22 %), l’espagnol et le portugais (19 % chacun). Une répartition qui illustre la portée internationale du bad buzz, bien au-delà des frontières hexagonales.

Le BHV, lui, reste silencieux sur ses comptes officiels, se contentant d’une signalétique sur sa façade rue de Rivoli quelque peu… problématique.

En revanche, les interventions télévisées de ses dirigeants, Frédéric Merlin et Karl-Stéphane Cottendin, ont circulé massivement sur les réseaux.

Ce qui est intéressant

Une marque digitale mondialisée par le social commerce se heurte ici à la culture locale : l’implantation physique, censée renforcer sa crédibilité, réactive les critiques liées à son modèle.

Et vous, vous en avez pensé quoi ?