À l’aune de la crise sanitaire, un vent de changement commence à se faire sentir. Plus que jamais les Français ont cette envie de sortir, de reprendre contact les uns avec les autres et de se réapproprier cette liberté qui leur manquait, à l’image des récentes images de liesse observées lors de la fête de la musique.
Notre secteur, lui, ne sait plus sur quel pied danser.
Alors que s’annoncent les premiers signaux positifs d’un rebond de l’économie, le marché demeure tendu, les entreprises devant aujourd’hui répondre à un double challenge : repenser leurs organisations tout en préservant leur rentabilité. Conséquence inévitable de ces enjeux immédiats, la tendance est au repli sur soi et au gel des investissements. Ce réflexe naturel, ne devrait pour autant pas occulter le fait que la relance de l’activité repose sur la communication.
Le jour d’après est arrivé
Et s’il est un rendez-vous à ne pas manquer, c’est bien celui-ci. Dans notre jeu d’interdépendance, la relation de confiance qu’entretiennent les annonceurs avec leurs agences, à la fois conseils et partenaires créatifs, est l’élément clé qui assurera une reprise économique saine rayonnant sur l’ensemble de notre écosystème. Chez CTZAR, en tant qu’acteur du Marketing d’Influence et Social Media, notre domaine d’expertise, sur-sollicité pendant cette séquence, a offert l’opportunité de cultiver le lien qui unit les marques à leurs communautés et d’entretenir les conversations avec leurs clients. Les mécaniques d’influence mises en œuvre, couplées aux innovations des plateformes, ont eu un effet de catalyseur des transformations des usages, portées par plusieurs tendances de fond.
De nouveaux rapports d’influence
Un premier élément questionne la manière même que l’on a de converser avec les marques. En effet, les utilisateurs sont en demande d’une relation plus humaine et d’un dialogue ouvert. En témoigne la place qu’ont pris les formats live pour proposer des moments de vérité dans la communication de marque et qui ont fait exploser les taux d’engagement. Dans un deuxième temps, on constate un réel questionnement sur nos choix de consommation. Dans ce moment hors du temps, les marques se sont engagées et ont mis en place des actions fédératrices et concrètes qui contribuent positivement à l’évolution de notre société. Ces prises de parole porteuses de sens sont désormais les nouveaux marqueurs d’adhésion déterminants pour fidéliser les audiences, et s’instaurent aujourd’hui comme une des composantes clé de conversion d’achat. Ces enseignements redéfinissent la place que veulent occuper les utilisateurs dans leurs relations avec les marques. En effet, les communautés ressentent plus que jamais le besoin de faire entendre leurs voix. On attend aujourd’hui des marques qu’elles nous offrent les moyens de prendre part à des initiatives globales qui s’inscrivent dans la durée. Pour s’adapter à ce changement hiérarchique, les marques devront très vite pouvoir s’appuyer sur des écosystèmes digitaux pertinents pour porter leurs valeurs auprès des communautés.
Cette quête de sens, d’authenticité et d’humanisation décuplent le pouvoir de la prescription.
Les influenceurs s’imposent comme les médiateurs parfaits pour co-construire ces nouvelles expériences de marques et les propulser au cœur des conversations en instaurant une relation de confiance durable avec les audiences.
Et maintenant ?
En tant que communicant, évidemment, ces nouveaux paradigmes nourrissent notre approche. Ils démontrent également que cette nouvelle séquence est encore un temps d’action et d’efficience. Plus que jamais il nous faut être à l’écoute de nos partenaires et de leurs communautés, faire preuve d’agilité et de créativité dans nos propositions, et endosser notre responsabilité de conseil auprès de nos clients en privilégiant les canaux créateurs de valeur et de conversion. Dans cette période déterminante pour notre secteur, il est fondamental que chacun d’entre nous, annonceurs, agences, partenaires, media retrouve sa place au cœur d’un cercle vertueux, dans lequel réside la véritable clé de la reprise économique.
