29 septembre 2016

Temps de lecture : 2 min

Johnnie Walker : la marque qui ne veut pas être utile mais avoir du sens…

Avec son documentaire court-métrage "Ode à Lesbos", Johnnie Walker pond un modèle de marque engagée. Ou quand la quête de sens dépasse la seule utilité pratique pour devenir un contenu humaniste au message politique.

Avec son documentaire court-métrage « Ode à Lesbos », Johnnie Walker pond un modèle de marque engagée. Ou quand la quête de sens dépasse la seule utilité pratique pour devenir un contenu humaniste au message politique.

Un soir de Cannes Lions, dans un de ces dîners informels aviné où le « off » officieux nourrit la réflexion de l’écrit officiel, INfluencia s’est retrouvé témoin d’un débat tripartite entre annonceur, agence et média. La conclusion des échanges était cristalline comme les eaux d’une île grecque : une marque, même quand elle se contente de produire et de vendre du whisky, doit aller au-delà de l’utilité et être dans la recherche de sens. Celui de l’Histoire est aujourd’hui de ne pas tourner égoïstement le dos aux réfugiés qui s’amassent dans les cloaques européens qui leur servent de camps. Johnnie Walker, une autre marque de boisson alcoolisée, l’a compris et délivre un documentaire militant et puissant par la force de son message politique et humaniste.

Réalisé en collaboration avec l’agence, Anomaly, par le réalisateur syrien, Talal Derki, primé en 2014 au festival de Sundance pour son poignant « Return to Homs », le documentaire court-métrage « Ode à Lesbos » (voir ci-dessous) met en scène le courage, l’honneur et l’altruisme des pêcheurs et retraités du village de Skala Sikamimeas, candidats malgré eux au Prix Nobel de la Paix. Que ce soit Stratis Valamios, Thanassis Marmarinos ou l’octogénaire, Aimilia Kamvisi, tous ont tendu la main à ceux qui dans des bateaux bondés risquaient une vie déjà gâchée pour échouer sur leurs plages paradisiaques.

 » Peut-on ignorer ce qui se passe sous nos yeux ? Demain ça pourrait être moi avec mon bébé, en train de fuir ma maison, et j’aimerais alors qu’on m’aide « , témoigne face caméra le pêcheur samaritain de Lesbos. Malgré une réalisation léchée mais qui paye son excès de bon sentiment, une musique touchante mais trop bande annonce de blockbuster hollywoodien, le film de 4 minutes 30 est réussi. Il captive, rappelle l’humain à ses devoirs face à un drame humanitaire historique et fait réfléchir sur les discours populistes et manichéens des dirigeants politiques opportunistes, pour lesquels le temps de l’Histoire se résume à celui de leurs ambitions personnelles.

Objectif inspiration

Sorti le 21 septembre, jour de la Journée internationale de la paix, « Ode à Lesbos » est une réalisation supplémentaire de Johnnie Walker pour sa campagne « Storyline », pensée et conçue comme une série à la « Arte » pour donner une voix et une tribune aux protagonistes d’histoires vraies à travers le monde. En complément du message humaniste de sa production audiovisuelle, la marque écossaise supporte concrètement l’ONG britannique, Mercy Corps, qui à travers le globe vient en aide aux réfugiés victimes de conflits, de famines et de catastrophes naturelles.

« Les crises de migration continuent d’avoir un impact énorme sur le monde dans lequel on vit. Il est vital de raconter ses histoires et de faire prendre conscience aux gens du drame que vivent ceux qui ont besoin d’aide. Nous espérons qu’en travaillant avec Johnnie Walker pour partager l’histoire remarquable de ceux qui à Lesbos ont répondu à l’appel du coeur, nous arriverons à inspirer d’autres actions positives », commente Simon O’Connell, Executive Director de Mercy Corps Europe.

Pour Guy Escolme, Global Brand Director chez Johnnie Walker : « le film ne représente qu’un chapitre de l’histoire plus globale des réfugiés, mais il met en exergue la différence positive que peuvent faire la bonté et la générosité sur les vies de ceux qui cherchent un futur « . En plus de sa collaboration avec Mercy Corps, le maître écossais de scotchs d’assemblage continue de travailler avec la communauté locale de Lesbos pour identifier des micro-projets qui pourraient eux aussi avoir un impact positif.

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