7 avril 2020

Temps de lecture : 2 min

« Merci » : une série courte pour dire tout l’enjeu de la gratitude

Si Daniel Pennac et son fameux « Merci » n’est pas encore passé entre vos mains, l’agence Saint Gimgembre Films prend le relai pour vous initier à l’art épineux de la gratitude. Dans une série courte intitulée Merci, l’agence de production délivre une ode brillante et complète au poids des mots et à l’importance sociale du remerciement.

Si Daniel Pennac et son fameux « Merci » n’est pas encore passé entre vos mains, l’agence Saint Gimgembre Films prend le relai pour vous initier à l’art épineux de la gratitude. Dans une série courte intitulée Merci, l’agence de production délivre une ode brillante et complète au poids des mots et à l’importance sociale du remerciement.

En cette période morose et incertaine où la perte de repères et l’effondrement globalisé nourrit une anxiété collective sans précédent, le divertissement est toujours bon à prendre. Pour pallier le temps de l’insouciance et de la liberté, nombreux sont les acteurs de l’audiovisuel à troquer les attitudes consuméristes pour des offres solidaires et gratuites. Chez Saint Gingembre Films, c’est aussi le cas.

Société de production née de l’agence de brand content du même nom, Saint-Gingembre Films réunit artistes, auteurs, scénaristes, réalisateurs et producteurs autour de projets à intentions sociales fortes, dans un style bien particulier mêlant le grave à l’ironique. Il y a quelques mois, elle remportait le prix du meilleur programme court au Festival de la Fiction de La Rochelle pour sa série d’anthologie intitulée « Merci »*. Aujourd’hui, elle diffuse ses « capsules de cinéma » en accès libre sur Viméo. Pour la rédaction, c’est un coup de coeur.

Merci, mot pour maux

Le pitch : 6 épisodes d’à peine 3 minutes pour conter l’importance sociale de la gratitude, la profondeur et les ambivalences de la maîtrise de sa mise en pratique. « Merci » : prononcer, recevoir, attendre, nombreuses sont les situations de vie dans lesquelles le merci comme le pardon peut devenir un sujet difficile à désamorcer.  Pourquoi ? Parce que le « merci » met en jeu le respect et l’humilité. Des notions fortes et surtout politiques que les égos humains ont bien du mal à manier.

« Comment ne peut-on pas se rendre compte que parfois, un simple mot vaudrait plus que 25 ans de salaires ? Un mot tellement riche et fort qu’il casse tous les codes sociaux-économiques. Un mélange de sons, de molécules vibrantes dans l’air qui suffit à faire vibrer tout un corps, toute une personne, tout un monde. Monde qui devrait voir ce mot et bien d’autres comme le minerai rare à creuser, bien plus que toute forme de pétrole ou de silicium », insiste Vincent Toujas tête pensante et réalisateur du projet.

La gratitude, c’est politique

Au prisme de six moments de vie aussi parlants que différents, « Merci » met en lumière la multitude des sentiments liés à l’attente comme à la réception des signes de gratitude, prônant des valeurs d’entraide et de solidarité. Alors que la distance sociale n’a jamais été aussi réelle et applicable à  l’ensemble des citoyens, autant vous dire que cette diffusion tombe à pic. Une occasion de rappeler cette valeur essentielle que nous redécouvrons tous et qu’il ne faut pas perdre de vue, le sentiment de gratitude.

« En cette période, ce mot devient d’autant plus essentiel, l’un des fondements de base de notre humanité et de notre rapport à l’autre. C’est ainsi que j’ai eu envie d’explorer toute la force de ce mot qui provoque autant de réactions différentes. Cette série est une vraie aventure, dans le fond et dans la manière. Cette vérité là, d’une équipe qui se rassemble pour faire ressortir des récits profondément humains, c’est une sincérité que je souhaite partager avec tout un chacun. Et peut-être en inspirer… », conclut Vincent Toujas. Bref, foncez y, juste ici. Mot de passe: Merci2020

*Créée : par Vincent Toujas
Produite : par Alexis Dovera
Écrite : par Félix Doutrin, Julien Marot, Christophe Maïa-Michalon et Vincent Toujas
Réalisée : par Yvan Delatour, Thomas Pantalacci, Ugo Savouillan et Vincent Toujas.
 

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia