19 avril 2017

Temps de lecture : 5 min

Sprimo : le commun des mortels peut analyser l’air en temps réel

Accéder n’importe où et n’importe quand à la qualité de l’oxygène que l’on respire, c’est ce que propose l’entreprise américaine Sprimo Labs sur Kickstarter avec son appareil branché au smartphone capable de détecter les toxines et produits chimiques dans l’air et en direct !

Accéder n’importe où et n’importe quand à la qualité de l’oxygène que l’on respire, c’est ce que propose l’entreprise américaine Sprimo Labs sur Kickstarter avec son appareil branché au smartphone capable de détecter les toxines et produits chimiques dans l’air et en direct !

La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique dans les pays industrialisés. Saturé en particules fines, c’est un meurtrier invisible qui tue 48 000 personnes chaque année, rien qu’en France. Le constat dressé, l’entreprise californienne Sprimo Labs a lancé une campagne sur Kickstarter pour sensibiliser la population et l’inciter à financer un appareil qui lui permettra de voir ce qu’elle respire. Le résultat, c’est le Sprimo Personal Air Monitor, un détecteur de qualité de l’air directement branché à un appareil iOS (version Androïd à venir). Capable de mesurer la température et l’humidité de notre environnement, le dispositif peut aussi apprécier la quantité de toxines et de produits chimiques suspendue dans l’air.

Au bureau, à la maison, dans la rue ou en voiture, le Sprimo Personal Air Monitor est utilisable n’importe quand, à condition d’avoir de la batterie bien sûr ! Le résultat est affiché en temps réel, enregistré et géolocalisé sur une application dédiée pour cumuler les données sur une carte interactive. Cette cartographie rappelle celle qu’avait réalisé le ministère de l’environnement péruvien : en accrochant à des vautours un GPS et une GoPro, le gouvernement avait conçu un plan détaillé des décharges illégales du pays pour mieux combattre la pollution.

Le monitoring, une pratique symptomatique de notre modernité

La propension à mesurer notre corps et son environnement ne date pas d’hier. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication se sont accompagnées d’un florilège d’applications mobiles « sanitaires ». A l’instar de Santé d’Apple capable d’analyser notre rythme cardiaque, notre pression artérielle ou encore notre sommeil. Sur le plan environnemental, l’application Plume permet, quant à elle, d’accéder au taux de pollution de l’immense majorité des pays dans le monde.

Une tendance qui tourne presque à l’obsession, tant chaque utilisateur désire jouir de cette omniscience rendue possible par notre modernité. Avec comme risque majeur de ne se concevoir qu’en fonction de paramètres pseudo scientifiques via un appareil qui ne devait être qu’un complément d’analyse. Or à la moindre baisse de régime notifiée, il devient la source d’une atmosphère anxiogène. Jusqu’à rendre l’utilisateur hypocondriaque et complètement aveuglé par de simples statistiques parfois incertaines. Bref, si les avantages du monitoring ne sont plus à démontrer, c’est bien de leur usage excessif dont il est question.

Accéder n’importe où et n’importe quand à la qualité de l’oxygène que l’on respire, c’est ce que propose l’entreprise américaine Sprimo Labs sur Kickstarter avec son appareil branché au smartphone capable de détecter les toxines et produits chimiques dans l’air en temps réel.

La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique dans les pays industrialisés. Saturé en particules fines, c’est un meurtrier invisible qui tue 48 000 personnes chaque année, rien qu’en France. Le constat dressé, l’entreprise californienne Sprimo Labs a lancé une campagne sur Kickstarter pour sensibiliser la population et l’inciter à financer un appareil qui lui permettra de voir ce qu’elle respire. Le résultat, c’est le Sprimo Personal Air Monitor, un détecteur de qualité de l’air directement branché à un appareil iOS (version Androïd à venir). Capable de mesurer la température et l’humidité de notre environnement, le dispositif peut aussi apprécier la quantité de toxines et de produits chimiques suspendue dans l’air.
Au bureau, à la maison, dans la rue ou en voiture, le Sprimo Personal Air Monitor est utilisable n’importe quand, à condition d’avoir de la batterie bien sûr ! Le résultat est affiché en temps réel, enregistré et géolocalisé sur une application dédiée pour cumuler les données sur une carte interactive. Cette cartographie rappelle celle qu’avait réalisé le ministère de l’environnement péruvien : en accrochant à des vautours un GPS et une GoPro, le gouvernement avait conçu un plan détaillé des décharges illégales du pays pour mieux combattre la pollution.

