1 mai 2019

Temps de lecture : 2 min

Une plateforme de stockshot française joue les premiers rôles

Frames Dealer, une nouvelle plateforme de stockshot lancée le 17 avril dernier, vient redonner à l’image ses lettres de noblesse. Un souci du détail assumé par ses 4 têtes pensantes qui ont peaufiné leur écrin sur la base d’un UX inspiré.

Frames Dealer, une plateforme de stockshot française lancée le 17 avril dernier, vient redonner à l’image ses lettres de noblesse. Un souci du détail assumé par ses 4 têtes pensantes qui ont peaufiné leur écrin sur la base d’un UX inspiré.

« L’art n’est pas d’arriver avec des idées neuves mais d’interpréter ces idées qui nous entourent depuis toujours » dixit George Lucas, alias le nécrophile le plus célébré du 7ème art -Akira Kurosawa valide ce message. Un constat sur l’importance de l’originalité dans le succès, ou non, de n’importe quelle entreprise, et qui incarne parfaitement le sujet du jour : les stockshots, à savoir des contenus audiovisuels empruntées à des banques d’archives pour les insérer dans un nouveau métrage. Faites vos jeux, les caisses sont pleines.

Silence, ca télécharge

Frames Dealer est une plateforme premium de stockshots vidéos exclusifs destinés aux industries créatives. Lancée en grande pompe le 17 avril dernier par Nicolas Meliand, CEO, Paul Mignot, Directeur Artistique, Edmond Tao directeur de développement et Antony de Lopez Vallerie, architecte technique et développeur, 4 passionnés d’image -… et de 7ème art-, Frames Dealer vient répondre à une double problématique : un besoin croissant d’image de la part des annonceurs doublé d’un manque criant d’opportunités pour les réalisateurs de commercialiser leurs contenus. « Votre mission si vous l’acceptez » : tisser un réseau mondial de réalisateurs et chef-opérateurs et mettre à disposition les dizaines de milliers d’heures de rushes non exploités commercialement et répondant aux plus hauts standards de l’industrie. Bons baisers de tournage.

La plateforme réunit déjà 69 réalisateurs et chef-opérateurs à travers le monde -Europe, États-Unis, Canada, Asie- totalisant plus d’une centaine de Vimeo Staff Picks-. À tous les adeptes du name dropping, on pourrait citer Thomas Blanchard, artiste vidéaste réalisant de la macro et qui a signé notamment une campagne iPhone X -Dolby Laboratories-, ou Thomas Vanz qui expose actuellement à l’Atelier des Lumières avec l’exhibition Verse. Durant sa phase de développement, Frames Dealer est déjà venue en aide à plusieurs projets et campagnes pour des clients tels que Netflix, BMW, RSA, LG, General Motors ou Lancôme.

Mais c’est bien sa forme qui distingue Frames Dealer des ses concurrents. La plateforme présente un UX innovant qui correspond au mindset des créatifs -directeurs artistiques, teams créatifs d’agence, réalisateurs, post-producteurs…-, ainsi que des outils collaboratifs adaptés à un usage BtoB -partage, classification, historique de recherches, …-. Mais le quatuor aux commandes a également développé plusieurs outils propriétaires, comme par exemple un algorithme de recherche en machine learning qui cible précisément le plan souhaité selon sa couleur accentuée, sa couleur de fond et sa couleur de premier plan. Finis les « l’image est cool, mais tu pourrais me la retoucher en bleu pervenche ? ». Pour assurer leurs bon fonctionnement, chaque contenu présent sur la plateforme est traité par des acteurs de l’industrie. Les équipes de rédacteurs modèrent également l’outil propriétaire d’intelligence artificielle développé par Frames Dealer pour matcher au mieux les cheminements créatifs d’une recherche.

Comme chercher une pellicule dans une banque d’archive

Au quatre coins du globe, de nouveaux créateurs émergent chaque jour avec des projets ambitieux prêts à être distribués. Malheureusement, certains irréductibles s’entêtent à taxer le recours au stockshot de compromis créatif. Une hérésie qui conviendrait à reprocher -même si les contextes sont différents- aux réalisateurs de remakes,  une flemme artistique. Il n’y a pas de films admissibles ou illégitimes comme il n’y a pas de vrai ou de faux cinéma. Il n’y a que des bons et des mauvais contenus, et surtout, ce qu’on en fait.

 

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