27 juin 2018

Temps de lecture : 2 min

Le crowdfunding : le business plan ad hoc pour un média en ligne, indépendant et sans pub

Pour assurer son indépendance financière et culturelle et sa capacité à innover, « Les Jours » lance une campagne faite de dur et de quotidien, de viral et de physique. Au menu : proximité, digital et affichage sauvage. Objectif : gagner 5000 abonnés supplémentaires.

Pour assurer son indépendance financière et culturelle et sa capacité à innover, « Les Jours » lance une campagne faite de dur et de quotidien, de viral et de physique. Au menu : proximité, digital et affichage sauvage. Objectif : gagner 5000 abonnés supplémentaires.

Aux grandes ambitions, les grands moyens. Pour conquérir les 5000 abonnés supplémentaires qui lui permettront d’assurer son indépendance, sa pérennité et son développement, « Les Jours », qui en compte déjà 10000, n’y va pas par 4 chemins. Avec Proches, son agence, le média en ligne qui « raconte l’actualité en profondeur en séries » se fend d’une campagne où proximité règne en maître mot avec du street marketing pour la partie terrain et les réseaux sociaux et du crowdfunding, pour l’activation numérique. Une prise de parole dont le coup d’envoi sera donné ce 28 juin avec une soirée au Ground Control à Paris et à la thématique forcément impertinente « Médias : l’indépendance, ça s’achète ».

Au programme : 3 annonces visuellement fortes et aux thématiques « chaudes » (Empire Bolloré, lobby médical, Police Nationale) révélées par de l’affichage sauvage d’abord à Paris puis si tout va bien à Lyon et Marseille. Tandis que d’autres tout aussi coup de poing abordant par exemple la violence dans le foot à Marseille ou la SNCF et la grève des cheminots…, seront diffusées sur ses réseaux sociaux (Facebook et Twitter). Du dur et du quotidien, du physique et du viral, donc.

Continuer à exister pour et par ses lecteurs sans déroger à son identité

Signée « Les Jours-0% fiction, 100% séries » et composée de plusieurs visuels percutants, sans concession voire polémiques, elle affiche clairement la ligne éditoriale défendue depuis deux ans par ceux qui l’ont lancé -des ex- journalistes de Libération. Un parti pris créatif qui allie autant la DA que la CR et qui doit « montrer ce nouveau journalisme inventé pour fidéliser le lecteur en lui racontant un sujet fouillé sous forme d’épisodes pendant plusieurs mois ». Mais encore une fois en étant loin des standards, car ces feuilletons d’actualité sont développés dans de nouveaux formats de narration en data allant des podcasts aux vidéos aussi bien accessibles sur le site que l’application Androïd/iOs du média.

Un multiformat narratif bien ancré dans son temps et en phase avec ses cibles qui participe à son succès culturel depuis 2016 dans un marché peinant à se renouveler dans la forme, le fond et commercialement. Un multiformat innovant et attractif mais dont le point d’équilibre financier ne sera ferme et définitif qu’avec 15 000 abonnés. Un pari en bonne voie car déjà la campagne -tout juste initiée- porte ses fruits avec près de 600 nouveaux lecteurs abonnés au compteur. Il faut dire que l’offre est alléchante : 1 euro le premier mois sans engagement. Et comme on n’a que la presse qu’on mérite, ça se tente, non ?

 

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