26 août 2018

Temps de lecture : 3 min

Transformation : acteurs terrain et experts connectés par un réseau mondial de conférences

Dans un monde digital au rythme infernal, l’action règne en maître. Agir, réagir, être le premier : l’instantanéité et le caractère éphémère des tendances de consommation poussent les entreprises comme les citoyens à créer, détruire, changer, reconstruire en permanence. Partant de ce constat, Boma voit le jour sous le signe d'un échange d'expertises et d'initiatives entre le local et le global.

Dans un monde digital au rythme infernal, l’action règne en maître. Agir, réagir, être le premier : l’instantanéité et le caractère éphémère des tendances de consommation poussent les entreprises comme les citoyens à créer, détruire, changer, reconstruire en permanence. Partant de ce constat, Boma voit le jour sous le signe d’un échange d’expertises et d’initiatives entre le local et le global.

« Le monde change, à un rythme toujours plus ardent. Partout, dans la tech, les sciences, la pub, la société, la culture, l’éthique. Toujours plus vite, toujours plus de progrès. Respire. C’est quoi le progrès ? Juste parce que nous pouvons faire quelque chose, nous devons-nous de le faire ? Pause. Comprenons-nous vraiment l’impact de ce progrès sur l’humanité, sur la planète ? Les entreprises et institutions peuvent-elles s’adapter et prospérer dans un monde qui ne ressemble en rien à celui d’hier ? Nous devons respirer, prendre le temps de faire une pause, d’écouter, de réfléchir, pour ensuite agir en conséquence ». Une réflexion, un leitmotiv et une raison d’être apportés par Boma, le nouveau réseau mondial dédié à l’apprentissage et la promotion de projets à impact, lancé par Lara Stein, fondatrice de TEDx et Michel Lévy-Provençal, fondateur du TEDxParis.

Dans un monde digital au rythme infernal, l’action règne en maître. Agir, réagir, être le premier : l’instantanéité et le caractère éphémère des tendances de consommation poussent les entreprises comme les citoyens à créer, détruire, changer, reconstruire en permanence. D’où l’objectif de Boma : mieux comprendre et appréhender les changements sociétaux et initier, accompagner les démarches concrètes capables d’avoir un impact positif sur ces révolutions. Comment ? En optant pour le collectif et le réseau et en rassemblant entreprises, gouvernements, ONG, start-upper, étudiants, retraités, disrupteurs en tout genre autour de conférences, workshops, formations et événements. « Boma est une communauté internationale qui souhaite agréger toutes les forces, individuelles comme collectives, pour répondre aux plus grands défis de notre temps et bâtir une société plus inclusive, prospère et tournée vers le bien commun », explique Michel Lévy-Provençal, partenaire fondateur de l’initiative. Comprenez : éviter de voir les technologies d’un seul point de vue négatif, ne pas subir leurs bouleversements qu’ils soient technologiques, organisationnelles, socio-économiques… mais davantage les envisager comme sources de perspectives positives, d’un équilibre réinventé.

Une initiative pour les leaders indépendants sur le terrain

Mais attention, Ce nouveau raout de partages d’expériences n’est pas né de la dernière pluie. En effet, il s’inscrit dans la continuité des activités réalisées par l’agence Brightness cofondée par Michel Lévy-Provençal et Nawal Hamitouche en 2012. Depuis sa création, elle œuvre à transformer les organisations autant par la création de formations et événements engageants que par le partage des connaissances au plus grand nombre. Michel Lévy-Provençal devient ainsi président de Boma France.

L’évènement L’Échappée Volée -créé en 2014 par l’agence- devient Boma France Festival et le Club de dirigeant B|fore, lancé en 2017, devient le Club Boma France. Déployé simultanément en France, aux États-Unis, en Allemagne et en Australie/Nouvelle Zélande, ce réseau piloté depuis New York, devrait s’étendre dans plus de 50 pays en 5 ans.

Se réunir, converser, se transformer

Un projet qui appelle à la cohésion, au mélange des communautés pour une société tournée vers un avenir entrepreneurial, économique et environnemental durable. Qui lie étroitement « le global au local et qui doit donner toute leur importance aux leaders indepéndants sur le terrain, représentants à leur niveau de leur société et pour lesquels il est nécessaire d’échanger avec des experts de leur problematique et/ou secteur ». Pas surprenant donc d’apprendre que les racines du mot « Boma » se situent en Afrique, dans le berceau de l’Humanité, dans la langue parlée de la région des Grands Lacs. Le Boma est l’enclos circulaire, fait de branchages, où l’ensemble de la communauté, des plus jeunes aux plus anciens, se retrouvait. Un peu comme un lieu sacré où ils dialoguaient et prenaient les décisions avant de passer à l’action pour le bien de la communauté.

Un concept bien ficelé dont la première concrétisation sera la conférence sur « Le futur de l’agriculture » prévue pour avril 2019 en Nouvelle-Zélande. Et même si les organisateurs ne souhaitent pas jouer les gourous de la geek attitude commandée par les datas et les nouvelles technologies, il se pourrait bien que les intervenants/participants soient davantage tournés vers la bio ingéniérie que vers la simple agriculture bio. Non pas « pour diffuser une vision de l’avenir mais aider les gens à le penser et à le préparer par eux mêmes, grâce aux signaux faibles détectés lors de ces échanges ».

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