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20 décembre 2024
Temps de lecture : 6 min
Ilhan Coskun : Alors, je m’appelle Ilhan Coskun et j’ai 20 ans. Je suis né à Quimper, en Bretagne. J’ai commencé depuis là-bas sur les réseaux sociaux à l’âge de 16 ans, au moment du confinement en 2020. Pour des raisons personnelles, j’ai vite laissé ça de côté pendant un an et demi avant d’avoir le déclic fin 2022, début 2023 quand j’ai réalisé que c’était ce que j’avais toujours voulu faire. C’est là que je m’y suis mis vraiment à fond.
Ilhan Coskun : J’ai toujours été un peu le clown de ma classe. À côté de ça, je faisais souvent des vidéos avec mes cousins et mon frère mais sans les poster forcément, juste pour le plaisir. Quand j’ai créé mon premier compte Youtube privé au moment du lycée, c’est là que mes proches ont pu voir ce que je faisais et m’ont vite encouragé à me lancer en public. À ce moment-là, j’étais en alternance pour un BTS depuis deux mois, j’ai remis ma lettre de démission et je me suis mis à faire que des vidéos. Jusqu’à aujourd’hui j’ai jamais lâché. Je compte plus les streams sur Twitch, les TikTok, les vidéos Youtube… Au début, je faisais mes montages moi-même… et puis les choses se sont accélérées très rapidement et Webedia est arrivé.
I.C. : Honnêtement, j’ai envie de toucher à tout. Je vois ma vie comme une aventure donc je ne pourrais jamais m’enfermer dans une bulle. À côté de ça, je suis très proche de Nico et Flamby (deux autres streamers signés chez Webedia avec lesquels Ilan a très souvent l’habitude de collaborer, NDLR). On est comme un trio qui essaye de découvrir le plus de choses ensemble. Et je n’ai aucune envie de finir ma vie avec des regrets. Que ça marche ou ça ne marche pas, au moins on l’aura fait.
I.C. : Si l’on reprend notre cas à tous les trois, nos viewers voient bien qu’on fait ce qu’on aime et c’est pour ça qu’on parait authentiques. Surtout qu’on a la particularité d’être très totalement transparents avec eux, y compris au sujet de nos opés commerciales avec les marques… et on veut rester comme ça le plus longtemps possible. Il faut que nos viewers se disent « ils parlent comme moi et mes potes, comme s’il n’y avait aucune caméra sur eux, et je me retrouve là-dedans ». Pour revenir sur les marques, c’est important d’être clair. Les gens savent très bien qu’il y a une part d’argent là-dedans mais aussi que c’est grâce à ça qu’on peut développer nos projets. Ils le respectent totalement.
I.C. : Bien sûr que c’était un objectif. Quand je fais quelque chose, j’ai toujours l’esprit compétitif donc j’ai envie d’aller le plus loin possible. J’avais envie de rejoindre une agence aussi importante… et surtout Webedia, mais je ne m’attendais pas à ce que ça vienne aussi rapidement. Au moment où ils m’ont approché, ça commençait à bien marcher pour moi, sur Twtich notamment. Les stats montaient… Nico m’a connecté avec Sergo (un auteur signé chez Webedia, NDLR) qui m’a permis d’intégrer un tournoi Fortnite organisé par Inoxtag, j’ai réussi à marquer le coup… et Webedia est arrivé. J’ai accepté tout de suite. Aujourd’hui, ça fait un an que je suis chez eux et ça se passe super bien.
I.C. : Déjà, elle t’apporte un suivi au quotidien. J’ai des gens qui m’aident sur le travail de l’ombre, dans l’organisation des lives, le tournage des vidéos… ce que je n’ai plus trop le temps de faire. Ensuite, pour prendre un exemple concret, Sergo, dont je te parlais tout à l’heure, avec qui j’écris quasiment toutes mes vidéos, est salarié chez Webedia aujourd’hui. Après notre rencontre initiale, la connexion s’est faite directement par l’agence. Et bien sûr, il y a les opérations commerciales qu’elle te ramène et qui te permettent de financer tes vidéos. En un mois, je peux avoir des discussions avec trois ou quatre marques différentes alors qu’en indépendant ou avec mon agent précédent, j’avais réussi à toucher qu’une marque en trois mois.
I.C. : Ça, encore une fois, c’était une idée de Sergo. Ça m’a parlé tout de suite parce que quand j’étais petit, et c’est le cas de la majorité des gens, je passais toujours les opés dans les vidéos. Ça ne m’intéressait pas de juste voir le créateur face cam dire son texte. Mais quand tu scénarises le truc et surtout quand tu l’intègres à l’histoire que tu racontes dans la vidéo, les viewers se disent automatiquement « je suis sensé regarder l’opé pour comprendre ce qui suit derrière ». C’est plus cinématique et c’est nouveau.
I.C. : J’étais en train de dormir dans mon studio, dans le même canapé bleu qu’on voit dans le fond de mes streams, et j’ai reçu un message de Billy (RebeuDeter, de son vrai nom, NDLR) qui me demandait quel poids je faisais. J’ai tout de suite compris parce que j’avais entendu quelques jours avant que Chowh1 (un autre créateur de contenu, NDLR), qui était prévu à l’affiche, s’était désisté à cause de problèmes de santé. Je l’ai rappelé immédiatement et j’ai sauté sur l’occasion.
I.C. : Évidemment, il y a toutes ces pensées-là qui viennent. D’un côté, c’est un objectif sportif important mais je sais aussi que c’est un moyen formidable d’accélérer ma carrière. Ça avait d’autant plus de sens que j’avais toujours rêvé d’organiser un combat de boxe pour affronter un autre streamer. Billy l’a fait et j’étais très content d’en faire partie. En plus, quand où il me contacte, je n’ai pas une super hygiène de vie, je dormais dans mon studio… j’avais besoin de me reprendre en main. J’ai commencé à m’entraîner à fond et tout s’est mis en route. Au niveau cardio, j’étais meilleur, physiquement, j’étais meilleur… et à côté de ça je me sentais mieux grâce au sport. J’ai adoré toute cette aventure. Pendant trois mois, c’était très intense, mais il se passait plein de trucs. Sergo venait tout le temps me voir pour me proposer de nouvelles idées sur la com, la conférence de, l’arrivée dans le stade avec les motos et le quad c’est lui qui l’a imaginé… Tout était super mais le succès après l’évènement était presque inattendu parce que ce sont mes blessures pendant le combat qui ont beaucoup fait parler.
I.C. : … et jamais j’aurais imaginé que ce qui allait participer au succès de ce moment c’était que je me disloque l’épaule deux fois et que je me déchire le biceps droit. Mais je comprends, ce genre d’image, ça n’arrive jamais dans un combat. Bien sûr, il y a eu avant le build up et tout le trash talk avec Brawks qui a commencé à faire parler du combat. C’est vrai que Brawks n’était pas super réceptif, il restait toujours très focus quand on se croisait mais ça contrebalançait bien avec mon côté plus fou.
I.C. : Je ne vais pas te cacher que je vis au jour le jour et que je ne me projette pas trop donc même si je pense déjà à la suite, l’important tout de suite est de soigner mes blessures du combat, passer la case opération, rééducation… Je ne dis pas qu’on va être en pause, on sortira toujours des vidéos, sans oublier que je reste encore dans les lives mais le rythme va être un peu plus léger et on va profiter un peu.
Désoler les frères on gagnera le prochain j’vous aime
— byilhan (@byilhan_) December 7, 2024
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