12 octobre 2020

Temps de lecture : 4 min

Sébastien Genty : « Des Pépites 2020 d’un très haut niveau »

Le 12 octobre, la deuxième édition des CPS Awards a décerné ses pépites d’or, argent et bronze. Au total 17 prix qui célèbrent la justesse, l’originalité, la rigueur et la capacité inspiratrice de la réflexion qui a contribué à faire exister des idées au service des marques et des institutions », comme le rappelle Sébastien Genty, fondateur du Collectif du Planning Stratégique et Directeur Général en charge des Stratégies, DDB Paris.

Le 12 octobre, la deuxième édition des CPS Awards a décerné ses pépites d’or, argent et bronze. Au total 17 prix qui célèbrent la justesse, l’originalité, la rigueur et la capacité inspiratrice de la réflexion qui a contribué à faire exister des idées au service des marques et des institutions », comme le rappelle Sébastien Genty, fondateur du Collectif du Planning Stratégique et Directeur Général en charge des Stratégies, DDB Paris.

INfluencia : que retenir de cette deuxième édition ?

Sébastien Genty : depuis le début on se dit que toute cette démarche n’aura de valeur que si elle s’inscrit dans la durée. Alors assez basiquement, le Prix est dans sa deuxième année et c’est déjà une victoire. L’autre source de satisfaction, c’est de voir que globalement tout avance dans le bon sens. Nous avons reçu plus de cas présentés, 64 l’année dernière, 77 cette année. Une plus grande sélectivité aussi, puisque seuls 32 cas ont été shortlistés (versus 34 l’année dernière), et le jury a au final, retenu 17 lauréats (contre 18 pour la première édition). Par ailleurs, la «jeune pépite» (prix dédié aux étudiants) a bien fonctionné. Grâce au Club des annonceurs nous avons pu proposer trois problématiques aux étudiants concernant : Paris Aéroport, La Poste et le Toulouse Football Club. Plus de 20 candidatures étudiantes ont été déposées.

Au-delà de ces quelques chiffres, ce que l’on trouve très positif c’est la grande bienveillance qu’il y a autour de cette initiative, encore artisanale. Le jury était de très grande qualité, très diversifié, et a joué le jeu à fond. Tous les membres étaient d’ailleurs impressionnés du niveau des 32 shortlistés. Cet esprit positif autour du Prix s’est également traduit dans l’ambiance pendant les débats, du plaisir à discuter, à échanger sur le fond, sur les idées. Le regard positif porté sur le CPS, c’est aussi deux nouveaux partenaires qui nous ont rejoints, le CELSA et Twitter, en plus de ceux qui ont accompagné la démarche depuis le départ, Le Club des annonceurs, Les Echos, Google, HEC et INfluencia évidemment.

IN. : quel est le rôle de ce prix ?

S.G. : éclairer d’une autre manière des cas que l’on connaît par ailleurs, et faire émerger certains qui n’ont pas trouvé leur place dans d’autres palmarès. Et quand on regarde le contenu du palmarès, le Prix semble bien jouer son rôle. Et puis, les choix que nous avons faits confèrent aux prix une forme de singularité. Par exemple, il n’y a pas de grand prix, qui écraserait le reste, alors même qu’au fond, dans chaque cas, quelle que soit la pépite reçue (or, argent ou bronze), il peut y avoir des choses fortes et intéressantes, une façon de démontrer, de raconter, une étude à révéler, une originalité dans la démonstration à exposer… En revanche, étant donné que les cas 2020 sont des sujets qui ont tous existé sur 2019, aucun ne prend en compte de près ou de loin l’ouragan Covid. Ce sera sans doute pour l’année prochaine.

IN. : des regrets ?

S. G.: comme vous le voyez, il y a beaucoup de sujets de satisfaction, mais cela ne veut évidemment pas dire que tout est parfait. J’ai deux petits regrets, par exemple sur cette édition. D’abord de ne pas avoir pu faire la soirée de remise des Prix, c’était quand même un très bon moment l’année dernière. Et puis, peut-être, le fait que la volonté d’avoir des cas moins exclusivement publicitaires (RP, design, pur digital) ne s’est pas traduite dans le palmarès final, malgré l’intégration au jury de représentants des différents métiers. Cela ne va pas nous empêcher de poursuivre cette démarche d’ouverture.