Le monitoring, une pratique symptomatique de notre modernité
La propension à mesurer notre corps et son environnement ne date pas d’hier. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication se sont accompagnées d’un florilège d’applications mobiles « sanitaires ». A l’instar de Santé d’Apple capable d’analyser notre rythme cardiaque, notre pression artérielle ou encore notre sommeil. Sur le plan environnemental, Plume permet, quant à elle, d’accéder au taux de pollution de l’immense majorité des pays dans le monde.
Une tendance qui tourne presque à l’obsession, tant chaque utilisateur désire jouir de cette omniscience rendue possible par notre modernité. Avec comme risque majeur de ne se concevoir qu’en fonction de paramètres pseudo scientifiques via un ’appareil qui ne devait être qu’un complément d’analyse. Or à la moindre baisse de régime notifiée,  il devient la source d’une atmosphère anxiogène. Jusqu’à rendre l’utilisateur hypocondriaque et complètement aveuglé par de simples statistiques parfois incertaines. Bref, si les avantages du monitoring ne sont plus à démontrer, c’est bien de leur usage excessif dont il est question.

Accéder n’importe où et n’importe quand à la qualité de l’oxygène que l’on respire, c’est ce que propose l’entreprise américaine Sprimo Labs sur Kickstarter avec son appareil branché au smartphone capable de détecter les toxines et produits chimiques dans l’air en temps réel.

La qualité de l’air est un enjeu majeur de santé publique dans les pays industrialisés. Saturé en particules fines, c’est un meurtrier invisible qui tue 48 000 personnes chaque année, rien qu’en France. Le constat dressé, l’entreprise californienne Sprimo Labs a lancé une campagne sur Kickstarter pour sensibiliser la population et l’inciter à financer un appareil qui lui permettra de voir ce qu’elle respire. Le résultat, c’est le Sprimo Personal Air Monitor, un détecteur de qualité de l’air directement branché à un appareil iOS (version Androïd à venir). Capable de mesurer la température et l’humidité de notre environnement, le dispositif peut aussi apprécier la quantité de toxines et de produits chimiques suspendue dans l’air.
Au bureau, à la maison, dans la rue ou en voiture, le Sprimo Personal Air Monitor est utilisable n’importe quand, à condition d’avoir de la batterie bien sûr ! Le résultat est affiché en temps réel, enregistré et géolocalisé sur une application dédiée pour cumuler les données sur une carte interactive. Cette cartographie rappelle celle qu’avait réalisé le ministère de l’environnement péruvien : en accrochant à des vautours un GPS et une GoPro, le gouvernement avait conçu un plan détaillé des décharges illégales du pays pour mieux combattre la pollution.

Le monitoring, une pratique symptomatique de notre modernité
La propension à mesurer notre corps et son environnement ne date pas d’hier. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication se sont accompagnées d’un florilège d’applications mobiles « sanitaires ». A l’instar de Santé d’Apple capable d’analyser notre rythme cardiaque, notre pression artérielle ou encore notre sommeil. Sur le plan environnemental, Plume permet, quant à elle, d’accéder au taux de pollution de l’immense majorité des pays dans le monde.
Une tendance qui tourne presque à l’obsession, tant chaque utilisateur désire jouir de cette omniscience rendue possible par notre modernité. Avec comme risque majeur de ne se concevoir qu’en fonction de paramètres pseudo scientifiques via un ’appareil qui ne devait être qu’un complément d’analyse. Or à la moindre baisse de régime notifiée, il devient la source d’une atmosphère anxiogène. Jusqu’à rendre l’utilisateur hypocondriaque et complètement aveuglé par de simples statistiques parfois incertaines. Bref, si les avantages du monitoring ne sont plus à démontrer, c’est bien de leur usage excessif dont il est question.

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