20 juin 2021

Temps de lecture : 2 min

La fintech Lyf lance son offre publicitaire à destination des marques et distributeurs

Avec ses 4 millions de téléchargements et ses 2 millions d’utilisateurs (dont près de 400.000 actifs par mois), l’application Lyf Pay entend bien s’imposer dans le paysage français des super-app bancaires. Pour cela, elle mise sur la force de sa communauté et lance une suite de solutions publicitaires à destination des annonceurs.

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En septembre 2020, la marque Lyf s’est offert un relooking. “Nous l’avions identifiée comme trop orientée produit, fonctionnelle. Nous avons donc cherché à la faire évoluer vers une marque plus émotionnelle, reliée à une communauté, reflétant nos valeurs et notre positionnement de ‘caregiver’”, explique Frédéric Leclef, le Directeur Général Délégué de Lyf. Depuis, Lyf s’affiche dans les transports, multiplie les innovations (partenariat avec Skyrock, dématérialisation des pourboires…) et engrange 1 500 nouveaux comptes par jour.

Le couteau suisse de tous les achats

Véritable couteau-suisse, l’application facilite les remboursements entre amis, permet d’organiser des cagnottes, de payer en magasin via QR code ou en ligne, de pratiquer le “scan-&-go” chez Total (paiement des achats en point de vente directement dans l’application après scan du produit) ou le paiement à table dans la restauration…

2 millions de membres actifs

Derrière cette fintech française se cachent le Crédit Mutuel-CIC et BNP Paribas, actionnaires majoritaires de l’entreprise, suite à la fusion en 2017 de deux projets concurrents que chaque banque développait en parallèle. Auchan, Mastercard, Oney et le groupe Casino sont également impliqués dans le tour de table de Lyf. Carrefour, un temps impliqué dans le projet, a, lui, préféré faire cavalier seul sur le sujet du paiement mobile, avec Carrefour Pay.

Ne pas céder de terrain aux GAFA…

Pour tous ces acteurs de la distribution et de la banque, Lyf incarne une ambition : ne pas laisser le terrain du paiement mobile aux GAFA (Google Pay et Apple Pay tout particulièrement) ou à de nouveaux venus comme la super-app Lydia. Cette dernière, qui compte le chinois Tencent, propriétaire de l’application WeChat, parmi ses actionnaires, revendique déjà 4 millions d’utilisateurs en France.

Face à ces concurrents de poids, Frédéric Leclef met l’accent sur l’engagement de ses membres : “nous nous appuyons sur une communauté très engagée, avec 2,2 sessions en moyenne par semaine par utilisateur, ce qui est assez soutenu. Tout cela est le fruit de la diversité des usages que nous offrons à nos utilisateurs”, précise-t-il.

Une suite de solutions publicitaires à destination des annonceurs

En complément de ses solutions de paiement à destination des particuliers, des commerçants et des professionnels, Lyf propose désormais également une série d’offres à destination du marché publicitaire, afin de capitaliser sur son audience, donc les caractéristiques socio-démographiques et les comportements d’achats sont connus. Des atouts non négligeables dans un monde post-cookie.

Lyf Deal” permet par exemple aux marques de relayer de façon ciblée leurs temps forts commerciaux auprès des utilisateurs de l’application, tandis que « Lyf Stim’” facilite l’enrôlement dans les programmes de fidélité des marques et enseignes en deux clics. 850 000 cartes de fidélité sont d’ores et déjà enregistrées dans l’application par les utilisateurs.

Accompagner l’écosystème média vers un modèle transactionnel

Enfin, “Lyf Boost” permet d’organiser des ventes événementielles et des concours autour de produits exclusifs. Une pratique déjà expérimentée avec succès auprès de la communauté des auditeurs de Skyrock, qui accèdent à des achats groupés dans leur application. Ces bonnes affaires sont relayées par les animateurs à l’antenne. “Une de nos convictions est que nous pouvons accompagner l’écosystème média vers un modèle transactionnel. Les annonceurs recherchent de moins en moins la notoriété et attendent des visites en magasin et des ventes”, estime Frédéric Leclef, qui compte bien démontrer qu’il est possible de rapprocher le monde de la publicité de celui du paiement.

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