26 novembre 2017

Temps de lecture : 3 min

« La pub digitale est acceptée quand elle rend service »

Capter l'attention de l'internaute de manière respectueuse, utile et efficace quand on lui diffuse une pub sous les yeux oblige l'AdTech à innover pour inventer de nouveaux formats et concepts. L'Advertpayment en est un.

Capter l’attention de l’internaute de manière respectueuse, utile et efficace quand on lui diffuse une pub sous les yeux oblige l’AdTech à innover pour inventer de nouveaux formats et concepts. L’Advertpayment en est un.

Si la publicité s’auto-flagorne de son authenticité en se parant d’une vertu qui n’est pas qu’un alibi de conscience, le marché de l’adtech continue de tirer sur les vieilles ficelles du  » les autres ne vous ont pas compris, le meilleur produit c’est le mien « . Dans ce monde pas merveilleux de  » c’est celui qui sera le moins intrusif et le plus native « , chaque cador auto-proclamé du format publicitaire en ligne promet d’être plus pertinent que pertinent. Adways ? Avec son format In-Content, la start-up française veut « make ads great again. » Teads Studio ? Son chatbot propose une expérience publicitaire interactive presque aussi longue que le temps de lecture. Dans la basse-cour de l’AdTech, où chaque coq est persuadés d’avoir la plus belle crête,l’Advertpayment de ViewPay s’enorgueillit de réconcilier les internautes et la publicité digitale, pour le grand bien des annonceurs et des médias. Carrément.

Pour justifier sa promesse, quoi de mieux qu’une bonne vieille étude. La ficelle est grosse mais quand les résultats, rendus prévisibles par la communication du commanditaire, confortent une tendance et une mutation, le piège est tentant. Présentée comme un plaidoyer pour la publicité utile, l’étude réalisée par l’Institut Kantar TNS pour 366 Communities, la régie de la PQR et ViewPay confirme en effet que la publicité digitale est mieux perçue quand elle valorise l’attention: 74% des internautes français sont séduits par l’Advertpayment, procédé offrant la possibilité d’accéder à un contenu réservé (articles de presse, connexions wifi ou items dans des apps), en visionnant une vidéo publicitaire de leur choix. Ils sont 87% à préférer choisir la publicité qu’on leur propose de voir en échange de l’accès gratuit à un contenu. Et 83% jugent le concept plus respectueux de leur expérience de lecture.

« Les résultats de cette étude sont très positifs pour les éditeurs de site media puisque l’Advertpayment est identifié par 70% des internautes comme étant un bon moyen de découvrir leurs sites et de s’y abonner par la suite, commente Marc Leprat, co-fondateur de ViewPay. Ils montrent aussi que la publicité digitale est acceptée quand elle rend des services aux internautes. Que les internautes apprécient qu’on leur redonne le pouvoir sur la publicité. La notion d' »empowerment » est très présente à travers les résultats de l’étude puisque les internautes apprécient à 87% d’avoir le choix de s’exposer à une publicité pour débloquer un contenu payant ».

Consentement préalable = meilleure attention

En confortant la valeur ajoutée du brand utility, l’Adverpayment s’inscrit dans une logique win-win pour l’internaute, l’annonceur et les médias, rais de pouvoir valoriser leurs contenus vis à vis du grand public et de mieux faire comprendre leur modèle économique. Autre point fort auto-promu par ViewPay, le fait que son Advertpayment n’est pas adblocké, permettant aux marques de toucher les quelque 36% des Français qui ne sont plus accessibles par les autres moyens publicitaires digitaux. « L’internaute est dans une démarche active qui participe à générer un engagement plus fort vis à vis d’une marque car c’est lui qui a décidé de s’exposer volontairement à une publicité. Il a choisi la marque avec laquelle il se sent le plus en affinité. L’expérience de l’Advertpayment s’apparente à un « TV like » dans la mesure où la publicité est diffusée du début jusqu’à la fin (complétion de 100%) avec l’attention et l’engagement en plus grâce au consentement préalable », ajoute Marc Leprat.

Il poursuit: « Il est temps que les annonceurs prennent conscience du gaspillage phénoménal des budgets dépensés dans des systèmes qui ne garantissent pas une véritable attention à leur message. Le système vicieux est très largement engagé : il consiste à diffuser des millions de messages non lus à bas coût pour une efficacité douteuse qui génère en réaction l’installation d’Adblocks par les internautes et entrainera à terme la disparition des éditeurs qui ne pourront plus financer la fabrication de contenus de qualité. » Bref, la publicité servicielle est décidément un système aux multiples vertus pour les éditeurs.

Découvrez quelques chiffres

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