15 avril 2018

Temps de lecture : 2 min

Coup média : des bannières mobiles en flagrant délit de mobilité

Après les utilisateurs d’Adblock traqués dans la presse, Boursorama Banque diffuse des bannières mobiles sur un camion pour s’adresser aux conducteurs du week-end. Faisant du coup média partie intégrante de sa stratégie de communication. A la clef : connivence et efficacité.

Après les utilisateurs d’Adblock traqués dans la presse, Boursorama Banque diffuse des bannières mobiles sur un camion pour s’adresser aux conducteurs du week-end. Faisant du coup média partie intégrante de sa stratégie de communication. A la clef : connivence et efficacité.

Celles et ceux qui ont eu la chance de rouler ces derniers jours pour cause de week-end ou de vacances auront peut-être croisé un semi-remorque aux couleurs de la bannière web de Boursorama Banque. Cet équipage particulier imaginé par l’agence Buzzman, a en effet sillonné les routes de France pour porter sur le bithume -exactement là où beaucoup de Français se trouvaient- la bonne parole de son offre Pink-Week End. Démarche très tactique puisqu’avec l’arrivée des beaux jours, plus de 60% des Français prennent la route le vendredi pour s’aérer.

Une aspiration légitime mais qui ne doit pas empêcher les conducteurs/passagers de profiter de l’affaire du moment proposée par la banque en ligne. Un dispositif de bannières mobiles au sens littéral du terme très terrain, très ciblé et connivent mais soutenu bien sûr par un volet numérique en toute cohérence avec l’époque digitale, le statut de l’annonceur et son besoin de rayonner au-delà du réseau routier. Cette prise de parole, conçue comme un coup média, fait suite à celle menée en décembre 2017 dans laquelle l’établissement bancaire et son agence se sont adressés aux utilisateurs d’Adblock en imprimant la bannière de la marque dans la presse.

Un coup média amplifié par un volet numérique

C’est dans les vieux pots qu’on fait de la bonne soupe. L’adage n’a donc pas échappé à Buzzman qui, avec cette nouvelle opération très terrain, rend hommage -le numérique en plus- à des « anciens » de la pub comme l’agence Business ou des agences média de l’après Loi Sapin qui avaient compris que pour toucher ou séduire différemment sa cible et plus, il faut s’adresser à elle ailleurs que dans les mass media comme la TV et à d’autres moments que le prime time et durant l’année classique.

Mais préférer l’été, par exemple, période où beaucoup d’annonceurs lèvent le pied en termes d’investissement et où on peut optimiser un petit budget. Mais aussi opter pour des supports locaux ou moins standards (comme l’affichage local, la PQR et le cinéma pour l’époque). Des médias en lien direct avec les lieux de villégiatures et les loisirs des consommateurs où leur attention est particulièrement disponible. Rien de plus précieux pour un médiaplanning efficace.

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