IN. : qu’avez-vous voulu récompenser ?

S.G. : ce que l’on souhaite célébrer, c’est toujours la même chose : la justesse, l’originalité, la rigueur et la capacité inspiratrice de la réflexion qui a contribué à faire exister des idées au service des marques et des institutions. Le jury a aussi essayé de donner un maximum de place à des réflexions qui s’inscrivent dans la durée. Nous avons pu également constater qu’il s’agit à chaque fois de cas qui ne visent pas seulement une optimisation (efficiency) mais bien, aussi et surtout, un effet profond, un changement (effectiveness). Leur lecture rappelle également à quel point chaque situation est particulière et qu’il ne sert pas à grand-chose de chercher des recettes, sinon celles de bien définir le problème que l’on cherche à résoudre. Cela semble évident mais bien définir et s’entendre sur le problème, c’est le point commun à tous les cas. Et au fond, tous ne font que répondre à une question « pourquoi on fait ce qu’on fait », tout est alors dans la justesse, la rigueur et l’originalité du ‘’parce que’’.

IN. : quel est le programme pour la suite ?

S.G. : On continue plus que jamais. Les candidatures pour l’édition 2021 sont ouvertes dès maintenant. On va assez logiquement un peu décaler les choses, avec le calendrier suivant : remise des dossiers jusqu’à la fin février 2021. Jury, mi mars 2021. Remise des prix début avril 2021. Bien entendu, nous adapterons les choses au regard de l’évolution de la situation générale.

 
17 prix ont été décernés

Le jury, accompagné par Sébastien Genty, Président du Collectif du Planning Stratégique et Directeur général de DDB Paris, était composé de :

Bertille Toledano, BETC
Matthieu Elkaim, Ogilvy
Vanessa Vankemmel Seban, Google
Antoine Gilbert, Twitter
Valérie Accary, BBDO
Laurence Bordry et Hubert Blanquefort, Club des Annonceurs
Isabelle Musnik, INfluencia
Luc Speisser, Landor
Clotilde Briard, Les Echos
Valérie Henaff, Publicis
Anne-Sophie Bayle-Tourtoulou, HEC-Paris
Julien Levilain, Buzzman
Marina Zuber, TBWA Paris
Pascal Crifo, Publicis Media
David Leclabart, Australie
Edouard de Pouzilhac
Caroline Marti, CELSA
Frederic Bedin, Hopscoth

Il a jugé la justesse, l’originalité, la rigueur et la capacité inspiratrice de la réflexion qui a contribué à faire exister des idées au service des marques et des institutions. Des idées dont l’exécution peut prendre des formes variées : publicité, expérience digitale, création de produit/service, brand content, activation sociale.

 25 agences étaient représentées, 77 cas présentés, 32 cas shortlistés et 17 lauréats. Cette année des étudiants issus de diverses écoles et universités ont participé aux CPS Awards, en collaboration avec le Club des Annonceurs

Les gagnants

– Pépites d’or

PMU -Que les meilleurs gagnent / Buzzman
Volkswagen- Les autres / DDB

– Pépites d’argent

AdVitam – Dernier voyage / Australie
Atol -Souvenirs / Romance
Canal+- Biiip / BETC
Europe 1- Ecoutez le monde changer /Romance
Fondation 30 Millions d’Amis- We are the champions / Altmann+Pacreau
Jennyfer- Don’t call me Jennyfer /Buzzman
Lego- Rebuild the world / BETC
Renault Zoé- Ca ne change rien et ça change tout / Publicis
Santé Publique France – Manger bouger / Romance
Winamax – Grosse cote, gros gain, gros respect / TBWAParis

-Pépites de bronze

Acadomia- Nouvelle plateforme de marque / Rosapark
Etat Libre d’Orange – I am trash /Ogilvy Paris
Liebig – Merci d’avoir fait grandir nos soupes /CLM BBDO
Red Star Football Club – Notre maillot, notre quartier /BETC
Virgin Radio- #MesPremiersPas / La Chose

-La Jeune Pépite

Meïssa Farhi (SupdePub Paris) et Lissandre Parat (SciencesPo Paris) pour Paris Aéroport

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