6 janvier 2020

Temps de lecture : 2 min

Rendre les marques de luxe plus éthiques

The G Project affirme avoir une approche différente de celle de ses rivaux. L’avenir dira si son pari sera gagnant ou non.

The G Project affirme avoir une approche différente de celle de ses rivaux. L’avenir dira si son pari sera gagnant ou non.

Le faire, c’est bien mais le faire-savoir, c’est mieux. Et pour ceux qui ont raté le train, le prendre en marche peut encore être possible… The G Project se définit comme un studio créatif éthique dédié aux marques premium responsables. Ses deux fondateurs, Julie Etienne des Rosaies et Thomas Dessoutter, se sont rencontrés chez Les Gens. Au sein de cette agence de communication spécialisée dans le luxe, ils ont notamment travaillé pour Kering qui possède plusieurs griffes prestigieuses comme Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Boucheron, Brioni et Alexander McQueen. « C’est à ce moment-là que nous est venue l’idée avec Julie de lancer un studio de création pour les marques de luxe qui souhaitent être plus éthiques, assure Thomas Dessoutter. Nous souhaitons les encourager à travailler davantage ensemble afin de pouvoir collaborer sur certains projets ». Soit… mais les entreprises affirment presque toutes aujourd’hui œuvrer en faveur de la protection de l’environnement. Alors kezako?

L’art au service de l’éthique

Comment séparer le bon grain de l’ivraie et trouver les firmes qui cherchent réellement à éliminer leurs « mauvaises habitudes » et celles qui tentent seulement de convaincre les consommateurs en leur mentant sans aucun scrupule ? « On tente de détecter le greenwashing de certaines entreprises mais nous préférons voir le verre à moitié plein et non pas à moitié vide, assure le co-fondateur de The G Project qui a également travaillé pour Havas et L’Oréal. Nous avons une vision optimiste. Toute action éthique, aussi petite soit-elle, est positive car elle contribue à créer un cercle vertueux». À voir… Ce studio affirme avoir une expertise stratégique et créative pluridisciplinaire. Sa stratégie consiste à créer des collectifs autour des marques afin d’élever « leur univers avec originalité, authenticité et respect ». « Nous souhaitons oser et recentrer la communication sur l’art puisque c’est le meilleur vecteur d’émotion, affirme la start-up. Moins produire, mais produire mieux. Nous créons des rencontres avec des personnalités peu visibles en communication traditionnelle pour élargir l’expression des marques». Voilà pour le discours officiel. Plus concrètement, cette agence, pardon « studio », va chercher à faire bouger les lignes en mariant la culture avec l’éthique et les entreprises. Son premier projet d’envergure sera dévoilé le 9 janvier 2020.

Emmaüs comme galop d’essai

Pour mettre en lumière le travail d’Emmaüs Alternatives qui oeuvre pour la réinsertion sociale des plus démunis et offre aux consommateurs des produits en excellent état, The G Project a fait appel à plusieurs artistes. La photographe Juliette Abitbol et la styliste Morgan Nicolas ont réalisé une série de clichés avec un stylisme provenant des boutiques Emmaüs A. Le vidéaste Manuel Obadia Wills présentera, pour sa part, une vidéo tournée au sein des entrepôts de l’association. Le styliste Berenger Pelc transformera un look Emmaüs A. en une interprétation singulière lors d’une prestation live et la styliste Hélène Manche transformera des vêtements d’occasion en un objet utile.
Cette collaboration est la première d’une longue série d’événements qui sera déployé pour Emmaüs Alternatives, notamment au moment des Fashion Week de Paris. Les dirigeants de The G Project affirment avoir d’autres projets dans leurs cartons. Alors info ou intox ? Wait and see.

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