3 octobre 2018

Temps de lecture : 3 min

Les TPE/PME n’ont plus d’excuse pour ne pas faire de vidéos sur la Toile

SoLocal et Facebook se sont associés pour proposer une offre clé-en-main aux petites entreprises afin qu’elles puissent présenter des vidéos promotionnelles sur internet.

SoLocal et Facebook se sont associés pour proposer une offre clé-en-main aux petites entreprises afin qu’elles puissent présenter des vidéos promotionnelles sur internet.

Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Les entrepreneurs et les dirigeants de TPE/PME savent tous que la vidéo est un format essentiel pour assurer leur visibilité sur la Toile mais ce média est encore très peu démocratisé auprès des start-up et des petites entreprises. Certains chiffres parlent, pourtant, d’eux-mêmes…

Un Français consulte en moyenne son smartphone trente fois par jour et passe près de trois heures quotidiennement à regarder son téléphone. Si toutes les pages et les fils qu’il fait défiler toutes les 24 heures devant son petit écran étaient reliés les uns aux autres, ils atteindraient une longueur de 90 mètres, équivalent à la hauteur de la Statue de la Liberté à New York. En 2020, 82% du trafic Internet concernera la vidéo. Les patrons de TPE/PME ont pourtant du mal à sauter le pas en utilisant ce format incontournable. Plusieurs raisons expliquent ce « retard à l’allumage ».

Un retard assez logique

« Il est tout d’abord plus compliqué et coûteux de faire une vidéo que de publier un texte illustré par une photo », résume Amaury Lelong, Directeur Publicité Digitale, Data et Nouveaux Produits chez SoLocal, créateur de site internet en France qui a déjà participé au lancement de plus de 400 000 plateformes « Vous devez en effet faire une prise de vue assez technique et le montage des séquences est relativement complexe. Les TPE-PME ont aussi souvent tendance à suivre l’exemple des grands comptes qui commencent eux, tout juste, à utiliser la vidéo sur Internet. Le marché des petites sociétés n’a donc pas encore atteint sa maturité. Et il faut enfin bien reconnaître qu’il existe peu de sociétés qui proposent des produits adaptés à ce type de clientèle ».

Simple et efficace

Ce constat a encouragé SoLocal à s’associer à Facebook pour lancer une offre de publicité digitale clé-en-main destinée principalement aux start-up et aux PME. Ce produit, baptisé « Social Video », permet aux clients de bénéficier d’un accompagnement à chaque étape de production (du brief jusqu’au bilan de campagne), avec des contenus et un ciblage adaptés à l’activité du professionnel en local.

« Pour 1100 euros, un photographe viendra dans votre entreprise tourner les images nécessaires pour la création d’une vidéo de quinze à vingt secondes qui sera montée par nos spécialistes avant d’être diffusée pendant deux semaines sur Facebook », énumère Amaury Lelong « Et nous ne facturons que les films qui sont regardés au moins dix secondes alors que le temps de visionnage moyen sur les réseaux sociaux ne dépasse pas cinq secondes ».

Une alliance qui coule de source

L’alliance bouclée avec le géant fondé par Mark Zuckerberg paraissait évidente aux deux partenaires. « Ce réseau social est un média incontournable dans notre pays avec ses 35 millions d’utilisateurs et ses 26 millions de personnes qui consultent leur compte chaque jour », résume le cadre de SoLocal. En France, plus d’1 million de TPE/PME y ont une page. Dans le monde, plus de 80 millions d’entreprises utilisent ses pages pour se développer et créer de l’emploi et 6 millions s’en servent pour faire de la publicité.

« Nous souhaitons, de notre côté, mettre une audience à disposition de SoLocal afin qu’il puisse cibler les TPE/PME qui ont envie d’évoluer dans le monde de la communication moderne mais qui ne savent pas trop comment faire », précise Nicolaï Gérard, Business Manager Industries & Services, Facebook France «On comprend une image qu’on regarde 60 000 fois plus rapidement qu’un texte qu’on lit. Mais pour être regardée, une vidéo doit capter l’attention des internautes en moins de cinq secondes et elle doit, pour cela, adopter les codes visuels des jeunes ». L’appui d’un spécialiste peut alors être nécessaire pour ne pas dire primordial. « Nous connaissons les recettes pour qu’une vidéo fonctionne sur Internet », garantit Amaury Lelong « Avec Facebook, nous avons d’ailleurs plein de projets de développement dans les cartons afin de proposer notamment des produits destinés à leurs autres plateformes comme WhatsApp et Instagram ».

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