12 mars 2014

Temps de lecture : 1 min

Man versus machine

Fantasmé depuis des décennies, l’affrontement de l’homme et de la machine est remis au goût du jour par Kuka, fabricant allemand de robots industriels. Cette fois, les deux « espèces » vont se départager autour d’une table de ping-pong. Un combat acharné pour l’honneur de l’Humanité !

Fantasmé depuis des décennies, l’affrontement de l’homme et de la machine est remis au goût du jour par Kuka, fabricant allemand de robots industriels. Cette fois, les deux « espèces » vont se départager autour d’une table de ping-pong. Un combat acharné pour l’honneur de l’Humanité !

Comment promouvoir l’implantation d’une nouvelle usine à Shanghai tout en donnant un visage « humain » à un secteur très peu accessible ? En jouant  la machine contre l’homme à travers un affrontement des genres qui fait souvent recette. D’un côté, Timo Boll, pongiste allemand, ancien numéro 1 mondial et passé maître dans l’art du top spin. De l’autre, le robot Kuka KR Agilus, bras articulé à la précision chirurgicale et réputé comme étant la machine la plus rapide du monde. Le début de match est un vrai supplice pour le champion baladé d’un bout à l’autre de la table. Kuka fait la démonstration implacable de tout son savoir-faire dans le domaine de la robotique, fort de la froideur du cyborg et du ballet mécanique. Coup droit, revers… la machine est invincible et ne cesse d’acculer son adversaire. Mais alors que la star du tennis de table s’achemine tout droit vers un cinglant 11/0, il arrive peu à peu à remonter le score pour finalement l’emporter, se permettant même de « chambrer » son redoutable adversaire.

Tandis que le teaser avait réuni quelque 2 millions de personnes sur Youtube, la vidéo du match dépasse, en à peine 2 jours, la barre du million. Joli coup réalisé par l’agence Sassenbach qui a fait le pari d’opposer un sport traditionnel, qui ne requiert qu’une simple raquette en bois, à des robots dopés à la haute technologie. Ambassadeur de la marque, Timo Boll est une véritable icône dans « l’Empire du Milieu », au même titre que certains joueurs de football en Europe. Une stratégie judicieuse quand on sait que la Chine, avec plus de 100 millions d’adhérents, a fait du ping pong un sport national.

Eric Espinosa / @EricESPINOSA8

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