1 juillet 2019

Temps de lecture : 3 min

Storytelling : des expériences personnelles pour des valeurs universelles

Pour vendre son entreprise, rien ne vaut un récit pour personnaliser ses créateurs et sur les raisons qui les ont poussé à se « retrousser les manches ». Et si ces jeunes têtes pensantes ont commencé àbrainstormer au cours d’un voyage exotique, c’est tout bénef.

Pour vendre son entreprise, rien ne vaut un récit pour personnaliser ses créateurs et sur les raisons qui les ont poussé à se « retrousser les manches ». Et si ces jeunes têtes pensantes ont commencé brainstormé au cours d’un voyage exotique, c’est tout bénef.

Au risque d’enfoncer une porte béante, les sites web constituent, à bien des égards, les vitrines de leurs annonceurs respectifs. Un constat partagé depuis des décennies mais loin d’être appliqué par tous.tes, alors même que seulement une PME sur trois dispose d’un site Internet. Une donnée qui fait tache a l’heure ou le numérique remodèle tout ce qu’il touche. D’un autre coté, et non des moindre, les réseaux sociaux s’apparentent à des cartes de visites thématiques censées vous séduire jusqu’à vous emmener vers les sites en question. L’équivalent d’une bio bien ficelée sur Tinder en somme. Mais pas seulement : présenter une PME sur les réseaux c’est montrer que l’entreprise est active, qu’elle est prête à interagir avec ses clients ainsi qu’à partager les actualités relatives à son activité. Loin de nous l’idée de ne vous imposer qu’un seul de ces deux outils, cela serait une pure hérésie contreproductive. Non, l’enjeu se trouve dans l’interconnexion entre les réseaux et le site mère car c’est l’équilibre entre ces deux plateformes qui saura, en premier lieu, conquérir votre cible.

Je voyage donc je crée

Et quoi de mieux pour se faire son avis sur une marque que les fameuse rubriques « À propos », « Notre Histoire », ou encore « Qui sommes-nous ? ». Autant de manières de la contextualiser dans le temps et l’espace tout en la personnalisant par l’identité et les parcours de ses créateurs. Un peu comme une préface expliquerait son oeuvre. Les têtes pensantes de l’entreprise y présentent les valeurs et si les client s’y identifient, ils le feront adopter leur marque et leurs produits. Une invitation à la découverte qui symbolise les premiers mots d’un storytelling global et réfléchi. Mais comme toute « étape obligatoire » au cours d’un voyage touristique, les « bios d’entreprise » commencent à présenter quelques redondances.

N’avez vous jamais remarqué le nombre de storytelling de marque qui commence par la phrase « c’est au cours d’un voyage en -insérer le pays exotique de votre choix- que Jean-Michel Trucmuche a eu l’idée de développer… » ? Stéphane Dangel, auteur de « Storytelling Minute, 170 histoires prêtes à l’emploi pour animer vos interventions », résumait cette idée en expliquant que « Toute histoire est un voyage. Alors, quoi de plus normal que les histoires de véritables voyages, ou les histoires exotiques, avec pour cadre des pays qui font rêver soient privilégiées ? Ces histoires-là sont naturellement inspirantes ». Si tant est que le récit n’est pas déconnecté de sa production, qu’il fasse sens.

À chaque fille son parfum

Comme par exemple le fait de baser toute une gamme de ses produits sur ses propres expériences touristiques, à savoir l’exemple que nous allons aborder. Laetitia Lestingi, 24 ans et originaire d’Alsace, a entrepris des études en École de commerce et s’est spécialisée en marketing, management et business international. C’est pendant un séjour d’un an à New-York qu’elle a l’envie de créer quelque chose qui lui ressemble et qui reflètera ses valeurs. De retour à Strasbourg, sa ville de cœur, elle va donc lancer sa marque de cosmétique Kosmestory. Mais elle réalise que les différences culturelles son énormes avec la Big Apple, et que ses souvenirs les plus forts sont liés aux lieux qu’elle fréquentait. Laetitia va alors créer sa propre gamme de cosmétiques, qui s’inspireront directement de ses expériences et souvenirs de voyage. Les produits de beauté faisant tout naturellement appel aux sens de leurs utilisateurs, ils sont donc parfaits pour communiquer les envies d’ailleurs de Laetitia, ainsi que les émotions ressenties dans les pays visités. Vous trouverez donc une pâte exfoliante « inspirée d’un Americano Coffee » ainsi qu’un sérum pour les yeux « inspiré du Manhattan Cocktail ». Pour découvrir cette aventurière-entrepreneuse, ça se passe sur la page Ulule de Kosmestory.

Sur sa page de financement participatif, on retrouve des formules qui font sens comme « invitation au voyage », « une marque qui vous invite à découvrir le coeur du lifestyle new yorkais », ou encore « créer une dynamique et une atmosphère autour des destinations qui vous sont proposées ». On aurait presque envie de débouler à Roissy Charles de Gaulle et prendre le premier long courrier qui se présente à nous. Enfin, les noms des produits restent en totale cohérence avec cette ligne éditoriale : vous trouverez donc le « Spray Tonifiant Soho » et « Roll-On anti-cernes Midtown ». Avec à chaque fois sur les emballages les coordonnées GPS des quartiers en question. On apprécie le détail. Mais pour vraiment se rendre compte si les produits sont raccords avec leur packaging, il n’y a qu’une solution : les utiliser. J’ai toujours rêvé de sentir l’odeur unique des embouteillage de l’Upper East Side sur mon corps…
 

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