1 mai 2019

Temps de lecture : 1 min

« La liberté de la presse ne s’use que lorsque l’on ne s’en sert pas »*.

80 journalistes tués (+8%), 348 en détention et 60 otages. Les chiffres de Reporters sans frontières pour 2018 sont terribles et justifient hélas plus que jamais la tenue demain de la 26e Journée mondiale de la liberté de la presse.

80 journalistes tués (+8%), 348 en détention et 60 otages. Les chiffres de Reporters sans frontières pour 2018 sont terribles et justifient hélas plus que jamais la tenue demain de la 26e Journée mondiale de la liberté de la presse.

Triste anniversaire ce 3 mai de cette journée créée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Rien n’a changé en 26 ans. Dans des dizaines de pays à travers le monde, des publications sont toujours censurées, condamnées, suspendues ou tout simplement n’ont plus le droit de paraître, alors que des rédacteurs en chef, des éditeurs, des journalistes, des photographes et leurs accompagnateurs sont harcelés, attaqués, détenus ou assassinés. « La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Tous les États, toutes les nations, se fortifient par l’information, le débat et la confrontation des points de vue. À l’heure de la multiplication de discours de défiance et de délégitimation de la presse et du travail journalistique, il est primordial que la liberté d’opinion soit garantie par l’échange libre des idées et des informations fondées sur des vérités factuelles », affirme Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco.

Alors en cette journée du 3 mai, célébrons les principes fondamentaux de la liberté de la presse, battons-nous pour défendre son indépendance, rappelons aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de cette liberté, rappelons aussi aux gilets jaunes et à certains militants politiques que non, les médias en France ne sont pas aux ordres du pouvoir et que sans eux, ils n’auraient pas été (trop) mis en lumière.

* Le Canard Enchaîné.

 

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