8 juillet 2024

Temps de lecture : 3 min

Intermarché épice son spot à l’argot poétique de tonton Audiard !

"Mets-moi un gros poulaga, chauve comme un genou", "je me calerais bien quelques paupiettes derrière la cravate", "ah, les vols aux vents, ça délie les langues et ça ferme les clapets". Le jeune driver d'Intermarché parcourt les rayons du magasin pour le compte d'André, un septuagénaire aux allures de Jean Gabin qui l'attend à la pompe. Son langage fleuri est celui que le vieux a transmis au jeune homme qui travaille pour l'enseigne, et en imite en tout point son langage auquel la jeune poissonnière ne capte rien... "Te casse pas la nénette, va", lui répond ce dernier. Un spot haut en couleur tourné en noir et blanc à la gloire du dialoguiste génial Michel Audiard... Un tournant indéniable pour Intermarché, un exercice de style pas piqué des hannetons et une ode à la complicité et mixité intergénérationnelles. Ça fait du bien en ce moment historique que traversent les Français !

Avec ce nouveau film réalisé par Katia Lewkowicz, Romance réussit à mettre en valeur les forces du Drive Intermarché avec pertinence, singularité et l’audace propres à l’enseigne. 

Intermarché et Romance ont d’ailleurs profité de cette nouvelle stratégie, et ont préféré ne pas attendre la Saint Glinglin, pour la mettre aussi au service du partenariat de l’équipe de France pendant le championnat d’Europe de football. En effet, dans le 2ème opus, on retrouve cette fois, notre driver en train de remplir avec entrain un chariot entier de paquets de pâtes et dribbler avec des sauces tomates… Normal, il prépare le Drive pour l’équipe de France de football dont le bus l’attend dehors. 

Un lancement événementiel prévu donc ce 5 juillet pendant la mi-temps du match de football France-Portugal sur M6 avec dans le même écran le 45’’ Drive André et le 20’’ Drive Bus FFF. Et en parallèle dans toutes les petites lucarnes de France.

À noter, que ces œuvres publicitaires signées de la talentueuse réalisatrice Katia Lewkowicz, diffusées dès aujourd’hui sont un hymne à la transmission, à la solidarité, à l’entente entre Français quelques soient leurs origines, et leurs convictions. Une ode à la mixité sociale, dont l’agence dément tout lien avec la situation politique actuelle. Une impasse politique française accélérée par la dissolution de l’Assemblée nationale et qui verra ce lundi basculer ou non les différentes circonscriptions entre les mains des extrêmes, dont les valeurs sont loin de prôner comme dans ce spot, les valeurs de cet André de 70 ans, et ce driver reliés par l’amour de la langue et de la fraternité. Comme quoi la création publicitaire, ses insights clairvoyants, et le subconscient forment un trio de choc. Un big Up s’impose.

Mais Intermarché c’est aussi, une variété de campagnes tactiques visant à lutter, par exemple, en avril dernier, contre ces consommateurs qui se laissent aller à acheter n’importe quel objet parce qu’il ne coûte pas cher…

Ou bien celle imaginée en avril 2023, qui répond au baromètre Kantar & LSA, « Les achats de produits frais plongent, surtout chez les foyers les plus modestes ». Ni une ni deux, Intermarché poursuit son combat « d’aider les Français à manger un peu mieux tous les jours ». Une fois encore l’enseigne se préoccupe de la vraie vie des gens, des changements de la société et de ses bouleversements. Le repas du midi en est un.

L’histoire de Pierrot, un docker bourru au coeur tendre qui aime cuisiner pour lui et sa femme avec qui il prépare avec amour et précision chaque semaine ses gamelles pour sa pause déjeuner. Ses collègues, eux, se débrouillent et ont privilégié la facilité : des pizzas, des burgers, des sandwichs. Mais voilà, Pierrot cuisine trop bien, et quelqu’un a décidé de lui piquer chaque jour sa gamelle. Ça fait beaucoup rire sa bande de potes. Lui moins. Après une enquête peu probante, Pierrot a un plan. Ici commence l’intrigue : mais qui a volé la gamelle de Pierrot ?…

Mais Intermarché et son agence Romance savent aussi ironiser, voire se moquer de l’inflation. En août 2023, ces deux-là font rire tous les amoureux de pub et les fans des sagas Intermarché. Trois films brillants, drôles et barrés qui disaient l’absurdité des prix. Car, oui, le luxe, aujourd’hui, ce sont des fruits, du poisson et des steaks hachés ! Trois spots qui dépotaient, des phrases déjà cultes…

La fille : « Maman à quel âge j’aurais le droit d’avoir un fruit ? »
La mère : « Tu n’a pas besoin de te pavaner avec une banane ! »
La mère : « Tu veux un fruit ? Prends un job d’été. »

ou bien

Un couple d’amoureux au bord de l’eau :

Le garçon : « Ferme les yeux mon amour…»
La fille : « Des steaks hachés ? Mais Bébé t’as payé ça combien ?… »
Le garçon : « Tu veux les essayer ? »
La fille : « Non, j’ai trop peur de les abimer, là ».

Aux commandes encore et toujours une réalisatrice, Katia Lewkowicz qui fabrique ces films sur tous les tons, du plus nostalgique en 2017, avec « L’amour, l’amour », à ce nouvel opus diffusé depuis vendredi, qui ne ressemble à aucun autre.

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